Paroles 2021

LE BLEU DE LA MER NOIRE

(Clarika / Jean-Jacques Nyssen)

On a rejoint l’estuaire
Et brave les sanglots
Du ciel et ses colères
On a eu peur, on a eu chaud

Il en a plu des coups
On a tenu la barre
Parce qu’on savait qu’au bout
Brillait le bleu de la mer Noire

Comme un accroc à l’hiver
Quand l’azur nous étreint
Sur le fil de la rivière
Emporte nos chagrins

On a vu l’amour en fuite
S’en revenir à la nage
Comme l’été qui palpite
Après le vent, les orages

On a dansé sous la pluie
Chanté le feu, l’espoir
Parce que derrière le gris
Il y a le bleu de la mer Noire

Comme un accroc à l’hiver
Quand l’azur nous étreint
Sur le fil de la rivière
Emporte nos chagrins

Il y a de l’or plein nos malles
Si tu savais, si tu savais
Perdus au fond de la cale
Qu’ils prennent l’eau nos regrets

Plus riche à chaque escale
Où j’appelle ton nom
Capitaine sans boussole
Solide sur le pont

Je rejoindrai l’estuaire
Je braverai les sanglots
Du ciel et ses colères
J’aurai un peu peur, un peu chaud

Oui il pleuv’ra des coups
Et je tiendrai la barre
Parce que je sais qu’au bout
Brillera le bleu de la mer Noire

Sous le givre déposé
Dans les plis de ma mémoire
Je sais que je trouverai
Le bleu de la mer Noire


TOUT BAS TOUT BAS

(Ulysse Manhes / Léonard Lasry)

On dit parfois tout bas tout bas
Que tous nos amours d’ici-bas
Sont des combats perdus d’avance
Qu’on passe de Charybde en Scylla

On dit souvent tout bas tout bas
Qu’sitôt qu’on est pris dans des bras
L’amour s’enfuit dans nos caresses
Que tôt ou tard l’autre s’en va

L’amour a ses leurres
Ses errements ses erreurs
Ses promesses d’ailleurs
Qui bercent nos cœurs

On dit parfois tout bas je crois
Quand les années ont fait leur œuvre
Qu’on y croit plus, qu’on y croit pas
Que sous la roche il y a couleuvre

On dit parfois du bout des lèvres
Que quand on s’aime du bout des doigts
C’est que l’on succombe à un rêve
Et qu’un jour on en reviendra

L’amour a ses leurres
Ses errements ses erreurs
Ses rives du bonheur
Où s’échouent nos cœurs

Tu dis parfois tout bas tout bas
Qu’un jour ou l’autre tu partiras
Ces mots tu les as dit cent fois
En t’endormant tout contre moi

La vie c’est un peu comme ça
Parfois elle avance pas à pas
Parfois elle tire à hue à dia
Et souvent on n’en revient pas


LES VENTS CONTRAIRES

(Joseph d’Anvers)

Une dernière balade dans la baie
Le dernier refrain de l’été
L’hôtel derrière nous a fermé
L’océan loin s’est retiré

Ta peau sur ma peau n’ira plus
Ta main dans la mienne s’est perdue
Nos rires insouciants se sont tus
Je m’en vais comme je suis venue

Et dans les soirs d’hiver, les tempêtes, les vents contraires
Moi je ferme les yeux
Et je pense à toi
Et dans les soirs d’hiver, les tempêtes, les vents contraires
Moi je ferme les yeux
Et je pense à toi

Dans le sable nos traces éphémères
Ton parfum flotte encore dans l’air
Immobile sous le belvédère
Je pleure nos amours passagères

Et dans les soirs d’hiver, les tempêtes, les vents contraires
Moi je ferme les yeux
Et je pense à toi
Et dans les soirs d’hiver, les tempêtes, les vents contraires
Moi je ferme les yeux
Et je pense à toi

Droit vers l’horizon j’ai marché
Pas une fois je n’me suis retournée
Le vent doucement s’est levé
Et les immortelles ont fané
Dans l’arrière-saison désertée
De cette ville où je t’ai aimée

Et dans les soirs d’hiver, les tempêtes, les vents contraires
Moi je ferme les yeux
Et je pense à toi
Et dans les soirs d’hiver, les tempêtes, les vents contraires
Moi je ferme les yeux
Et je pense à toi

Moi je pense à toi
Oui je pense à toi

Je t’aime


ON S’AIME ENCORE, MAIS AUTREMENT

(Eric Chemouny / Michel Amsellem)

Un rendez-vous, des mots intimes
Une après-midi de printemps
Des mains tremblantes qui devinent
Une peau douce, un corps brûlant

Un bouquet de fleurs d’églantines
Un mariage en noir et blanc
Un photographe, une limousine
Les larmes de joie des parents…

Si nos souvenirs sont les mêmes
C’est qu’on n’est pas si différents
La première fois qu’on dit je t’aime
Ça ne laisse pas indifférent…
Si nos souvenirs nous relancent
Comme la fièvre dans le sang
C’est qu’au-delà de la distance
On s’aime encore, mais autrement…

Un 33 tours sur la platine
Une chanson sur toi et moi
Une montée d’adrénaline
L’un contre l’autre, au cinéma…
Une carte postale d’Argentine
Retrouvée dans un agenda
Un sac à dos, un vieux blue jean
Tant de choses qui ne s’oublient pas…

Si nos souvenirs sont les mêmes
C’est qu’on n’est pas si différents
La première fois qu’on dit je t’aime
Ça ne laisse pas indifférent…
Si nos souvenirs nous relancent
Comme la fièvre dans le sang
C’est qu’au-delà de la distance
On s’aime encore, mais autrement…

Des jours d’idéal ou de spleen
Ne restent que les bons moments
Un baiser au goût grenadine
Le premier sourire d’un enfant…

La première fois qu’on dit je t’aime
Ça ne laisse pas indifférent…
Si nos souvenirs nous relancent
Comme la fièvre dans le sang
C’est qu’au-delà de la distance
On s’aime encore, mais autrement…

On s’aime encore, mais autrement…


AVEC TOUS CES NE ME QUITTE PAS

(Elisa Point / Léonard Lasry)

Avec tous ces ne me quitte pas
On ne repousse pas le danger

On l’invite soudain au plus près
Et l’on a peur de ce qu’on voit

Avec tous ces ne me quitte pas
On a fait fuir tous les soleils
L’amour qui n’en revenait pas
Est reparti vers d’autres merveilles

L’instant où le cœur bat n’est déjà plus présent
Sauf le chaud et froid de ce que l’on ressent
Et la vague impression d’être toujours en sursis
Entre deux illusions le jour et la nuit
La nuit

Avec tous ces ne me quitte pas
On finit seul alors tais-toi
Oublie la chute libre de mes bras
Le piano léger de tes doigts

Avec tout ce que l’on n’a pas
On séduit parfois, on déçoit
Nous sommes le regard ou la voix
De ce que l’on nous reprochera

L’instant où le cœur bat n’est déjà plus présent
Sauf le chaud et froid de ce que l’on ressent
Et la vague impression d’être toujours en sursis
Entre deux illusions le jour et la nuit
La nuit

L’instant où le cœur bat n’est déjà plus présent
Sauf le chaud et froid de ce que l’on ressent
Et la vague impression d’être toujours en sursis
Entre deux illusions le jour et la nuit
La nuit

Avec tous ces ne me quitte pas
On ne repousse pas le danger
On l’invite soudain au plus près
Et l’on a peur de ce qu’on voit
Alors ne me quitte pas !


MERCI POUR LE REGARD

(Elisa Point / Léonard Lasry)

Dans l’après septembre
Cet amour flottant
La clé d’une chambre
Ce poids mort si vivant

Une veste sur les épaules
Avec la nuit qui avance
Cet espoir à retrouver
Demain de préférence

Merci pour le regard
Je me sentais seule ce soir
Marchons un peu dans la nuit
Loin de la foule et du bruit
Dans la fraîcheur ouatée
Les rêves sous-titrés
De mon cœur sans projet

J’aime la ville à cette heure
Les pièces vides les rues désertes
L’intimité offerte
Des toiles d’Edward Hopper

Le Grand Palais pour voir
La solitude d’une autre femme
L’exposition miroir
De nos derniers états d’âme

Merci pour le regard
Je me sentais seule ce soir
Marchons un peu dans la nuit
Loin de la foule et du bruit

Merci pour ces quelques pas
Je m’ennuyais avec moi
À part moi à part vous
Pas l’ombre d’un rendez-vous

La seconde qui s’arrête
La minute infinie
Dites-moi que je suis prête
Pour ce doux ralenti

L’un vers l’autre un instant
Comme en apesanteur
Entre les ailes du temps
Si proches, si loin de nos peurs

Merci pour le regard
Je me sentais seule ce soir
Marchons un peu dans la nuit
Loin de la foule et du bruit
Dans la fraîcheur ouatée
Les rêves sous-titrés
De mon cœur sans projet

Merci pour le regard je me sentais seule ce soir
Merci pour le regard
J’aime vos yeux dans le noir


J’EMPORTERAI

(Elisa Point / Léonard Lasry)

J’emporterai ton regard
Tes yeux d’on ne sait jamais
Pour t’aimer dans les miroirs
Même si c’est à l’imparfait

J’emporterai la pensée
Qui saura me consoler
Quand ton absence fera mal
Dans ces nuits en manque d’étoiles

Le désir nous reverra
Si loin des amours qu’on quitte
On tendra alors les bras
C’est comme cela qu’on s’invite

J’emporterai dans le soir
Ta silhouette et ton rire
Ton envie de me revoir
Au-delà de l’avenir

J’emporterai le matin
Avec ton premier réveil
Sur une plage de sable fin
Tu sortiras du sommeil

J’emporterai sur ma peau
Le parfum de ta présence
En souvenir le cadeau
D’une prochaine fois qui s’élance

Et tu me réchaufferas
De tous tes baisers si froids
Et je reviendrai à la vie
Dans la pâleur de ton lit

J’emporterai nos caresses
Dans leurs manteaux de tristesse
Le superflu et les regrets
D’une prière non exaucée

Le désir nous reverra
Si loin des amours qu’on quitte
On tendra alors les bras
C’est comme cela qu’on s’invite

J’emporterai sur ma peau
Le parfum de ta présence
En souvenir le cadeau
D’une prochaine fois qui s’élance
Qui s’élance

J’emporterai dans le soir
Ta silhouette et ton rire
Ton envie de me revoir
Au-delà de l’avenir
Au-delà de l’avenir


A DEUX PAS DE VOUS

(Clara Luciani)

Oui je vais bien
J’ai une vie rêvée
J’en conviens
Mais quelque part
Dans un coin isolé
De mon cœur

J’ai ce regret qui souvent me revient
Cette douleur
C’est ridicule ce rendez-vous manqué
Le destin est farceur

Quand vous me cherchiez partout
J’étais là, j’étais là

À deux pas de vous, à deux pas de vous
À deux pas de vous, à deux pas de vous

Est-il trop tard
Pour rattraper le coup
Dites-moi
Je vous laisserai choisir l’heure et le jour,
Je viendrai

C’est le moment de s’attraper le cou,
Se trouver,
L’amour rêvé moi j’en ai perdu le goût,
Soyez vrai !

Vous qui me cherchiez partout,
Je suis là, je suis là

À deux pas de vous, à deux pas de vous
À deux pas de vous, à deux pas de vous

Vous qui me cherchiez partout, me voilà,

À deux pas de vous, à deux pas de vous
À deux pas de vous, à deux pas de vous

À deux pas de vous, à deux pas de vous
À deux pas de vous,

Je suis à deux pas de vous


UNE FILLE ATTEND

(Éric Chemouny / Christophe Casanave)

Allongée sur un banc de pierre
C’est là qu’une fille tue le temps…
Aujourd’hui ressemble à hier
Le ciel immobile reste blanc…

Une fille attend l’amour
Inlassablement…
Elle compte les heures et les jours
Comme on attend le miracle du printemps…
Oh oh oh oh…

De l’amour et de ses mystères
Elle sait ce qu’en disent les romans…
Les rêves défilent sous ses paupières
La fièvre gagne son corps brûlant…

Une fille attend l’amour
Inlassablement…
Elle compte les heures et les jours
Comme on attend le miracle du printemps…
Oh oh oh oh…

Lala, lalala, lalala, lalala

Une fille attend l’amour
Inlassablement…
Elle compte les heures et les jours
Comme on attend le miracle du printemps…
Oh oh oh oh…

Lala, lalala, lalala, lalala…
Oh oh oh, oh oh…


CE JOUR-LA

(Éric Chemouny / Michaël Ohayon)

À l’heure qu’il est, je ne sais pas
Lequel de nous deux osera
Le premier mot, le premier geste…
Mais je sais que ce jour viendra
On ne peut pas rester comme ça
Chacun derrière sa forteresse…

Après tout, qu’importe l’endroit
Près de chez toi, ou de chez moi
Si tu te rappelles mon adresse…
Il y a un café juste en bas
Près de l’église, je serai là…
Ce jour viendra, comme une promesse…

Quand je m’imagine ce jour-là
Cette seconde où toi et moi
Il faudra bien briser la glace…
Je me demande simplement tu vois
De nous deux, ce qu’il restera
Au-delà des années qui passent ?

Est-ce que l’on se reconnaîtra ?
Je mettrai un foulard en soie
Quelque chose d’original…
Quand on s’est connus autrefois
Tu étais beau comme un soldat
J’étais la fiancée idéale…

Par où commencer ? je n’sais pas…
Je n’aime pas trop parler de moi
Tu me raconteras tes voyages…
On parlera de cinéma
De musique, de n’importe quoi
Pourvu que l’on tourne la page…

Quand je m’imagine ce jour-là
Cette seconde où toi et moi
Il faudra bien briser la glace…
Je me demande simplement tu vois
De nous deux, ce qu’il restera
Au-delà des années qui passent ?
Qui passent

Quand je m’imagine ce jour-là
Cette seconde où toi et moi
Il faudra bien briser la glace…
Je me demande simplement tu vois
De nous deux, qui pardonnera
Au-delà des années qui passent ?
Qui passent


UNE DERNIERE DANSE

(Éric Chemouny / Michel Amsellem)

Emmenez-moi au paradis de mon enfance
Dans ce pays où j’ai laissé un peu de moi…
Retrouver le goût de l’innocence
Et que renaissent mes souvenirs couleur sépia…

Je veux refaire un tour dans mon adolescence
Danser toute la nuit, autour d’un feu de joie…
Sourire à la vie, lui faire confiance
Comme si le jour d’après n’existait pas…

Pour une dernière danse
Une dernière chance
De voir le ciel
Avec mes yeux d’enfant…
Une dernière danse
Sans importance
Tout simplement…
Tout simplement…

Je veux valser dans une longue robe blanche
De celles qui font rêver les filles comme moi…
Pour redécouvrir ce bonheur immense
De dire : je t’aime, je n’aimerai jamais que toi…

Qu’on me donne le ton, je trouv’rai la cadence,
De cette chanson que je chantais autrefois
Une chanson d’amour et d’espérance
Pour que mon fils soit plus heureux qu’un roi…

Juste une dernière danse
Une dernière chance
De voir le ciel
Avec mes yeux d’enfant…
Une dernière danse…
Sans importance
Tout simplement…
Tout simplement…

Je veux que souffle encore le vent de l’insouciance
Et que me porte sa musique de bras en bras
Le temps d’oublier dans une danse
Que le temps perdu ne reviendra pas…
Le temps d’oublier dans une danse
Que le temps perdu ne reviendra pas…


DU COTE DE MA PEINE

(La Grande Sophie)

Viens voir
Le soleil
La lumière
Qui s’allume
Du côté de ma peine

Dans la mer
Dans la brume
Ce cargo

Là sous
Mon chapeau
Sous mon front
Des avions
Des armées qui retiennent toutes
Mes blessures
Des coupures
Il y a ce côté sombre
Sous ma chevelure blonde

Viens voir
L’écorchure
La fissure
Qui s’éveille
Du côté de ma peine
Entre
Les murs
Mon armure
Ma colère

Là sous
Mon chapeau
Sous mon front
Des avions
Des armées qui retiennent toutes
Mes blessures
Des coupures
Il y a ce côté sombre
Sous ma chevelure blonde

Viens voir
Le sourire
De mes peurs
Qui t’invite
Du côté de ma peine

Sous mon crâne
Des fleurs fanent
À raison

Là sous
Mon chapeau
Sous mon front
Des avions
Des armées qui retiennent toutes
Mes blessures
Des coupures
Il y a ce côté sombre
Sous ma chevelure blonde

Viens voir
L’air obscur
Des nuits blanches
Du côté de ma peine


MA TENDRE ENFANCE

(Patrick Loiseau / Dave Levenbach – Thierry Geoffroy)

Quand je ferme les yeux
Je vois ma tendre enfance
J’y retrouve un mélange
De parfums mystérieux
Le murmure d’un ruisseau
Qui court dans la montagne
Et la fraîcheur des murs
Passés au blanc de chaux

En remontant le cours
De ma plus tendre enfance
Jusqu’à mon premier jour
Et même encore avant
C’est un bain de douceur
Dans l’ombre rassurante
Du refuge initial
Que l’on quitte en naissant

Elle me suit pas à pas
Je peux changer d’adresse
Où que j’aille, elle est là
Enracinée en moi
Elle est, et restera
Mon trésor de tendresse
Un joyau dont l’éclat
Jamais ne s’éteindra

Ma tendre enfance est là
Bienheureuse innocence
Blottie entre ces bras
Qui protégeaient de tout
Dans ce doux entrelacs
D’attention, de patience
Ce frôlement de soie
Qui effleurait ma joue

Ma tendre enfance est là
Si précieuse et présente
Elle défie les années
Et tous les mauvais temps
Elle a le sourire fier
Et les yeux en amande
Elle tient tout entière
Dans un seul mot : maman

Elle a le sourire fier
Et les yeux en amande
Elle tient tout entière
Dans un seul mot : maman


TOUT RESTE A DIRE

(Léonard Lasry)

J’aurais pu tourner tant de pages
Écrire tant de bandes dessinées
J’ai laissé fuir quelques orages
Juste parfois trop bien oubliés

L’amour autant que le destin
Nous font emprunter des chemins
Que le temps condamne ou confirme
Au rythme de chagrins sublimes

Tout reste à dire
Rien n’effacera nos plus jolis souvenirs
La joie d’un jour, l’allégresse de nos émotions
Tant qu’il n’y a rien de plus facile qu’un sourire
Ou de se retrouver dans une chanson
Il reste toujours un monde à parcourir
Tout reste à dire

Prendre le large mais combien de fois
Faut-il ne pas tout accepter
Entre les nuages réussir l’exploit
De ne jamais rien regretter

L’amour autant que le destin
Nous font emprunter des chemins
Que l’existence flatte ou déchire
Sans jamais jamais nous mentir

Tout reste à dire
Rien n’effacera nos plus jolis souvenirs
La joie d’un jour, l’allégresse de nos émotions
Tant qu’il n’y a rien de plus facile qu’un sourire
Ou de nous retrouver dans une chanson
Il reste toujours un monde à parcourir
Tout reste à dire
Tout reste à dire
Tout reste à dire

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