
GEORGES
Georges Disco Tango
T. Strasser / P. Simon / C. Hall / M. Mallory / P. Billon
Je me mourais d’ennui dans la discothèque
À me faire du cinéma
Où le fils du cheikh
M’emmenait au galop des 220 chevaux
D’une super Bugatti un soir à Miami
Quand un homme entra beau comme un hidalgo
Et me dit : je suis Georges, le fils de Valentino
Georges
Je tangue comme un bateau ivre
Georges
Les vagues du tango m’enivrent
Georges
Je suis si faible entre tes bras
Georges
Je suis une femme, n’en profites pas
Et j’allais m’endormir dans la discothèque
Des rêves d’Argentine bousculaient ma tête
J’y voyais un macho, la rose entre les dents
Et j’allais m’en aller loin du bruit et des gens
Quand un homme entra comme tombé du ciel
Et me dit : je suis Georges,
Le fils de Carlos Gardel
Georges
Les vagues du tango m’enivrent
Georges
Je suis si faible entre tes bras
Georges
Je suis une femme, n’en profites pas
Oh Georges !
BLA BLA BLA
M. Mallory
Il paraît bla bla bla
Qu’on t’a vu bla bla bla
Avec des filles comme ci, comme ça
Ces bla bla venimeux, n’en veulent qu’à nous deux
Les gens ne supportent pas quand on est heureux
Et tous ces bla bla bla que l’on me dit, tant pis
Ne changeront rien à ma vie
Moi j’écoute mon cœur, il te connaît par cœur
Les bla bla ne me font pas peur…
On m’a dit bla bla bla…
Il paraît bla bla bla
C’est pas vrai bla bla bla… mais oui
Tu f’sais ci bla bla bla
Et puis ça bla bla bla
Les gens sont jaloux quand on s’aime toi et moi
Et tous ces bla bla bla que l’on me dit, tant pis
Ne changeront rien à ma vie
Moi j’écoute mon cœur, il te connaît par cœur
Les bla bla ne me font pas peur
Et tous ces bla bla bla que l’on me dit, tant pis
Ne changeront rien à ma vie
Moi j’écoute mon cœur, il te connaît par cœur
Ces bla bla ne me font pas peur
Tous les bla bla bla bla
Que l’on me dit sur toi
Ne font rien, ne m’atteignent pas
C’est du bla bla bla bla pour m’éloigner de toi
Les gens sont jaloux quand on s’aime toi et moi
Et tous ces bla bla bla que l’on me dit, tant pis
Ne changeront rien à ma vie
Moi j’écoute mon cœur, il te connaît par cœur
Les bla bla ne me font pas peur
Car moi j’écoute mon cœur, il te connaît par cœur
Les bla bla ne me font pas peur
Bla bla bla
JE PARDONNE
A. Hamond / C. Bayer Sager / P. Delanoë
Je pardonne à ce chien qui a mordu ma main
Et à tous les voleurs de grands chemins
Mais pas à toi, pas à toi
Je pardonne à la vie qui est parfois cruelle
Et à tous les caprices du ciel
Mais pas à toi, pas à toi
Tu n’as pas de circonstances atténuantes
Tu n’as même pas besoin d’avocat
Et je te condamne à une vie sans amour
Sans amour, sans amour
Sans rien, sans amour
Je pardonne à tous ceux qui m’ont fait de la peine
Et à tous ceux qui n’ont pour moi que haine
Mais pas à toi, pas à toi
Pour toi j’aurais tout quitté pour une ombre
Et je me suis retrouvée sans soleil
Car j’avais fait de toi le seul but de ma vie
Je t’aimais, je t’aimais
Tu étais pour moi le seul homme
Je pardonne à la vie cruelle
Et à tous les caprices du ciel
Mais pas à toi, pas à toi
Je serai pour toujours
Jusqu’à ton dernier jour
Le remords de ta vie
Oh, de ta vie
Je t’aimais, tu étais pour moi
Le seul homme
UNE BLONDE, UNE BRUNE
(Thunder in the Afternoon – M. Davis, R. Grimm, Y. Norman – adaptation Gilles Thibaut)
Qui met en bière un marin
C’est pas la mer, pas le vin
C’est une brune, c’est une blonde
Qui met en bière un paysan
C’est pas la bière, pas les champs
C’est une brune, c’est une blonde
Que la Terre soit carrée ou ronde
Elle ne tourne qu’autour d’une brune, d’une blonde
Pont
Hum ! Tournez, roulez
Les Casanova, les Roméo
Ha ! Tournez, tournez
Une brune, une blonde, c’est le chaos
Pour qui on grave un prénom
Dans un cœur ou sur un tronc
Pour une blonde, pour une brune
Que la Terre soit carrée ou ronde
Elle ne tourne qu’autour d’une brune, d’une blonde
Pont
Hum ! Tournez, roulez
Les Casanova, les Roméo
Ha ! Tournez, tournez
Une brune, une blonde, c’est le chaos
C’est toujours la même histoire
Dans tous les ports, tous les bars
Une brune et une blonde
Une blonde et une brune
Qui met en bière un marin
C’est pas la bière, pas le vin.
MON CIEL DE LIT
Under Cover Angel
Alan O’Day – adaptation : P. Billon, M. Mallory
Seule dans ma chambre, dans mon grand lit
J’entends une voix étrange, c’est l’ange de mes nuits
Il me dit « ne pleure pas et attends le jour »
Je ne vis que dans tes rêves et je suis l’amour
Et je dis oh !
Il répond ouh ! ouh ! oui
Dans mon ciel de lit
Dans le ciel de mon lit, il vient chaque nuit
Me parler d’un grand garçon, qui changera ma vie
Sous les couvertures, il me dit qu’un jour
Quelque part, quelqu’un pour moi
Sera enfin… l’amour
(Chœurs : l’amour)
Dans les yeux d’un garçon
Si tu me vois
(Chœurs : si tu me vois)
Ce sera vraiment celui-là qui t’aimera
Tu le reconnaîtras sans l’avoir vu
Il saura bien effacer tout le temps perdu
Et je dis oh !
Il me dit ouh ! ouh ! oui
Dans mon ciel de lit
Dans le ciel de mon lit, il vient chaque nuit
Me parler d’un grand garçon, qui changera ma vie
Sous les couvertures, il me dit qu’un jour
Quelque part, quelqu’un pour moi
Sera enfin… l’amour
(Chœurs : l’amour)
Mon histoire est finie, mes rêves aussi
L’ange qui dort près de moi a changé ma vie
Mais il n’a plus d’ailes, ni de robe d’or
Et je sens son cœur qui bat tout contre mon corps
(bis)
Et je dis oh !
Il répond ouh ! ouh ! oui
Dans mon ciel de lit
Et je dis oh !
Il répond ouh ! ouh ! oui
Dans mon ciel de lit
Dans le ciel de mon lit, c’est le paradis
J’ai pour moi un grand garçon, c’est l’ange de ma vie
Sous les couvertures, la porte fermée
L’amour est une aventure, qui pour nous va durer
Des nuits, des nuits, des nuits
PETIT RAINBOW
Summer Love Sensation
B. Martin / P. Coulter / adaptation : P. Grillet
Sous le ciel de la Californie
Je m’ennuie un peu trop de Paris
J’attendais seulement qu’il m’ait dit :
Sylvie reviens
Reviens, reviens, reviens
J’ai envie de changer de décor
Pas de valises et surtout pas de remords
J’appelle un taxi
Je pars pour l’aéroport
J’ai fait tatouer sur ma peau, dans le creux de mon dos
Un petit rainbow
Et j’ai écrit nos deux noms en dessous pour lui faire un joli cadeau
J’ai gravé là sous mon cœur les sept lettres en couleur du mot bonheur
Sans oublier d’effacer pour toujours
Tous mes chagrins d’amour
Même si les Texans sont très beaux
Ils ne vivent que pour le rodéo
J’aimerai toujours celui qui m’a dit :
Sylvie reviens
Reviens, reviens, reviens
Dans deux jours je vais te retrouver
J’espère que je n’ai pas trop, trop changé
J’appelle un taxi
Je pars pour l’aéroport
J’ai fait tatouer sur ma peau, dans le creux de mon dos
Un petit rainbow
Et j’ai écrit nos deux noms en dessous pour lui faire un joli cadeau
J’ai gravé là sous mon cœur
Les sept lettres en couleur du mot bonheur
Sans oublier d’effacer pour toujours
Tous mes chagrins d’amour

ARRETE DE RIRE
Sail on
P. Harrywarren / J.-M. Rivat
Arrête de rire, arrête
Arrête de rire, je t’aime
Quitte la vie que tu mènes
Dans la fumée d’une étrange cigarette
Près d’une fille qui n’a plus toute sa tête
Tu vis dans une fête
Où l’on aime que la nuit
Dans une vie d’opérette
Un faux paradis
Arrête de rire, arrête
Arrête de rire, je t’aime
Quitte la vie que tu mènes
Regarde c’est le jour
Dans ta chambre ça tourne
Ton lit, tes divans
Sont des sables mouvants
Tes amis sont partis, tu es seul
Y’a plus d’fête
Et la voix que tu entends
C’est la tienne dans ta tête
(refrain)
JE VIVRAI POUR DEUX
M. Mallory / M. Benois
Je caresse des doigts l’endroit où tu posais ta tête
Le jour à peine né entrait par la fenêtre ouverte
Ma vie commence ainsi chaque matin sans toi
Et je fais de mon mieux pourtant
Je ne m’habitue pas
J’essaie de dire les mêmes mots, de faire les mêmes gestes
Dans cette vie qui n’est plus pour moi qu’une île déserte
Et je remets la robe blanche que tu aimais
Et en fermant les yeux je peux te sentir là tout près
Refrain :
Je vivrai pour nous deux, je vivrai pour toi
Notre amour, notre vie en rêve
Je tisserai mes jours
Tout autour de toi
Je vivrai mon amour que pour toi
Je vivrai pour deux, les nuits et les jours
J’inventerai tes mots, tes gestes
Je ne serai plus seule, nous serons toujours deux,
Je vivrai notre amour pour nous deux
Je vois des ronds dans l’eau où tu ne jettes plus de pierres
Le soleil et le vent sont tes mains sur ma robe claire
Puis j’écoute ton rire caché dans le lit du ruisseau
Et dans mes rêves, je retrouve le goût de ta peau
(Refrain)
LES RENDEZ-VOUS EN SECRET
Il venait parfois rejoindre Alice au bar des Acacias
Déposant un peu de sa détresse dans le creux de ses bras
Puis un jour, lassé de ses caresses, il n’est plus revenu
Inutile de questionner Alice, elle ne s’en souvient plus
Il est loin le temps des rendez-vous en secret
Ce n’est plus désormais qu’un vieux souvenir
Un serment, un mot d’amour font une ballade pour deux sourires
Il est loin le temps des rendez-vous en secret
Dans le cœur d’Alice, il y a place pour bien plus d’un amant
Quand son corps se lasse, son cœur se froisse
Meurtri par d’autres tourments
Sa fraîcheur d’enfant et sa candeur, que sont-elles devenues ?
Inutile de questionner Alice, elle ne s’en souvient plus
Il est loin le temps des rendez-vous en secret
Ce n’est plus désormais qu’un vieux souvenir
Un serment, un mot d’amour font une ballade pour deux sourires
Il est loin le temps des rendez-vous en secret
Quelquefois, Alice jette un regard sur sa destinée
Cherchant les dimanches, les jours de joie, les moments de gaieté
Mais quand le passé remonte enfin, la vitre est embuée
Inutile de questionner Alice, elle a tout oublié
Il est loin le temps des rendez-vous en secret
Ce n’est plus désormais qu’un vieux souvenir
Un serment, un mot d’amour font une ballade pour deux sourires
Il est loin le temps des rendez-vous en secret
Il est loin le temps des rendez-vous en secret
Ce n’est plus désormais qu’un vieux souvenir
Un serment, un mot d’amour font une ballade pour deux sourires
Il est loin le temps des rendez-vous en secret
PROFITES-EN
Benoît Kaufman, Freddy Meyer, Pierre Billon
Tu ne verras pas le late late show
Je sais bien que c’est un drame
Ton lit est bien plus beau
Profites-en, mon enfant
(chœur : profites-en, ça n’a qu’un temps)
Les larmes qui coulent de tes grands yeux bleus
Vont tout droit vers l’océan
L’océan des enfants
Profites-en ! Ça n’a qu’un temps
(chœur : profites-en, ça n’a qu’un temps)
Tu vas grandir plus haut que les murs
Derrière lesquels se cachent les grands
Tu vas grandir plus haut que le ciel
Mon enfant, profites-en
Ça n’a qu’un temps, profites-en !
Tu roules comme un fou sur ton skate-board
Et tu me fais mourir de peur
Tu dis : maman, moi je suis le meilleur
Profites-en, mon enfant
(chœur : profites-en, ça n’a qu’un temps)
Les chagrins de jouet gros comme un cœur
Tu les oublies dès que tu fermes les yeux
Tes rêves ont la couleur du bonheur
Profites-en, mon enfant
(chœur : profites-en, ça n’a qu’un temps)
Tu vas grandir plus haut que les arbres
Et décrocher le titre d’homme
Tu vas sortir et parler des femmes
Mais tout de suite, il faut que tu dormes, dormes, dormes
Profites-en ! Ça n’a qu’un temps
Tu vas grandir plus haut que les arbres
Et décrocher le titre d’homme
Tu vas sortir et parler des femmes
Mais tout de suite, il faut que tu dormes, dormes, dormes
Profites-en, ça n’a qu’un temps
Tu vas grandir plus haut que les arbres
Et décrocher…
LES VOLETS BLEUS
M. Mallory / E. Vartan – du show TV « Dancing Star » – 1977
Il neigeait très fort ce jour-là et moi, j’avais le cœur lourd.
Mes parents, mes amis qui m’accompagnaient à la gare me faisaient mille recommandations.
Je partais pour Paris.
Et il fallait absolument que j’y réussisse si je voulais les retrouver un jour.
Je quitte ma maison, mon village,
Mes parents et puis tous mes amis, mais
J’aurai dans le cœur leurs visages
Tout le reste de ma vie.
Il neigeait sur le quai de la gare
Et dans mon cœur il faisait si froid, mais
Le train s’en allait et l’histoire
De ma vie commençait.
Je n’oublierai jamais les volets bleus de là-bas
Et le temps du muguet et le printemps de chez moi.
Si on n’avait presque rien, ensemble on était bien.
Je reverrai toujours la maison que j’habitais,
Ce jardin dans la cour, rempli de tous mes secrets,
La neige et puis les troïkas, c’est déjà loin tout ça.
Je voyais le mouchoir de ma mère
Perdu dans la fumée au bout du quai, et
Le grand chapeau noir de mon père
Qui pour pleurer se cachait.
Pour eux j’irai chercher cette gloire,
Pour eux qui m’ont donné tant et tant, et
Je garde caché sous mes nattes
Le peu d’argent qu’ils avaient.
Je n’oublierai jamais les volets bleus de là-bas
Et le temps du muguet et le printemps de chez moi.
Si on n’avait presque rien, ensemble on était bien.
Je reverrai toujours la maison que j’habitais,
Ce jardin dans la cour rempli de tous mes secrets,
La neige et puis les troïkas, c’est déjà loin tout ça.
Je n’oublierai jamais…
DOUCE MISERE
M. Mallory / E. Vartan
Ici la solitude est ma seule amie
C’est l’hiver dans mon cœur à Paris
J’ai peur d’être seule et je me sens perdue
Dans la ville, dans la foule et les rues
J’ai besoin d’un sourire, d’une main dans la mienne
Qui m’emmène
Et vienne à mon secours
Oh j’attends chaque jour un ami, quelque chose
Et quelqu’un qui ressemble à l’amour
Je suis l’étrangère qui ne compte pas
L’inconnue que personne ne voit
Je veux m’en aller, retourner chez moi
Vers la douce misère d’autrefois
J’ai besoin d’un sourire, d’une main dans la mienne
Qui m’emmène
Et vienne à mon secours
Et j’attends chaque jour un ami, quelque chose
Quelqu’un qui ressemble à l’amour
IL Y A DEUX JOURS QUE JE SUIS A PARIS
(F.MALLET-JORRIS/M.GRISOLIA/M.P.BELLE – DU SHOW TV « DANCING STAR » – 1977
Adieu, les bouquins ennuyeux
Adieu, sandwichs coupés en deux
Nous aurons des robes en lamé
Si belles pour aller danser
Mais nous n’y sommes pas arrivées.
Commence par changer ton vestiaire
Emprunte les jupes de ta grand-mère (oh non !)
Enfile des shorts en plein hiver
Fais teindre tes cheveux en vert
Tu crois que c’est ce qu’il faut faire ?
Mais de quoi est-ce que j’aurai l’air ?
Tu peux me croire, je sais c’que j’dis :
Y’a un mois que j’suis à Paris
Refrain :
Vivre à Paris, c’est la vie à l’envers
Le grand chic c’est de faire un choc
Il faut tout savoir et faire le contraire
N’ayons pas le trac, c’est du toc.
Change aussi ton vocabulaire (ah, bon ?)
Adieu nuances, adieu manières (oh, oh oh !)
Il faut dire que tout est super (comment ?)
Super, extra, super, super
Je vais changer de vocabulaire
En tous cas ça n’coûtera pas cher
J’ai bien compris ce que tu dis
Y’a deux jours que j’suis à Paris
Et bien plus tard, quand nous s’rons stars…
Adieu nos petits géraniums
Quand nous chant’rons au Palladium
Adieu, le réchaud à pétrole
Quand nous s’rons à Carnegie Hall
Mais nous n’sommes pas encore des idoles
Une fois qu’on a les bonnes adresses
On est déjà du show-business (oh ? oh non !)
On tutoie les gens du métier (j’te crois pas !)
Avant d’les avoir rencontrés.
Il faut s’faire voir aux grandes premières
Passons par la porte de derrière
Tu vois, j’ai déjà tout compris
Y’a deux jours que j’suis à Paris
Refrain
Ça nous prendra quelques semaines
On s’ra les stars, on s’ra les reines
On changera de Rolls tous les jours
On vivra de folles amours.
Au fond, c’est pas si compliqué
C’est comme si c’était déjà fait
Mettons vite nos bigoudis
Nous allons conquérir Paris (oh oui !)
Nous allons conquérir Paris
Nous allons conquérir Paris
Paris Paris, Paris Paris, Paris Paris, Paris Paris, Paris. Paris. Paris.
LA FOURMI ET LA CIGALE (AVEC CARLOS)
M. Mallory / E. Vartan
Carlos
Dis-moi jolie cigale
Où t’en vas-tu comme ça ?
Sylvie
Hum je vais vers le midi
Comme tu vois
Mais toi chère fourmi
Que fais-tu donc ici ?
Carlos
Je construis l’autoroute de New-York à Paris
Sylvie
Ah
Carlos
Tu vas dans le midi
Dis, que vas-tu y faire ?
Tu sais très bien qu’après l’été
Il y a toujours l’hiver mon vieux
Sylvie
Oui je vais chanter tout l’été
Dans une boîte à Saint-Tropez
Je crois que j’ai un tube
Et je vais enregistrer
Et je deviendrai vedette
Je ferai la conquête
Même des États-Unis
Voilà chère fourmi
Carlos
Mais quand reviendra l’hiver
Dis-moi que vas-tu faire ?
Tu vas danser le ventre creux
Devant ton frigidaire
Sylvie
Oh sûrement pas
Carlos
Si tu n’as besoin de rien
Tu sais où me trouver
La Fontaine te l’a bien dit
Je n’ai rien à donner mon vieux
Sylvie
Oh quel grippe-sou !
Carlos
Rien du tout, je n’donne même pas l’heure
Pas l’heure je donne
Dis-moi jolie cigale
Et ça vient tout toi
Sylvie
Oh oui je reviens du midi
Ça a marché comme tu vois
Mais toi chère fourmi
Tu es toujours ici ?
Carlos
Je finis l’autoroute, je travaille jour et nuit
Sylvie
Oh ma pauvre
Carlos
D’accord pour le midi
Tu as fait des affaires
Mais l’été est fini
Et c’est bientôt l’hiver
Sylvie
Oh ça m’est égal
Je vais tourner un film à Hollywood avec Brando
J’ai eu deux disques d’or et la une de tous les journaux
Et me voilà vedette
Et j’ai fait la conquête
Même des États-Unis
Voilà chère fourmi
Carlos
La conquête des États-Unis, là
Qu’est-ce qu’elle me raconte, là ?
Elle a réussi, là
Elle m’emmène en bateau, là
Je travaille…
Dis-moi jolie cigale
Est-ce ton avion à toi, là, toi-même ?
Sylvie
Oui, il est à mon mari
Le roi du chocolat
Mais toi chère fourmi
Tu es toujours ici ?
Carlos
J’ai fini l’autoroute, je travaille à Roissy
Sylvie
Oh
Carlos
Raconte-moi comment tu as changé l’histoire
Moi qui l’ai lue cent fois
Je ne peux pas y croire
Sylvie
Eh bien moi je chante toujours
J’ai l’amour et la gloire
Mais voilà je suis chère
Et j’accumule les milliards
J’ai chaud car en hiver
Je vais à Taïhti
Dans mon île privée
Oh voilà chère fourmi
Carlos
Je bosse comme une fourmi
Du lundi au lundi
Avec ma pelle j’en bave trop pour quelques économies mon vieux
La Fontaine m’a bien eu
Et dire que je l’ai cru mon vieux
Je vais chanter aussi
Et puis tant pis pour lui
Sylvie
Oh oui
Carlos
Oh mais si je vois La Fontaine, là
Je vais lui faire une fête, mon vieux
Pour m’avoir fait croire à moi-même, la fourmi, là
Une histoire aussi bête
Oh qu’elle est bête l’histoire, là
Sylvie
Allez viens chère fourmi !
JE VOUS AIME (AVEC JACQUES REVAUX)
(M. Mallory / E. Vartan)
Jacques Revaux
J’ai oublié les mots de ma chanson
Et ma guitare à la maison
Sylvie
Chantez-moi au moins le premier couplet
Et je vous dirai si ça me plaît
Jacques Revaux
Je vous aime
C’est fou comme je vous aime
C’est idiot mais vrai quand même
Je ne me souviens de rien de plus
Mais…
Sylvie
Je vous aime
Vous avez dit ?
Jacques Revaux
Je vous aime
Sylvie
Je vous aime
Oh c’est très joli, je vous aime
Et on ne me l’a jamais dit avant vous
Jacques Revaux
Je vous écrirai des chansons d’amour
J’y mettrai tout mon cœur
Sylvie
Oh je vous attendais depuis si longtemps
Je peux vous dire maintenant
Je vous aime
Vous avez dit… oh j’n’m’en souviens plus
Jacques Revaux
Je vous aime
Sylvie
C’est très joli, je vous aime. Et puis ?
Sylvie et Jacques Revaux
Je ne me souviens de rien de plus
Mais…
Sylvie
Je vous aime
Jacques Revaux
Je vous aime
Sylvie
Oh oui, c’est vrai
Jacques Revaux
C’est fou comme je vous aime
Sylvie et Jacques Revaux
C’est très joli, je vous aime
On ne me l’a jamais dit avant vous
Sylvie
Oh oui
Jacques Revaux
Je vous aime
Sylvie et Jacques Revaux
C’est fou comme je vous aime
C’est très joli, je vous aime
On ne me l’a jamais dit avant vous
Sylvie
Oui, c’est vrai
QUIPROQUOS
(avec Jean-Claude Brialy – M. Mallory / E. Vartan)
Jean-Claude Brialy
Ne vois pas que l’impresario en moi
Je suis un homme, je ne suis de bois
Et j’ai aussi un cœur qui souffre quelques fois
À cause de toi
Sylvie
Oh sugar daddy, je t’aime bien aussi
Et je suis très fière d’être ton amie
Oh toi qui as fait de moi tout ce qu’enfin je suis
Je te dis merci
Jean-Claude Brialy
J’avais vu la vedette que tu serais
Je n’ai pas vu la femme que tu étais
Tu as besoin d’un homme et je suis près de toi
Pourquoi pas moi ?
Sylvie
Toi ?
Oh ce que tu dis me touche énormément
C’est beau la pureté des sentiments
Mais tu sais, j’ai mon cœur
Très occupé ailleurs
À tout à l’heure
Bye bye !
DANCING STAR
E. Vartan / M. Mallory
J’ai vu tous les films de Fred Astaire
Gene Kelly qui dansait sous la pluie
Judy Garland et Ginger Rogers
La danse était toute ma vie
Et je m’imaginais dancing star
À New York, à Broadway ou Paris
C’était toujours la même histoire
Et je rêvais toutes les nuits
Dancing star, dancing star
J’entrais en dansant dans l’histoire et puis j’étais la gloire
D’Hollywood Boulevard
Dancing star, dancing star
Tous les producteurs m’assiégeaient en m’offrant des milliards
Pour tourner mon histoire
Les musiques étaient de Gershwin
Sinatra ne chantait qu’avec moi
La Fox et puis la Metro Goldwyn
Se disputaient tous mes contrats
Dancing star, dancing star
C’est ma vie, mon titre de gloire pour un soir
Me voilà dancing star
Dancing star, dancing star
C’est un rêve qui est devenu une réalité
Et je veux y croire
Dancing star, dancing star
C’est ma vie, mon titre de gloire pour un soir
Dancing star
CET INSTANT EST A MOI
E. Vartan / M. Mallory
Voilà, cet instant est à moi
Voilà, et tout commence là
Ce soir est un autre matin
J’ai peur… mais je suis bien
Voilà, ce moment m’appartient
Le temps s’arrête entre mes mains
J’y crois et je rêve à la fois
Cet instant… il est à moi
Voilà, aujourd’hui c’est mon tour
C’est comme un rendez-vous d’amour
J’ai su qu’arrivera mon heure un soir
Et c’est ce soir !
Voilà, j’ai envie de chanter
C’est vrai, j’ai envie de danser
Pourtant je veux partager tout
Ce soir, avec vous
Les projecteurs ou les soleils fantastiques
Allumez-vous, éclairez tout
Les musiciens, magiciens de la musique
Jouez encore, encore encore plus fort !
Et voilà, ce jour est arrivé
Pour moi, le rideau s’est levé
Hier, ce n’est que du passé
Et demain, je verrai bien
Tous les danseurs avec vos gestes magiques
Étonnez-moi, enchantez-moi
Dansez dansez, faites vivre la musique
Emmenez-moi et dansez avec moi
Et voilà, ce moment m’appartient
Le temps s’arrête entre mes mains
J’y crois et je rêve à la fois
Cet instant, il est à moi !
À moi !
NE PARS PAS COMME ÇA
DON’T LEAVE ME THIS WAY
K. Gambel / C. Gilbert / L. Huff / M. Mallory
Ne pars pas comme ça
Je vais mourir
Sans le soleil de ton sourire
Oh non
Ne pars pas comme ça
Fais-moi l’amour
Encore une fois
La dernière fois
Non, ne pars pas comme ça
Fini !
J’ai vécu le meilleur et le pire aussi
Et mon corps ne sait plus quoi faire de mon cœur
Je n’ai plus envie de rien et j’ai peur
Reste encore une heure oh oui je t’en prie
Ne pars pas comme ça
Je vais mourir
Sans le soleil de ton sourire
Non, ne pars pas comme ça
Non non non non
Ne pars pas comme ça
Non c’est impossible
Je ne peux y croire
Laisse-moi l’espoir
Non ne pars pas comme ça
Fini !
Je n’ai plus rien à dire et tout est fini
Je n’existe plus tu as tout détruit
Reste encore une heure oh oui je t’en prie
Reste encore un peu
Attends attends
Reste encore un peu
Laisse-moi l’espoir
Reste encore un peu oui je t’en prie
Je ne peux pas croire que tout est fini
Je ne veux pas croire que tout est fini
Loin de toi
Tout est fini
Et sans toi
Toute ma vie
Oh loin de toi
Tout est fini
Oh reste
Notre amour ne peut pas mourir
Oh reste
Notre amour ne peut pas mourir
Ne pars pas comme ça, oh non
Ne pars pas comme ça
Ne pars pas !
TOUT LE BAZAR
Carter / Stillman / T. Mac Guiness / G. Thibaut
Come on babe
Dans le show biz by night
Et tout l’bazar et tout l’bazar !
Les discos, les clubs privés, les boîtes
Et tout le bazar et tout l’bazar
J’ai une chanson pour toi
J’ai le rôle de ta vie
Je t’envoie un contrat
On fait fifty-fifty
C’est du gros baratin
Mais ça fait tell’ment d’bien
Pour tout l’ba-zar…
Les play boy, les « je plais », les minets
Et tout l’bazar et tout l’bazar
Les « on s’appelle, on se fait une bouffe ok ? »
Et tout l’bazar et tout l’bazar
Mais nous on va danser à user nos souliers
Et au petit matin on ira se coucher
On aura tout le jour
Pour dormir et puis pour… tout l’ba-zar…
Oh ! Tu as vu celui-là ? C’est un chanteur connu
C’est beau la gloire !
Oh ! Celle-là avait complètement disparu
Dans tout l’bazar
Oh ! Ça c’est le show du show biz, oh !
Et tout le monde se déguise bizarre
Vous avez dit bizarre ?
Et tout l’ba-zar.
Au fond je suis comme un poisson dans l’eau
Dans tout c’bazar ! et tout l’ bazar !
J’ai des amis sympas et rigolos
Dans tout c’bazar et tout l’ bazar !
J’ai beau dire et beau faire
Dans le fond je suis fière d’en faire un peu partie
De les aimer aussi
Ces gens un peu bizarres, les inconnus, les stars
Et tout l’ba-zar
Oh ! On va danser et puis on va draguer
Dans tout l’bazar
Oh ! On va nous prendre pour des gens du métier
Et tout l’bazar
Oh ! C’est bien le show du show biz, oh !
Nous aussi on sait s’déguiser les filles
Et sembler bizarre
Dans tout… l’bazar.
PHOTO
E. Vartan / M. Mallory
Quand je n’étais qu’un bébé rose
Moi j’avais déjà pris la pose
Ma première dent
Mes premiers pas
« Qu’elle est jolie !
Ne bougeons pas ! »
Alors ? photo !
Déjà, photo !
Souris et tiens-toi comme il faut
Regarde ici le p’tit oiseau
Avec tata, avec tonton
Anniversaire et communion
Encore photo !
Clic clac, photo !
Souvenirs sur papier glacé
Figés dans leur éternité
Sourire jauni et démodé
Tout ce qui reste du passé
Photo, photo !
Jolies photos
Mon général, mon président
Voulez-vous couper le ruban
Dieu qu’ils sont grands oh ! oui !
Dieu qu’ils sont beaux oh ! oui !
Nos militaires (oh ! oui !) et leurs drapeaux
Alors, photo !
Clic clac ! photo !
Les vaincus avec les vainqueurs
Y’en a qui rient, d’autres qui pleurent
Il a gagné ! Il est premier !
De gros baisers, un gros bouquet
Alors ? photo !
Clic clac, photo !
Souvenirs sur papier glacé
Figés dans leur éternité
Sourire jauni et démodé
Tout ce qui reste du passé
Photo, photo !
Jolies photos
Sylvie par ci, Sylvie par là
Au moindre geste, au moindre pas
Même si je suis décoiffée
Jusque dans mon café au lait
Toujours, photo !
Clic clac, photo !
Dans ma baignoire ou dans mon lit
L’œil d’un objectif me poursuit
Pour les disques et pour les journaux
Après le show et les bravos
Encore photo !
Toujours photo !
Belles photos !
Clic clac, photo !
JE SUIS NEE DANS UNE VALISE
E. Vartan / M. Mallory
Tous les chemins de mes chansons
M’ont emmenée loin de ma maison
Où va ce train, et cet avion
Dans quel pays ma vie m’entraîne ?
Tous les chemins de mon destin
Partent d’une gare dans le matin
Avec décors d’aéroports
Et le cafard des au revoir
Je suis née dans une valise
Je n’ai pas de terre promise
Et quand l’amour me fait signe
J’ai mon cœur à la consigne
J’ai ma maison dans mes malles
C’est mon hôtel trois étoiles
Je voyage comme je respire
J’aime partir mais revenir
Tous les bateaux ont leur port
Alors moi, j’ai jeté l’ancre ici
Pour les tempêtes qui font ma vie
Mon cœur a choisi ce pays
Je suis née dans une valise
Je n’ai pas de terre promise
Et quand l’amour me fait signe
J’ai mon cœur à la consigne
J’ai ma maison dans mes malles
C’est mon hôtel trois étoiles
Je voyage comme je respire
J’aime partir mais revenir
J’habite dans mes bagages
Je suis un oiseau sans cage
Je ferai mon nid un jour
Quand je retrouverai l’amour
