LE BLEU DE LA MER NOIRE
(CLARIKA / JEAN-JACQUES NYSSEN)
ON A REJOINT L’ESTUAIRE
ET BRAVE LES SANGLOTS
DU CIEL ET SES COLERES
ON A EU PEUR, ON A EU CHAUD
IL EN A PLU DES COUPS
ON A TENU LA BARRE
PARCE QU’ON SAVAIT QU’AU BOUT
BRILLAIT LE BLEU DE LA MER NOIRE
COMME UN ACCROC A L’HIVER
QUAND L’AZUR NOUS ETREINT
SUR LE FIL DE LA RIVIERE
EMPORTE NOS CHAGRINS
ON A VU L’AMOUR EN FUITE
S’EN REVENIR A LA NAGE
COMME L’ETE QUI PALPITE
APRES LE VENT, LES ORAGES
ON A DANSE SOUS LA PLUIE
CHANTE LE FEU, L’ESPOIR
PARCE QUE DERRIERE LE GRIS
IL Y A LE BLEU DE LA MER NOIRE
COMME UN ACCROC A L’HIVER
QUAND L’AZUR NOUS ETREINT
SUR LE FIL DE LA RIVIERE
EMPORTE NOS CHAGRINS
IL Y A DE L’OR PLEIN NOS MALLES
SI TU SAVAIS, SI TU SAVAIS
PERDUS AU FOND DE LA CALE
QU’ILS PRENNENT L’EAU NOS REGRETS
PLUS RICHE A CHAQUE ESCALE
OÙ J’APPELLE TON NOM
CAPITAINE SANS BOUSSOLE
SOLIDE SUR LE PONT
JE REJOINDRAI L’ESTUAIRE
JE BRAVERAI LES SANGLOTS
DU CIEL ET SES COLERES
J’AURAI UN PEU PEUR, UN PEU CHAUD
OUI IL PLEUV’RA DES COUPS
ET JE TIENDRAI LA BARRE
PARCE QUE JE SAIS QU’AU BOUT
BRILLERA LE BLEU DE LA MER NOIRE
SOUS LE GIVRE DEPOSE
DANS LES PLIS DE MA MEMOIRE
JE SAIS QUE JE TROUVERAI
LE BLEU DE LA MER NOIRE
TOUT BAS TOUT BAS
(ULYSSE MANHES / LEONARD LASRY)
ON DIT PARFOIS TOUT BAS TOUT BAS
QUE TOUS NOS AMOURS D’ICI-BAS
SONT DES COMBATS PERDUS D’AVANCE
QU’ON PASSE DE CHARYBDE EN SCYLLA
ON DIT SOUVENT TOUT BAS TOUT BAS
QU’SITOT QU’ON EST PRIS DANS DES BRAS
L’AMOUR S’ENFUIT DANS NOS CARESSES
QUE TOT OU TARD L’AUTRE S’EN VA
L’AMOUR A SES LEURRES
SES ERREMENTS SES ERREURS
SES PROMESSES D’AILLEURS
QUI BERCENT NOS COEURS
ON DIT PARFOIS TOUT BAS JE CROIS
QUAND LES ANNEES ONT FAIT LEUR OEUVRE QU’ON Y CROIT PLUS, QU’ON Y CROIT PAS
QUE SOUS LA ROCHE IL Y A COULEUVRE
ON DIT PARFOIS DU BOUT DES LEVRES
QUE QUAND ON S’AIME DU BOUT DES DOIGTS
C’EST QUE L’ON SUCCOMBE A UN REVE
ET QU’UN JOUR ON EN REVIENDRA
L’AMOUR A SES LEURRES
SES ERREMENTS SES ERREURS
SES RIVES DU BONHEUR
OÙ S’ECHOUENT NOS COEURS
TU DIS PARFOIS TOUT BAS TOUT BAS
QU’UN JOUR OU L’AUTRE TU PARTIRAS
CES MOTS TU LES AS DIT CENT FOIS
EN T’ENDORMANT TOUT CONTRE MOI
LA VIE C’EST UN PEU COMME CA
PARFOIS ELLE AVANCE PAS A PAS
PARFOIS ELLE TIRE A HUE A DIA
ET SOUVENT ON N’EN REVIENT PAS
LES VENTS CONTRAIRES
(JOSEPH D’ANVERS)
UNE DERNIERE BALADE DANS LA BAIE
LE DERNIER REFRAIN DE L’ETE
L’HOTEL DERRIERE NOUS A FERME
L’OCEAN LOIN S’EST RETIRE
TA PEAU SUR MA PEAU N’IRA PLUS
TA MAIN DANS LA MIENNE S’EST PERDUE
NOS RIRES INSOUCIANTS SE SONT TUS
JE M’EN VAIS COMME JE SUIS VENUE
ET DANS LES SOIRS D’HIVER, LES TEMPETES, LES VENTS CONTRAIRES
MOI JE FERME LES YEUX
ET JE PENSE A TOI
ET DANS LES SOIRS D’HIVER, LES TEMPETES, LES VENTS CONTRAIRES
MOI JE FERME LES YEUX
ET JE PENSE A TOI
DANS LE SABLE NOS TRACES EPHEMERES
TON PARFUM FLOTTE ENCORE DANS L’AIR
IMMOBILE SOUS LE BELVEDERE
JE PLEURE NOS AMOURS PASSAGERES
ET DANS LES SOIRS D’HIVER, LES TEMPETES, LES VENTS CONTRAIRES
MOI JE FERME LES YEUX
ET JE PENSE A TOI
ET DANS LES SOIRS D’HIVER, LES TEMPETES, LES VENTS CONTRAIRES
MOI JE FERME LES YEUX
ET JE PENSE A TOI
DROIT VERS L’HORIZON J’AI MARCHE
PAS UNE FOIS JE N’ME SUIS RETOURNEE
LE VENT DOUCEMENT S’EST LEVE
ET LES IMMORTELLES ONT FANE
DANS L’ARRIERE-SAISON DESERTEE
DE CETTE VILLE OÙ JE T’AI AIME
ET DANS LES SOIRS D’HIVER, LES TEMPETES, LES VENTS CONTRAIRES
MOI JE FERME LES YEUX
ET JE PENSE A TOI
ET DANS LES SOIRS D’HIVER, LES TEMPETES, LES VENTS CONTRAIRES
MOI JE FERME LES YEUX
ET JE PENSE A TOI
MOI JE PENSE A TOI
OUI JE PENSE A TOI
JE T’AIME
ON S’AIME ENCORE, MAIS AUTREMENT
(ERIC CHEMOUNY / MICHEL AMSELLEM)
UN RENDEZ-VOUS, DES MOTS INTIMES
UNE APRES-MIDI DE PRINTEMPS
DES MAINS TREMBLANTES QUI DEVINENT
UNE PEAU DOUCE, UN CORPS BRULANT
UN BOUQUET DE FLEURS D’EGLANTINES
UN MARIAGE EN NOIR ET BLANC
UN PHOTOGRAPHE, UNE LIMOUSINE
LES LARMES DE JOIE DES PARENTS…
SI NOS SOUVENIRS SONT LES MEMES
C’EST QU’ON N’EST PAS SI DIFFERENTS
LA PREMIERE FOIS QU’ON DIT JE T’AIME
ÇA NE LAISSE PAS INDIFFERENT…
SI NOS SOUVENIRS NOUS RELANCENT
COMME LA FIEVRE DANS LE SANG
C’EST QU’AU-DELA DE LA DISTANCE
ON S’AIME ENCORE, MAIS AUTREMENT…
UN 33 TOURS SUR LA PLATINE
UNE CHANSON SUR TOI ET MOI
UNE MONTEE D’ADRENALINE
L’UN CONTRE L’AUTRE, AU CINEMA… UNE CARTE POSTALE D’ARGENTINE
RETROUVEE DANS UN AGENDA
UN SAC A DOS, UN VIEUX BLUE JEAN
TANT DE CHOSES QUI NE S’OUBLIENT PAS…
SI NOS SOUVENIRS SONT LES MEMES
C’EST QU’ON N’EST PAS SI DIFFERENTS
LA PREMIERE FOIS QU’ON DIT JE T’AIME
ÇA NE LAISSE PAS INDIFFERENT…
SI NOS SOUVENIRS NOUS RELANCENT
COMME LA FIEVRE DANS LE SANG
C’EST QU’AU-DELA DE LA DISTANCE
ON S’AIME ENCORE, MAIS AUTREMENT…
DES JOURS D’IDEAL OU DE SPLEEN
NE RESTENT QUE LES BONS MOMENTSv UN BAISER AU GOÛT GRENADINE
LE PREMIER SOURIRE D’UN ENFANT…
LA PREMIERE FOIS QU’ON DIT JE T’AIME
ÇA NE LAISSE PAS INDIFFERENT…
SI NOS SOUVENIRS NOUS RELANCENT
COMME LA FIEVRE DANS LE SANG
C’EST QU’AU-DELA DE LA DISTANCE
ON S’AIME ENCORE, MAIS AUTREMENT…
ON S’AIME ENCORE, MAIS AUTREMENT…
AVEC TOUS CES NE ME QUITTE PAS
(ELISA POINT / LEONARD LASRY)
AVEC TOUS CES NE ME QUITTE PAS
ON NE REPOUSSE PAS LE DANGER
ON L’INVITE SOUDAIN AU PLUS PRES
ET L’ON A PEUR DE CE QU’ON VOIT
AVEC TOUS CES NE ME QUITTE PAS
ON A FAIT FUIR TOUS LES SOLEILS
L’AMOUR QUI N’EN REVENAIT PAS
EST REPARTI VERS D’AUTRES MERVEILLES
L’INSTANT OÙ LE CŒUR BAT N’EST DEJA PLUS PRESENT
SAUF LE CHAUD ET FROID DE CE QUE L’ON RESSENT
ET LA VAGUE IMPRESSION D’ETRE TOUJOURS EN SURSIS
ENTRE DEUX ILLUSIONS LE JOUR ET LA NUIT
LA NUIT
AVEC TOUS CES NE ME QUITTE PAS
ON FINIT SEUL ALORS TAIS-TOI
OUBLIE LA CHUTE LIBRE DE MES BRAS
LE PIANO LEGER DE TES DOIGTS
AVEC TOUT CE QUE L’ON A PAS
ON SEDUIT PARFOIS, ON DEÇOIT
NOUS SOMMES LE REGARD OU LA VOIX
DE CE QUE L’ON NOUS REPROCHERA
L’INSTANT OÙ LE CŒUR BAT N’EST DEJA PLUS PRESENT
SAUF LE CHAUD ET FROID DE CE QUE L’ON RESSENT
ET LA VAGUE IMPRESSION D’ETRE TOUJOURS EN SURSIS
ENTRE DEUX ILLUSIONS LE JOUR ET LA NUIT
LA NUIT
L’INSTANT OÙ LE CŒUR BAT N’EST DEJA PLUS PRESENT
SAUF LE CHAUD ET FROID DE CE QUE L’ON RESSENT
ET LA VAGUE IMPRESSION D’ETRE TOUJOURS EN SURSIS
ENTRE DEUX ILLUSIONS LE JOUR ET LA NUIT
LA NUIT
AVEC TOUS CES NE ME QUITTE PAS
ON NE REPOUSSE PAS LE DANGER
ON L’INVITE SOUDAIN AU PLUS PRES
ET L’ON A PEUR DE CE QU’ON VOIT
ALORS NE ME QUITTE PAS !
MERCI POUR LE REGARD
(ELISA POINT / LEONARD LASRY)
DANS L’APRES SEPTEMBRE
CET AMOUR FLOTTANT
LA CLE D’UNE CHAMBRE
CE POIDS MORT SI VIVANT
UNE VESTE SUR LES EPAULES
AVEC LA NUIT QUI AVANCE
CET ESPOIR A RETROUVER
DEMAIN DE PREFERENCE
MERCI POUR LE REGARD
JE ME SENTAIS SEULE CE SOIR
MARCHONS UN PEU DANS LA NUIT
LOIN DE LA FOULE ET DU BRUIT
DANS LA FRAICHEUR OUATEE
LES REVES SOUS-TITRES
DE MON CŒUR SANS PROJET
J’AIME LA VILLE A CETTE HEURE
LES PIECES VIDES LES RUES DESERTES
L’INTIMITE OFFERTE
DES TOILES D’EDWARD HOPPER
LE GRAND PALAIS POUR VOIR
LA SOLITUDE D‘UNE AUTRE FEMME
L’EXPOSITION MIROIR
DE NOS DERNIERS ETATS D’ÂMES
MERCI POUR LE REGARD
JE ME SENTAIS SEULE CE SOIR
MARCHONS UN PEU DANS LA NUIT
LOIN DE LA FOULE ET DU BRUIT
MERCI POUR CES QUELQUES PAS
JE M’ENNUYAIS AVEC MOI
A PART MOI A PART VOUS
PAS L’OMBRE D’UN RENDEZ-VOUS
LA SECONDE QUI S’ARRETE
LA MINUTE INFINIE
DITES-MOI QUE JE SUIS PRETE
POUR CE DOUX RALENTI
L’UN VERS L’AUTRE UN INSTANT
COMME EN APESANTEUR
ENTRE LES AILES DU TEMPS
SI PROCHES, SI LOIN DE NOS PEURS
MERCI POUR LE REGARD
JE ME SENTAIS SEULE CE SOIR
MARCHONS UN PEU DANS LA NUIT
LOIN DE LA FOULE ET DU BRUIT
DANS LA FRAICHEUR OUATEE
LES REVES SOUS-TITRES
DE MON CŒUR SANS PROJET
MERCI POUR LE REGARD JE ME SENTAIS SEULE CE SOIR
MERCI POUR LE REGARD
J’AIME VOS YEUX DANS LE NOIR
J’EMPORTERAI
(ELISA POINT / LEONARD LASRY)
J’EMPORTERAI TON REGARD
TES YEUX D’ON NE SAIT JAMAIS
POUR T’AIMER DANS LES MIROIRS
MEME SI C’EST A L’IMPARFAIT
J’EMPORTERAI LA PENSEE
QUI SAURA ME CONSOLER
QUAND TON ABSENCE FERA MAL
DANS CES NUITS EN MANQUE D’ETOILES
LE DESIR NOUS REVERA
SI LOIN DES AMOURS QU’ON QUITTE
ON TENDRA ALORS LES BRAS
C’EST COMME CELA QU’ON S’INVITE
J’EMPORTERAI DANS LE SOIR
TA SILHOUETTE ET TON RIRE
TON ENVIE DE ME REVOIR
AU-DELA DE L’AVENIR
J’EMPORTERAI LE MATIN
AVEC TON PREMIER REVEIL
SUR UNE PLAGE DE SABLE FIN
TU SORTIRAS DU SOMMEIL
J’EMPORTERAI SUR MA PEAU
LE PARFUM DE TA PRESENCE
EN SOUVENIR LE CADEAU
D’UNE PROCHAINE FOIS QUI S’ELANCE
ET TU ME RECHAUFFERAS
DE TOUS TES BAISERS SI FROIDS
ET JE REVIENDRAI A LA VIE
DANS LA PÂLEUR DE TON LIT
J’EMPORTERAI NOS CARESSES
DANS LEURS MANTEAUX DE TRISTESSE
LE SUPERFLU ET LES REGRETS
D’UNE PRIERE NON EXAUCEE
LE DESIR NOUS REVERA
SI LOIN DES AMOURS QU’ON QUITTE
ON TENDRA ALORS LES BRAS
C’EST COMME CELA QU’ON S’INVITE
J’EMPORTERAI SUR MA PEAU
LE PARFUM DE TA PRESENCE
EN SOUVENIR LE CADEAU
D’UNE PROCHAINE FOIS QUI S’ELANCE
QUI S’ELANCE
J’EMPORTERAI DANS LE SOIR
TA SILHOUETTE ET TON RIRE
TON ENVIE DE ME REVOIR
AU-DELA DE L’AVENIR
AU-DELA DE L’AVENIR
A DEUX PAS DE VOUS
(CLARA LUCIANI)
OUI JE VAIS BIEN
JAI UNE VIE REVEE
J’EN CONVIENS
MAIS QUELQUE PART
DANS UN COIN ISOLE
DE MON COEUR
J’AI CE REGRET QUI SOUVENT ME REVIENT
CETTE DOULEUR
C’EST RIDICULE CE RENDEZ-VOUS MANQUE
LE DESTIN EST FARCEUR
QUAND VOUS ME CHERCHIEZ PARTOUT
J’ETAIS LA, J’ETAIS LA
A DEUX PAS DE VOUS, A DEUX PAS DE VOUS
A DEUX PAS DE VOUS, A DEUX PAS DE VOUS
EST-IL TROP TARD
POUR RATTRAPER LE COUP
DITES-MOI
JE VOUS LAISSERAI CHOISIR L’HEURE ET LE JOUR,
JE VIENDRAI
C’EST LE MOMENT DE S’ATTRAPER LE COU,
SE TROUVER,
L’AMOUR REVE MOI J’EN AI PERDU LE GOUT,
SOYEZ VRAI !
VOUS QUI ME CHERCHIEZ PARTOUT,
JE SUIS LA, JE SUIS LA
A DEUX PAS DE VOUS, A DEUX PAS DE VOUS
A DEUX PAS DE VOUS, A DEUX PAS DE VOUS
VOUS QUI ME CHERCHIEZ PARTOUT , ME VOILA,
A DEUX PAS DE VOUS, A DEUX PAS DE VOUS
A DEUX PAS DE VOUS, A DEUX PAS DE VOUS
A DEUX PAS DE VOUS, A DEUX PAS DE VOUS
A DEUX PAS DE VOUS,
JE SUIS A DEUX PAS DE VOUS
UNE FILLE ATTEND
(ERIC CHEMOUNY / CHRISTOPHE CASANAVE)
ALLONGEE SUR UN BANC DE PIERRE
C’EST LA QU’UNE FILLE TUE LE TEMPS…
AUJOURD’HUI RESSEMBLE A HIER
LE CIEL IMMOBILE RESTE BLANC…
UNE FILLE ATTEND L’AMOUR
INLASSABLEMENT…
ELLE COMPTE LES HEURES ET LES JOURS
COMME ON ATTEND LE MIRACLE DU PRINTEMPS…
OH OH OH OH…
DE L’AMOUR ET DE SES MYSTERES
ELLE SAIT CE QU’EN DISENT LES ROMANS…
LES REVES DEFILENT SOUS SES PAUPIERES
LA FIEVRE GAGNE SON CORPS BRÛLANT…
UNE FILLE ATTEND L’AMOUR
INLASSABLEMENT…
ELLE COMPTE LES HEURES ET LES JOURS
COMME ON ATTEND LE MIRACLE DU PRINTEMPS…
OH OH OH OH…
LALA, LALALA, LALALA, LALALA
UNE FILLE ATTEND L’AMOUR
INLASSABLEMENT…
ELLE COMPTE LES HEURES ET LES JOURS
COMME ON ATTEND LE MIRACLE DU PRINTEMPS…
OH OH OH OH…
LALA, LALALA, LALALA, LALALA…
OH OH OH, OH OH…
CE JOUR-LA
(ERIC CHEMOUNY / MICHAËL OHAYON)
A L’HEURE QU’IL EST, JE NE SAIS PAS
LEQUEL DE NOUS DEUX OSERA
LE PREMIER MOT, LE PREMIER GESTE…
MAIS JE SAIS QUE CE JOUR VIENDRA
ON NE PEUT PAS RESTER COMME ÇA
CHACUN DERRIERE SA FORTERESSE…
APRES TOUT, QU’IMPORTE L’ENDROIT
PRES DE CHEZ TOI, OU DE CHEZ MOI
SI TU TE RAPPELLES MON ADRESSE…
IL Y A UN CAFE JUSTE EN BAS
PRES DE L’EGLISE, JE SERAI LA…
CE JOUR VIENDRA, COMME UNE PROMESSE…
QUAND JE M’IMAGINE CE JOUR-LA
CETTE SECONDE OÙ TOI ET MOI
IL FAUDRA BIEN BRISER LA GLACE…
JE ME DEMANDE SIMPLEMENT TU VOIS
DE NOUS DEUX, CE QU’IL RESTERA
AU-DELA DES ANNEES QUI PASSENT ?
EST-CE QUE L’ON SE RECONNAITRA ?
JE METTRAI UN FOULARD EN SOIE
QUELQUE CHOSE D’ORIGINAL …
QUAND ON S’EST CONNUS AUTREFOIS
TU ETAIS BEAU COMME UN SOLDAT
J’ETAIS LA FIANCEE IDEALE…
PAR OÙ COMMENCER ? JE N’SAIS PAS… JE N’AIME PAS TROP PARLER DE MOI TU ME RACONTERAS TES VOYAGES … ON PARLERA DE CINEMA DE MUSIQUE, DE N’IMPORTE QUOI POURVU QUE L’ON TOURNE LA PAGE…
QUAND JE M’IMAGINE CE JOUR-LA
CETTE SECONDE OÙ TOI ET MOI
IL FAUDRA BIEN BRISER LA GLACE… JE ME DEMANDE SIMPLEMENT TU VOIS
DE NOUS DEUX, CE QU’IL RESTERA
AU-DELA DES ANNEES QUI PASSENT ?
QUI PASSENT
QUAND JE M’IMAGINE CE JOUR-LA
CETTE SECONDE OÙ TOI ET MOI
IL FAUDRA BIEN BRISER LA GLACE …
JE ME DEMANDE SIMPLEMENT TU VOIS
DE NOUS DEUX, QUI PARDONNERA
AU-DELA DES ANNEES QUI PASSENT ?
QUI PASSENT
UNE DERNIERE DANSE
(ERIC CHEMOUNY / MICHEL AMSELLEM)
EMMENEZ-MOI AU PARADIS DE MON ENFANCE
DANS CE PAYS OÙ J’AI LAISSE UN PEU DE MOI…
RETROUVER LE GOÛT DE L’INNOCENCE
ET QUE RENAISSENT MES SOUVENIRS COULEUR SEPIA…
JE VEUX REFAIRE UN TOUR DANS MON ADOLESCENCE
DANSER TOUTE LA NUIT, AUTOUR D’UN FEU DE JOIE…
SOURIRE A LA VIE, LUI FAIRE CONFIANCE
COMME SI LE JOUR D’APRES N’EXISTAIT PAS…
POUR UNE DERNIERE DANSE
UNE DERNIERE CHANCE
DE VOIR LE CIEL
AVEC MES YEUX D’ENFANT…
UNE DERNIERE DANSE
SANS IMPORTANCE
TOUT SIMPLEMENT…
TOUT SIMPLEMENT…
JE VEUX VALSER DANS UNE LONGUE ROBE BLANCHE
DE CELLES QUI FONT REVER LES FILLES COMME MOI…
POUR REDECOUVRIR CE BONHEUR IMMENSE
DE DIRE : JE T’AIME, JE N’AIMERAI JAMAIS QUE TOI…
QU’ON ME DONNE LE TON, JE TROUV’RAI LA CADENCE,
DE CETTE CHANSON QUE JE CHANTAIS AUTREFOIS
UNE CHANSON D’AMOUR ET D’ESPERANCE
POUR QUE MON FILS SOIT PLUS HEUREUX QU’UN ROI …
JUSTE UNE DERNIERE DANSE
UNE DERNIERE CHANCE
DE VOIR LE CIEL
AVEC MES YEUX D’ENFANT…
UNE DERNIERE DANSE…
SANS IMPORTANCE
TOUT SIMPLEMENT…
TOUT SIMPLEMENT…
JE VEUX QUE SOUFFLE ENCORE LE VENT DE L’INSOUCIANCE
ET QUE ME PORTE SA MUSIQUE DE BRAS EN BRAS
LE TEMPS D’OUBLIER DANS UNE DANSE
QUE LE TEMPS PERDU NE REVIENDRA PAS…
LE TEMPS D’OUBLIER DANS UNE DANSE
QUE LE TEMPS PERDU NE REVIENDRA PAS…
DU COTE DE MA PEINE
(LA GRANDE SOPHIE)
VIENS VOIR
LE SOLEIL
LA LUMIERE
QUI S’ALLUME
DU COTE DE MA PEINE
LA
DANS LA MER
DANS LA BRUME
CE CARGO
LA SOUS
MON CHAPEAU
SOUS MON FRONT
DES AVIONS
DES ARMEES QUI RETIENNENT TOUTES
MES BLESSURES
DES COUPURES
IL Y A CE COTE SOMBRE
SOUS MA CHEVELURE BLONDE
VIENS VOIR
L’ECORCHURE
LA FISSURE
QUI S’EVEILLE
DU COTE DE MA PEINE
ENTRE
LES MURS
MON ARMURE
MA COLERE
LA SOUS
MON CHAPEAU
SOUS MON FRONT
DES AVIONS
DES ARMEES QUI RETIENNENT TOUTES
MES BLESSURES
DES COUPURES
IL Y A CE COTE SOMBRE
SOUS MA CHEVELURE BLONDE
VIENS VOIR
LE SOURIRE
DE MES PEURS
QUI T’INVITE
DU COTE DE MA PEINE
LA
SOUS MON CRANE
DES FLEURS FANENT
A RAISON
LA SOUS
MON CHAPEAU
SOUS MON FRONT
DES AVIONS
DES ARMEES QUI RETIENNENT TOUTES
MES BLESSURES
DES COUPURES
IL Y A CE COTE SOMBRE
SOUS MA CHEVELURE BLONDE
VIENS VOIR
L’AIR OBSCUR
DES NUITS BLANCHES
DU COTE DE MA PEINE
MA TENDRE ENFANCE
(PATRICK LOISEAU / DAVE LEVENBACH – THIERRY GEOFFROY)
QUAND JE FERME LES YEUX
JE VOIS MA TENDRE ENFANCE
J’Y RETROUVE UN MELANGE
DE PARFUMS MYSTERIEUX
LE MURMURE D’UN RUISSEAU
QUI COURT DANS LA MONTAGNE
ET LA FRAÎCHEUR DES MURS
PASSES AU BLANC DE CHAUX
EN REMONTANT LE COURS
DE MA PLUS TENDRE ENFANCE
JUSQU’A MON PREMIER JOUR
ET MEME ENCORE AVANT
C’EST UN BAIN DE DOUCEUR
DANS L’OMBRE RASSURANTEv DU REFUGE INITIAL
QUE L’ON QUITTE EN NAISSANT
ELLE ME SUIT PAS A PAS,
JE PEUX CHANGER D’ADRESSE
OÙ QUE J’AILLE, ELLE EST LA ENRACINEE EN MOI
ELLE EST, ET RESTERA
MON TRESOR DE TENDRESSE
UN JOYAU DONT L’ECLAT
JAMAIS NE S’ETEINDRA
MA TENDRE ENFANCE EST LA,
BIENHEUREUSE INNOCENCE
BLOTTIE ENTRE CES BRAS
QUI PROTEGEAIENT DE TOUT
DANS CE DOUX ENTRELACS
D’ATTENTION, DE PATIENCE
CE FROLEMENT DE SOIE
QUI EFFLEURAIT MA JOUE
MA TENDRE ENFANCE EST LA
SI PRECIEUSE ET PRESENTE
ELLE DEFIE LES ANNEES
ET TOUS LES MAUVAIS TEMPS
ELLE A LE SOURIRE FIER
ET LES YEUX EN AMANDE
ELLE TIENT TOUT ENTIERE
DANS UN SEUL MOT : MAMAN
ELLE A LE SOURIRE FIER
ET LES YEUX EN AMANDE
ELLE TIENT TOUT ENTIERE
DANS UN SEUL MOT : MAMAN
TOUT RESTE A DIRE
(LEONARD LASRY)
J’AURAIS PU TOURNER TANT DE PAGES
ECRIRE TANT DE BANDES DESSINEES
J’AI LAISSE FUIR QUELQUES ORAGES
JUSTE PARFOIS TROP BIEN OUBLIES
L’AMOUR AUTANT QUE LE DESTIN
NOUS FONT EMPRUNTER DES CHEMINS
QUE LE TEMPS CONDAMNE OU CONFIRME
AU RYTHME DE CHAGRINS SUBLIMES
TOUT RESTE A DIRE
RIEN N’EFFACERA NOS PLUS JOLIS SOUVENIRS
LA JOIE D’UN JOUR, L’ALLEGRESSE DE NOS EMOTIONS
TANT QU’IL N’Y A RIEN DE PLUS FACILE QU’UN SOURIRE
OU DE SE RETROUVER DANS UNE CHANSON
IL RESTE TOUJOURS UN MONDE A PARCOURIR
TOUT RESTE A DIRE
PRENDRE LE LARGE MAIS COMBIEN DE FOIS
FAUT-IL NE PAS TOUT ACCEPTER
ENTRE LES NUAGES REUSSIR L’EXPLOIT
DE NE JAMAIS RIEN REGRETTER
L’AMOUR AUTANT QUE LE DESTIN
NOUS FONT EMPRUNTER DES CHEMINS
QUE L’EXISTENCE FLATTE OU DECHIRE
SANS JAMAIS JAMAIS NOUS MENTIR
TOUT RESTE A DIRE
RIEN N’EFFACERA NOS PLUS JOLIS SOUVENIRS
LA JOIE D’UN JOUR, L’ALLEGRESSE DE NOS EMOTIONS
TANT QU’IL N’Y A RIEN DE PLUS FACILE QU’UN SOURIRE
OU DE NOUS RETROUVER DANS UNE CHANSON
IL RESTE TOUJOURS UN MONDE A PARCOURIR
TOUT RESTE A DIRE
TOUT RESTE A DIRE
TOUT RESTE A DIRE