
BABY CAPONE
Paroles : Roger Dumas – Musique : Jean-Jacques Debout
Ce titre sort au moment où le film Bonnie & Clyde (qui a probablement inspiré l’auteur Roger Dumas) réalise un énorme carton en France mais aussi dans le monde entier. Dans le même temps, Serge Gainsbourg écrit et compose Bonnie & Clyde en duo avec Brigitte Bardot.
Sylvie a également enregistré cette chanson en allemand et en italien pour l’émission Doppia Coppia diffusée en 1969 sur la Rai. Il a également été question que Robert Hossein mette en scène une comédie musicale relatant l’histoire de « Bonnie en Clyde » : les rôles auraient été attribués à Sylvie et Johnny, mais ce projet n’a pu aboutir.
Si on était à Chicago
Si c’était la prohibition
Je ne donnerais pas cher de ta peau
Tu f’rais bien de faire attention
Si on était à Chicago
Tu t’ferais tout petit devant moi
Tu tremblerais de bas en haut
Voici ce qu’on dirait de moi
Baby, baby Capone
Baby, baby Capone
Baby, baby Capone, c’est moi
Si on était à Chicago
Et si tu voulais me quitter
J’te f’rais des p’tits trous dans la peau
J’te f’rais le cœur en pointillés
Si tu voulais partir un jour
Nos adieux seraient très touchants
Et tu t’en irais mon amour
Le cœur tranquille, les pieds devant
Baby, baby Capone
Baby, baby Capone
Baby, baby Capone, c’est moi
Si on était à Chicago
Ça ne serait pas comme aujourd’hui
Tu me couvrirais de cadeaux
Tu serais beaucoup plus gentil
Mais on n’est pas à Chicago
Prends garde pourtant mon amour
Tu exagères, tu en fais trop
Je pourrais devenir un jour
Baby, baby Capone
Baby, baby Capone
Baby, baby Capone, c’est moi

PAS EN ÉTÉ
Anouk / Vartan
(nb : « Anouk » est en réalité Anouk Kopelmann, l’épouse de Pierre Papadiamandis, compositeur d’Eddy Mitchell)
Comment te quitter ?
Je te connais trop, en été
Je ne pourrais pas m’en aller
Pas en été
Quand tes yeux gris-vert
Prennent les couleurs de la mer
Si je dois un jour te quitter
Pas en été
Mais comment partir ?
Pendant l’automne, sans faiblir
Mais comment partir ?
Quand sur la neige, nos pas vont mourir
Et quand au printemps
Tu es pareil aux oiseaux blancs
Qui font route avec le printemps
Contre le vent
Comment te quitter ?
L’hiver, le printemps et l’été
Je ne pourrais pas m’en aller
Pas en été
IRRESISTIBLEMENT

Existe aussi en italien sur des paroles de Paolo Dossena. Une version instrumentale enregistrée par le grand orchestre de Paul Mauriat est sortie au Japon et a connu un tel succès qu’elle devint l’indicatif d’une nouvelle station de radio japonaise.
Lorsque paraît la version originale de Sylvie dans ce pays, les Japonais (qui depuis la plus belle pour aller danser lui vouent un véritable culte) en achètent des millions d’exemplaires.
Vingt ans après sa sortie initiale, irrésistiblement est utilisée au Japon pour un spot publicitaire, un carton tel qu’une version remixée maxi dance est enregistrée dans la foulée et figure sur un maxi 45T japonais très recherché.
La chanson a également été remixée par Mr Gelbeck et rebaptisée sylvie goes to disco en 2008.
On recense l’utilisation de cette chanson dans diverses musiques de films, dans de nouveaux spots publicitaires et même à la messe.
C’est une des rares chansons françaises disponibles en Playstation au Japon ; elle détient un record avec plus de 1,2 million de vues sur Youtube
paroles : Gilles Thibaut / musique : Jean Renard
Tout m’entraîne, irrésistiblement vers toi comme avant
Tout m’enchaîne, irrésistiblement à toi je le sens
Comme le jour revient après la nuit
Et le soleil toujours après la pluie
Comme un oiseau qui revient vers son nid
Vers mon amour je vais aussi
Tout m’entraîne, irrésistiblement vers toi à chaque instant
Tout m’enchaîne, irrésistiblement à toi je le sens
Comme la mer qui frappe le rocher
Obstinément sans jamais désarmer
Par le malheur on est souvent frappé
Mais l’amour seul peut nous sauver
Comme la joie revient après les pleurs
Après l’hiver revient le temps des fleurs
Au moment où l’on croit que tout se meurt
L’amour revient en grand vainqueur
Tout m’entraîne, irrésistiblement vers toi comme avant
Tout m’enchaîne, irrésistiblement à toi je le sens

JE SUIS COMME ÇA
Musique et paroles : Jean Renard
Une rose de mai
Que j’ai trouvée dans un livre d’histoire
Un œillet que j’ai dans le jardin secret de mes espoirs
Une fleur des champs
Venue je ne sais comment là dans ma cour
Et des lilas blancs que j’ai cueillis dans une chanson d’amour
Prenez tout ça
Moi je suis comme ça
Et toutes ces fleurs
Je vous les donne avec mon cœur
Un morceau d’étoile
Pour vivre dessus pendant des années
Un bateau à voile pour danser sur le rythme des marées
Un rayon de lune pour un oiseau de toutes les couleurs
Un grand lit de plumes pour y trouver la nuit des jours meilleurs
Prenez tout ça
Moi je suis comme ça
Et tout ce bonheur
Je vous le donne avec mon cœur
Un morceau d’étoile
Que j’ai trouvée dans une chanson d’amour
Un bateau à voile
Venu je ne sais comment là dans ma cour
Une fleur des champs
Qui danse sur le rythme des marées
Et des lilas blancs
Pour vivre dessus pendant des années
Prenez tout ça
Moi je suis comme ça
Et tout ce bonheur
Oh je vous le donne avec mon cœur
(bis)

LA MARITZA
Dans son Dictionnaire des chansons (pages 304 à 307), Benoît Cachin reproduit des interviews de Jean Renard et Pierre Delanoë qui expliquent la genèse de cette chanson et racontent l’incroyable procès intenté par les ayants droit Kosma, condamnant Jean Renard et Pierre Delanoë pour plagiat des Feuilles mortes.
On peut regretter qu’aucun appel de ce jugement (TGI de Paris du 10 février 1971) n’ait été interjeté par les auteurs / compositeurs et la maison de disques RCA, tant la ressemblance de la Maritza avec les feuilles mortes est discutable (l’accusation de plagiat portait particulièrement sur la ligne mélodique du refrain).
Rappelons qu’à sa sortie en 1968, la maritza s’était classée dans le top 10 des charts finlandais, turcs ou brésiliens, avant que Sylvie n’en propose des reprises en allemand, en italien et en japonais.
Devenue incontournable en concert, cette chanson fait partie d’une vingtaine de titres en écoute au Musée national de l’immigration, porte Dorée à Paris.
Elle a servi de sonorisation à la pièce Les tribulations d’une étrangère d’origine d’Elizabeth Mazev.
La maritza est devenue l’une des chansons les plus populaires sur les réseaux sociaux au cours de l’été 2024, comptabilisant ainsi plus de 435 000 vidéos sur Instagram et 694 000 contenus sur TikTok.
Devenue virale, la Maritza a totalisé 89,8 millions de likes sur TikTok, sans compter les dizaines de millions de vues.
Le morceau est repris par des créateurs de contenus qui se filment en gros plan, avant de laisser place à leur animal de compagnie ou à leurs bébés, sur les premières mesures du refrain.
La Maritza c’est ma rivière
Comme la Seine est la tienne
Mais il n’y a que mon père
Maintenant qui s’en souvienne
Quelquefois…
De mes dix premières années
Il ne me reste plus rien
Pas la plus pauvre poupée
Plus rien qu’un petit refrain
D’autrefois…
La la la la…
Tous les oiseaux de ma rivière
Nous chantaient la liberté
Moi je ne comprenais guère
Mais mon père, lui, savait
Écouter
Quand l’horizon s’est fait trop noir
Tous les oiseaux sont partis
Sur les chemins de l’espoir
Et nous on les a suivis,
À Paris…
(pont)
De mes dix premières années
Il ne reste plus rien… rien
Et pourtant les yeux fermés
Moi j’entends mon père chanter
Ce refrain…
La la la la…
UN P’TIT PEU BEAUCOUP
(paroles : Cécile Caulier / musique : John Walter)
Après l’énorme succès de 2’35 de bonheur, Carlos récidive dans ce duo avec Sylvie.
Écrite par Cécile Caulier sur une musique de John Walter, cette chanson sera reprise à la télévision en décembre 1968 lors du show Jolie poupée.
Culture Factory a intégré les versions anglaise (Indefinitely) et italienne (Un poco di più) dans le replica de la série The Ultimate Collection.
Un p’tit peu beaucoup, je voudrais me pendre, me pendre à ton cou
(te pendre à mon cou ?)
Sans te fatiguer, tu pourrais me rendre tout plein, tout plein de baisers
(oh, des baisers !)
Un p’tit peu beaucoup, je voudrais me pendre, me pendre à ton cou
(te pendre à mon cou ?)
Nous pourrions entendre nos cœurs chanter en chœur
(chantons en chœur !)
Et quand je m’endormirai sur tes genoux
(sur mes genoux ?)
Tu pourrais, chéri, me couvrir de mots doux
(oh, des mots doux !)
Un p’tit peu beaucoup, je voudrais me pendre, me pendre à ton cou
(bien sûr, bien sûr !)
Oui avec paresse, je pourrais te rendre de chaudes, chaudes caresses
(d’accord !)
Un p’tit peu beaucoup, je voudrais me pendre, me pendre à ton cou
(je vous en prie !)
Nous pourrions entendre nos cœurs chanter en chœurs
(chantons encore !)
Et quand je ne dormirai pas au printemps
(faut faire dodo au printemps !)
Tu pourrais me faire une douzaine d’enfants
Un p’tit peu beaucoup, ils voudront se pendre, se pendre à nos cous
(se pendre à nos cous !)
Nous pourrions entendre nos cœurs chanter en chœur
Un p’tit peu beaucoup, ils voudront se pendre, se pendre à nos cous
(se pendre à nos cous !)
Nous pourrions entendre nos cœurs chanter en chœur
(oh, quel bonheur !)
Oui, nous pourrions entendre nos cœurs chanter en chœur
JOLIE POUPEE
paroles : Aber / musique : Renard
Elle était assise
Dans une vieille malle en osier, jolie poupée
Soudain elle s’est mise
Sur un ton de reproche à parler, jolie poupée
Ses grands yeux bleus étaient bien tristes
Elle m’a dit : « j’existe
Pourquoi m’as-tu abandonnée ?
Je ne veux pas te pardonner
De m’avoir brusquement oubliée
Dis-moi, pourquoi ? »
Je suis bien trop grande, tu es restée petite
Mais à mon âge on ne joue plus
À la poupée, vois-tu
Bien sûr tu demandes
À grandir bien vite
Au lieu de rester là
Inutile loin de moi
Ne m’en veux pas
Ma petite fille
Il ne faut pas avoir de chagrin, jolie poupée
Ma petite fille
Il faut accepter ton destin de jolie poupée
Tu sais, des poupées trop jolies
On en voit dans la vie
Qui se retrouvent abandonnées
Jolies poupées au cœur brisé
Quand leurs amours s’en vont, on les voit souvent pleurer
Ma petite fille
N’envie pas trop les poupées jolies, jolie poupée
Ma petite fille
Retourne à ton royaume des jolies, jolies poupées
ON A TOUTES BESOIN D’UN HOMME
Debout & Dumas

On a toutes besoin d’un homme
Faut se faire une raison
Qu’il soit riche ou non
Pas très beau ou mignon
On a toutes besoin d’un garçon
On a toutes besoin d’un homme
Faut se faire à cette idée
Qui sache laver, cuisiner, repasser
Et bercer notre petit bébé
On voudrait bien se passer d’eux
On voudrait bien ne jamais leur donner notre amour
Mais on leur cède toujours
Et moi tu sais, combien j’ai besoin de toi, tu sais
Je n’en connais pas de plus heureuse
De plus heureux que nous deux
On a toutes besoin d’un homme
Faut se faire une raison
Fidèle ou coureur, très sincère ou menteur
On a toutes un garçon dans le cœur
On a toutes besoin d’un homme
Faut se faire à cette idée
Se laissant gronder, tourmenter et griffer
C’est si bon quand on est énervée
Ils voudraient bien se passer de nous
Ils voudraient bien ne jamais tomber dans notre vie
Mais ils nous cèdent aussi
Et moi tu sais combien j’ai besoin de toi, tu sais
On se dispute mais on s’aime tant
Ce n’est pas très important
On a toutes besoin d’un homme
Faut se faire une raison
Pour notre maison et pour notre passion
On a toutes besoin d’un garçon
On a toutes besoin d’un homme
Faudra bien nous supporter
Laver, repasser, cuisiner, travailler
Nous les filles, on saura vous aimer
Laver, repasser, cuisiner, travailler
Nous les filles, on saura vous garder !


DEUX BATEAUX
musique : Alice Dona / paroles : Jacques Demarny
Deux bateaux est la première chanson composée par Alice Dona pour Sylvie. Les paroles sont de Jacques Demarny.
Lorsque le voilier a croisé le vieux chalutier
Il s’est gentiment moqué de son allure
Bercé par le vent
Il sautait les vagues en rêvant
De vivre enfin sur l’océan
Son aventure
Il n’entendit pas le vieux rafiot qui lui criait
« Méfie-toi des aléas de ton voyage »
Mais il y pensa
Quand il sentit craquer son mât
Et qu’il se vit seul au combat
Contre l’orage
Deux bateaux sur la mer
On dirait un fils avec son père
Deux bateaux sur la mer
Cette histoire existe aussi sur terre
Le vent déchaîné
Se mit alors à balayer
Cette coquille effrontée lui tenant tête
Mais le vieux rafiot
Se précipitant aussitôt
Sortit les restes du bateau
De la tempête
Arrivé au port
Après de terribles efforts
Lorsque le voilier fut soigné en cale sèche
Le vieux chalutier
Quitta rapidement les quais
Pour retourner tout essoufflé
Finir sa pêche
Deux bateaux sur la mer
On dirait un fils avec son père
Deux bateaux sur la mer
Cette histoire existe aussi sur terre
FACE AU SOLEIL
(adaptation française de “run for the sun” – musique : Jones / Brown / Gerald)
Tourne le dos à tes ennemis
À leurs regards de rage et d’envie
Marche tranquille
Et la tête haute
Face au soleil
Ce n’est pas assez tout ce qu’ils t’ont pris
Ils voudraient encore te voler ta vie
Marche tranquille
Et la tête haute
Face au soleil
C’est impossible
D’atteindre une cible
Quand tes yeux se ferment devant la lumière
Mais marche tranquille
Tu n’as rien à craindre
Si tu gardes bien ta face au soleil
Que tu sois rouge, jaune, noir ou vert
Laisse-les dire et laisse-les faire
Marche tranquille
Et la tête haute
Face au soleil

J’AI CACHÉ LE SOLEIL
(paroles : Robert Bernet / musique : J Revaux)
Notre amour vient de vivre un orage
Mais il redevient sage et sans chagrin
Et le jour, pour nous laisser tranquille
S’éloigne de la ville, jusqu’à demain
Car j’ai caché le soleil entre tes mains
Oui, j’ai caché le soleil entre tes mains
Tu verras que toute cette peine
S’en ira dès demain, ce n’était rien
Toi et moi, nos deux cœurs se ressemblent
Et le soir les rassemble, l’ombre revient
Car j’ai caché le soleil entre tes mains
Oui, j’ai caché le soleil entre tes mains
La nuit est là, autour de toi
Elle durera tant qu’on voudra
Car j’ai caché le soleil entre tes mains
Notre amour vient de vivre un orage
Un bien triste voyage, tout ça est loin
Mon amour, je voudrais comme un songe
Que la nuit se prolonge, pour nous sans fin
Car j’ai caché le soleil entre tes mains
Oui, j’ai caché le soleil, garde-le bien
UNE FEUILLE D’OR
(paroles : Yves Dessca / musique : Philippe Monet)
Une feuille d’or est tombée sur le sol mouillé, mouillé
Offrant à l’automne le dernier souffle de l’été, l’été
Nos yeux se sont regardés
Pour se dire sans se parler
Faut se quitter, il faut se quitter
Une feuille d’or est tombée sur le sol mouillé, mouillé
Comme pour la défendre, nos deux corps se sont serrés, serrés
Mais le temps n’a pas pitié
Et les fleurs se sont fanées
Et j’ai pleuré, et j’ai tant pleuré
Une feuille d’or est tombée sur mon cœur blessé, blessé
Comme un peu de toi, oh je l’ai prise pour la garder, la garder
Dans mes mains, elle s’est brisée
J’ai compris que plus jamais
Tu ne viendrais, tu ne reviendras
LE SILENCE
(paroles : Anouk Kopelman / musique : Alain Franck)
L’introduction s’inspire de la Valse en la mineur op. 34 de Frédéric Chopin.
Dès le premier jour, je t’ai aimé en silence
Mais jour après jour, toi tu gardais le silence
Par mille tourments d’incertitude et de larmes
Mon cœur abrégeait sa vie
Puis, puis vint le jour où tu brisas le silence
Et des mots d’amour firent la chasse au silence
Par mille bonheurs, par mille joies et mille larmes
Mon cœur abrégeait sa vie
Alors l’amour éclata
Faisant passer toute loi
De vie à trépas
Alors l’amour nous brûla
Je remis l’âme cent fois
Entre tes bras
Oui, quand vint le jour où tu brisas le silence
Par des mots d’amour faisant la chasse au silence
Oui, par mille joies, mille bonheurs, mille larmes
Nos cœurs abrégeaient leurs vies
Oui, par mille joies, mille bonheurs, mille larmes
Nos cœurs abrégeaient leurs vies
Mais, revint le jour où s’installa le silence
Et comme au premier jour, je sus garder le silence
Par plus de tourments, plus de douleurs et plus de larmes
En silence, se brisa ma vie
IL SAIT REVENIR
Paroles : Anouk kopelman / musique : E. Vartan
Pleurez mes yeux et fermez-vous mes mains
Cognez mon cœur mais en le cachant bien, ne montrez rien
Il arrive ce matin
Et ne courez pas au-devant de lui
Ne faites surtout pas, mes pas, un pas de mieux que lui
Il arrive aujourd’hui
Il faut encore lui cacher ton amour
À montrer son amour, on perd toujours
Il faut encore jouer la comédie
À montrer sa folie, on perd sa vie
Ne bouge pas, mon corps, quand il est là
Et ne dis pas, ma bouche, c’est long un mois loin de tes bras
Il n’attend, n’attend que ça
Ne souriez pas mes lèvres à son sourire
Et ne croyez pas un seul mot de ce qu’il va vous dire
Il sait trop bien revenir
Il faut encore lui cacher son amour
À montrer son amour, on perd toujours
Il faut encore jouer la comédie
À montrer sa folie, on perd sa vie
À montrer son amour, on perd toujours
À montrer sa folie, on perd sa vie
COMME UN GARCON
(version Sacha Show – avec SACHA DISTEL et GILBERT BÉCAUD)
SYLVIE :
Comme un garçon, j’ai les cheveux longs
Comme un garçon, je porte un blouson
Un médaillon, un gros ceinturon, comme un garçon
Comme un garçon, moi je suis têtue
Et bien souvent, moi je distribue
Des corrections, faut faire attention, comme un garçon
SACHA et GILBERT :
Pourtant, on n’est que des hommes
Des hommes qui te veulent du bien
(SYLVIE : rires)
On n’est pas comme les autres
(SYLVIE : Ah bon ?)
Les autres, c’est pas des gens bien
SACHA :
Comme un garçon, moi j’ai mon auto
GILBERT :
Moi aussi, j’ai la stéréo
Du bon thé et des petits gâteaux
SYLVIE :
Non, non. Non, non !
Comme un garçon, je n’ai peur de rien
Mais avec vous, moi je sais très bien
Qu’il faut vraiment faire très attention
J’vous connais bien
SACHA et GILBERT :
Pourtant, on n’est que des hommes
Des hommes qui te veulent du bien
(SYLVIE : C’est gentil, alors !)
On n’est pas comme les autres
(SYLVIE : C’est vrai, ça ?)
On n’est pas que des copains
SYLVIE :
Comme un garçon, si vous le voulez
Moi je veux bien que vous m’invitiez
À faire un tour aux Champs-Élysées
Oui, mais à pied !
Ou bien encore, j’peux vous emmener
Jusque chez moi, c’est tout à côté
Prendre le chien et j’vous laisserai
Le promener !
SACHA et GILBERT :
Ah ! Hélas, on n’est que des hommes
Des hommes, des hommes rangés
(SYLVIE : Mariés !)
Et puis, nous on est des hommes
Des hommes très, très occupés
(SYLVIE : Occupés, je vois !)
NE ME DEMANDE PAS POURQUOI
(paroles : Jean-Jacques Debout / musique : Roger Dumas – version télévision)
Ne me demande pas pourquoi
Il y a deux filles en moi
Si je chante, c’est pour toi
Par amour, par pitié, pour un peu de tendresse
Et si je suis la plus belle, ce soir pour aller danser
Baby Capone elle-même te f’ra le cœur en pointillé
J’ai un juke-box dans ma poche
Et un tempo dans mon chapeau
J’ai un juke-box dans ma poche
Et un solo dans mon saxo
Grâce à vous, monsieur Charlot
Le Kid était mon ami
Il chantait comme l’oiseau
Si jeune et si petit, caché sous sa casquette
Mais irrésistiblement
Pour deux trente-cinq de bonheur
On se retrouve à présent
Pour un peu de joie dans le cœur
Je m’habille comme un garçon
Mais je ne suis qu’une fille
Et l’enfant aux papillons
Si joli, si gentil, me rend le cœur si fragile
Moi je vis dans mes chansons
Et si vous le voulez bien
Oui, tous ensemble nous chanterons
Je vous dis salut les copains !
LES IDOLES DES ANNEES 3O
(paroles : F. BOTTON)
Pareilles aux superstars d’avant-guerre
Nous, on s’est fait faire notre poster
En Myrna Loy, en Jean Harlow, dans une torpédo
Pareilles aux superstars d’avant-guerre
Nous, on s’est fait faire notre poster
Très simplement, en vison blanc, avec trois Afghans
Les idoles des années 30
J’en suis folle, je les trouve charmantes
Les idoles des années 30
Elles sont marrantes
Rentrées chez nous, on a mis l’poster
Chacune sur le portrait d’notre grand-mère
Deux vieux tableaux, auprès d’un piano, un peu rococo
Et sur un disque de Cole Porter
Qui swingue un peu sans en avoir l’air
Sophistiquées, on a chanté
Cet air démodé
Les idoles des années 30
J’en suis folle, je les trouve charmantes
Les idoles des années 30
Elles sont marrantes
C’est alors qu’arrive un vieux monsieur
Qui nous dit bonjour à toutes les deux
Un genre de tête, Cinémathèque, c’était l’fils du Cheikh
Et comme des superstars d’avant-guerre
Soudain ressuscitées d’un poster
Ça vous étonne, on a dansé
Un vrai charleston
Les idoles des années 30
J’en suis folle, je les trouve charmantes
Les idoles des années 30
Elles sont marrantes
CES MOTS STUPIDES
(adaptation française de “Something Stupid” – C. CARSON PARKS)
Je sais que tôt ou tard
Tu voudras bien sortir un soir
En camarade avec moi
Je saurai être gaie pour te faire rire
Mais je sais bien que je ne verrai que toi
Et quand nous serons las d’avoir dansé
Nous irons prendre un dernier verre quand même
C’est là que je gâcherais tout
En te disant ces mots stupides : « Je t’aime »
ÇA PIQUE AUX YEUX
(paroles : G. ABER / musique : S. BONO)
Ça pique aux yeux,
Ça pique aux yeux
Quand il faut se quitter, se dire adieu
La de da de da,
La de da de da
On veut jouer les « Ça m’est bien égal »
Mais jusqu’au fond du cœur, on a mal
On voudrait que la terre s’ouvre en deux
Sous les pieds de tous ceux qui sont heureux
Et ça pique aux yeux,
Ça pique aux yeux
Quand c’est l’heure, quand il faut se dire adieu
La de da de di,
La de da de da
Comme on a les doigts qui tremblent trop
On se cache les mains derrière le dos
Et comme on a la gorge trop serrée
On rit plus fort pour ne pas pleurer
Et ça pique aux yeux,
Ça pique aux yeux
Quand l’instant est venu de se dire adieu
La de da de di,
La de da de da
On voudrait bien faire une marche arrière
On voudrait que demain soit hier
On voudrait revoir les bons moments
Comme dans les cinémas permanents
Et ça pique aux yeux,
Ça pique aux yeux
Quand on voit se fermer le grand rideau
La de da de di,
La de da de da
Ça pique aux yeux,
Ça pique aux yeux,
Ça pique aux yeux,
Ça pique aux yeux !
