
LOUP
(M Mallory – K Young)
« Loup », créée par Kenny Young sous le titre « Wolf », a été adaptée par Michel Mallory. Il s’agit de la première d’une longue série de collaborations de Mallory avec Sylvie. Outre « Wolf » en anglais, Sylvie a enregistré cette chanson en italien sous le titre « No no, dico no », mais il faudra attendre l’intégrale RCA de 1995 pour découvrir ces versions en langues étrangères. Sylvie a peu chanté « Loup » sur les scènes françaises, la première fois au Palais d’Hiver de Lyon les 11 et 12 décembre 1971. Elle l’a aussi reprise lors de sa tournée de 1971 au Japon puis au Palais des Sports en 1991. Elle la chantera aussi en 1971 dans plusieurs show TV.
C’était la première journée de soleil de l’été
Et j’avais mis ma robe bleu ciel
J’allais en chantant toute seule sur le grand
Chemin qui mène jusqu’à la vieille chapelle
J’appelais les pierres, les arbres, et les ronces
Les animaux, par leurs prénoms
J’avais dans mon panier des fraises sauvages
Des fleurs et puis des champignons
Qui est là ? Je sens qu’on me regarde
Montre-toi, toi, l’étranger, prends garde
Hou ! Hou ! Loup loup, m’entends-tu ?
Aide-moi ! Sauve-moi !
Et fais-le s’enfuir
Loup ! Loup ! Méchant loup, oui tape-le
Frappe-le et emmène-le loin
Ho ! Mais quel beau garçon ! S’il courait plus vite que moi
Il ne le regretterait pas
J’entends ses pas se rapprocher de moi
À travers les fougères il est tombé, trébuchant
Sur un tas de bois et dans les pierres
Ce pauvre garçon n’a vraiment pas de chance
Tout de même il ne me rattrape pas
S’il comprenait vraiment ce que je pense
Il serait déjà dans mes bras
Le voilà, je sens qu’il me rattrape
Méfie-toi ! Toi le garçon, prends garde
Hou ! Hou ! Loup, loup, m’entends-tu ?
Oui, aide-moi, sauve-moi, et fais-le s’enfuir
Loup, loup, méchant loup, oui frappe-le, tape-le !
Et emmène-le loin, loin ! Loin !
Loup loup, m’entends-tu ? Oui ! Frappe-le ! Tape-le !
Et emmène-le loin ! Loin, loin
L’HERBE FOLLE
(here they come – G. Wright / M. Mallory)
« l’herbe folle » est adaptée de la version originale « here they come » créée par Gary Wright. Michel Mallory signe les paroles françaises. Comme pour « loup », Sylvie enregistre la version originale anglaise « here they come » que l’on découvrira seulement en 1995 dans l’intégrale RCA. Sylvie a chanté « l’herbe folle » à la télévision, jamais sur scène, bien qu’elle l‘ait répétée pour le Palais des Sports en 1991.
Tu es comme un jardin
Où il n’y a que de l’herbe folle
Tes cheveux dans mes mains
Sont tout comme de l’herbe folle
Je n’avais pas de jardinier
Pour pouvoir t’empêcher
D’envahir mon cœur et t’aimer
Et de faire de moi ce qu’il te plaît
Mais moi j’ai vu des fleurs
Au milieu de cette herbe folle
Cet amour a grandi
Tout comme de l’herbe folle
La mauvaise herbe de la vie
On la voit qui fleurit
Quand l’amour vient l’apprivoiser
Les fleurs poussent entre les pavés
Je deviens comme toi
Je t’aime comme l’herbe folle
Mes cheveux dans tes mains
Sont tout comme de l’herbe folle
Près de toi
Ah ah ah
Contre toi
Je suis bien
Je suis comme
L’herbe folle
Oh yeah, oh yeah !
Mon cœur est un jardin
Où il n’y a que de l’herbe folle
J’ai suivi ton chemin
Au milieu de cette herbe folle
Les racines de notre amour
Sont unies pour toujours
Et nos vies se sont mélangées
Et on ne peut plus se quitter
C’est au vent de la rivière
Qu’aime naître l’herbe folle
Notre amour a grandi
Tout comme de l’herbe folle
Dans tes bras
Ah ah ah
Contre toi
Je suis comme
L’herbe folle
Oh yeah !
Ça repousse comme de l’herbe folle
Ça repousse comme de l’herbe folle
Oui dans mon jardin
Ça repousse comme de l’herbe folle
Oui dans mon jardin
Il n’en manque jamais
Jamais plus jamais
Jamais
Jamais
Jamais
BEAUCOUP D’AMOUR, UN PEU DE PATIENCE
Paroles de Yves Dessca et musique de Micky Jones et Tommy Brown
Thomas F. Brown en a enregistré une version anglaise sous le titre « Carry My Load ». Est-ce la v.o ? Rien n’est moins sûr car ce titre est sorti un an après celui de Sylvie au Canada et aux USA sur un 45T simple couplé à « Gentle Sarah », v.o de « Ma jolie Sarah » par Johnny Hallyday. Sylvie a chanté « Beaucoup d’amour, un peu de patience » lors de sa tournée japonaise de 1971 mais jamais sur une scène française.
Pour faire revivre un arbre
Revivre un arbre coupé
Pour voir rebattre l’aile d’une hirondelle blessée
Il faut un peu d’amour et beaucoup de patience
Il faut un peu d’amour et beaucoup de patience
Et beaucoup de patience
Pour faire renaître
Renaître un peuple maudit
Et pour rendre sa place à une race bannie
Il faut un peu d’amour et beaucoup de patience
Il faut un peu d’amour et beaucoup de patience
Et beaucoup de patience
Et pour passer ensemble
Passer ensemble la vie
Et puis vieillir sans crainte
Sans voir l’empreinte de l’ennui
Il faut beaucoup d’amour et un peu de patience
Il faut beaucoup d’amour et un peu de patience
Et beaucoup de patience
JE T’APPELLE
La version originale « Chi sei tu » est de Paolo Dossena pour les paroles italiennes, R. Vendredi a quant à lui composé la musique. Pierre Delanoë a écrit les paroles françaises. Sylvie l’a interprétée en 1971 lors de sa tournée nippone. En France, elle n’a été reprise qu’une seule fois au Palais d’Hiver de Lyon les 11 et 12 décembre 1971.

Je crois que je suis un peu tendre
Pour ce grand univers, dur comme la guerre
Je n’ai besoin pour vivre que d’amour
J’attends nuit et jour
Qu’on m’aime
Je t’appelle
Il faut que tu reviennes
Et que tu me reprennes dans tes bras
Je t’appelle
Ici l’orage gronde
Viens, viens du bout du monde
Reviens vers moi
Je t’ai laissé partir pour d’autres ports
Je ne pouvais pas te garder pour moi
Je veux rêver de toi quand je m’endors
Tu m’aimes si bien en rêve
Je t’appelle
Il faut que tu reviennes
Et que tu me reprennes dans tes bras
Je t’appelle
Ici l’orage gronde
Viens, viens du bout du monde
Reviens vers moi
Si tu ne reviens pas alors bon vent
Tu ne m’aimais pas
C’est tant pis pour moi
Et c’est tant pis aussi pour le suivant
Celui qui aura ma haine
PARLE-MOI DE TA VIE
BOURTAYRE / DESCA
Bourtayre / Desca
Voilà trois ans passés depuis
Pourtant ça me semble être hier
Et si je t’écris aujourd’hui
C’est que je me penche en arrière
Ne crois pas que j’ai des regrets
Mais j’aimerais bien de temps en temps
Que tu m’écrives ce que tu fais
Comment pour toi passe le temps
Parle-moi de ta vie et raconte-moi tes jours
Parle-moi de ta vie où en sont tes amours
Parle-moi de ta vie et raconte-moi tes jours
Mais surtout, je t’en prie ne parle pas d’amour
Depuis deux mois me voici mère
D’une fillette aux grands yeux clairs
C’est fou jusque dans ses manières
C’est tout le portrait de son père
Es-tu toujours bonapartiste
As-tu toujours dans ton salon
La grande carte d’Austerlitz
Le buste de Napoléon
Parle-moi de ta vie et raconte-moi tes jours
Parle-moi de ta vie où en sont tes amours
Parle-moi de ta vie et raconte-moi tes jours
Mais surtout, je t’en prie ne parle pas d’amour
Moi je vis confortablement
Il est très gentil avec moi
Je lui suis dévouée sincèrement mais…
C’est si différent de toi
Encore un mot si tu m’écris
Si jamais tu en as le temps
Surtout n’adresse rien ici
Envoie la lettre chez maman
Parle-moi de ta vie et raconte-moi tes jours
Parle-moi de ta vie où en sont tes amours
Parle-moi de ta vie et raconte-moi tes jours
Mais surtout, je t’en prie ne parle pas d’amour
ANNABEL
Jones / Brown / Desca
Un grand seau d’eau claire
Tirait sur ton bras
Tu l’as laissé faire
Quand il te murmura
Annabel
Tes mains sont si fragiles
Tu courbes le dos
Annabel
C’est encore loin la ville
Annabel
Laisse-moi porter ton seau
À l’ombre d’un chêne
Quand il s’arrêta
Pour reprendre haleine
Il te dit tout bas
Annabel
Dans ta robe légère
Annabel
Ton corps est si beau
Annabel
Couchons-nous sur la terre
Annabel
Laisse-moi boire de ton eau
Dans les bras de l’homme
C’est ainsi que tu
Tu croquas la pomme
Et laissa ta vertu
Annabel
Tes doigts sont si fragiles
Annabel
Ton corps est si beau
Annabel
C’est encore loin la ville
Annabel
Prends garde aux porteurs de seau
RICHE
A. Dona / M. Mallory

Je me sens petite et si fragile
Quand je suis près de toi
Et je ne suis plus la même fille
Si sûre d’elle autrefois
Avec un mot tu changes ma vie
Tu tiens mon cœur entre tes mains à ta merci
De ton amour je me contenterai d’avoir la part du pauvre
Riche, je suis riche
De tout cet amour que j’ai au fond de moi
Riche, je suis riche
Même les pieds nus dans la neige et le froid
Je suis comme tu veux que je sois
Je parle comme toi
Tu changes mes goûts et mes couleurs
Au gré de ton humeur
Et lors que tu souris
Moi je souris
Quand tu es triste et malheureux je pleure aussi
De ton amour je me contenterai d’avoir la part du pauvre
Riche, je suis riche
De tout cet amour que j’ai au fond de moi
Riche, je suis riche
Même les pieds nus dans la neige et le froid
Riche, je suis riche
De tout l’or du monde je ne voudrai pas
Riche, je suis riche
Même si la terre s’écroulait sous mes pas
DILINDAM
R. Dumas / JJ Debout

La la la
La pluie qui tombait dilindam
Faisait chanter dilindam
Trois notes sur le trottoir
Tu allais comme ça dilindam
Droit devant toi dilindam
Quand je passais par hasard
Tu venais vers moi dilindam
Tes pas faisaient dilindam
Et je n’ai pas réfléchi
Lorsque tu m’as dit dilindam
J’ai répondu dilindam
Et c’est ainsi que depuis
Anywhere n’importe où
Soleil et pluie je t’aime aussi
Comme l’ombre de ton ombre
Anywhere partout
Nos pas réunis dilindam
Chantent depuis dilindam
Comme la chanson de la pluie
Qui chante comme ça dilindam
Je t’aime et toi dilindam
Tu sais que je t’aime aussi
Parce que ce jour-là dilindam
Tes pas faisaient dilindam
Soleil et pluie c’est la vie
On n’y croit plus puis dilindam
Je t’aime et puis dilindam
Tu sais que je t’aime aussi
Anywhere n’importe où
Soleil et pluie je t’aime aussi
Comme l’ombre de ton ombre
Anywhere partout
Nos pas réunis dilindam
Chantent depuis dilindam
Comme la chanson de la pluie
Qui chante comme ça dilindam
Je t’aime et toi dilindam
Tu sais que je t’aime aussi
Parce que ce jour-là dilindam
Tes pas faisaient dilindam
Soleil et pluie c’est la vie
On n’y croit plus puis dilindam
Je t’aime et puis dilindam
Tu sais que je t’aime aussi
La la la
LA CHANSON DE BOBBY MC GEE
Kristofferson / Foster – live in Tokyo 1971
Je n’ai jamais bien su, oui, d’où il venait
Et où il allait et ce qu’il cherchait
J’ai croisé sa route et puis, on n’s’est plus quittés
Sans trop savoir où il m’emmenait
Sur un camion d’orange, on est monté vers le nord
C’est drôle mais aujourd’hui j’y pense encore
La chanson qu’il chantait était si belle que j’en pleurais, je crois
Et tous ces mots me semblaient faits pour moi
Ses cheveux cachaient ses yeux mais il montrait son cœur
Quand il chantait. mais vous n’avez rien compris du tout
Tout me semblait plus facile, au fond, c’était la vraie vie
Mais que cette chanson était jolie, c’était la chanson de Bobby McGee
Il a continué sa route, moi, je me suis arrêtée
Je sais bien ce que coûte ma liberté
Il me reste un goût d’orange, là, tout au fond de moi
Et cette chanson qu’il chantait là-bas
Je sais bien qu’il est trop tard, pour le rattraper
Je sais maint’nant à quel point je l’aimais
Comme tout peut me sembler gris, depuis qu’il est parti
Mais où peut-il aller réussir sa vie ?
Mais s’il m’a laissé dans le cœur bien plus que de l’amour
Cette chanson, cette chanson qui me revient toujours
Comme tout peut me sembler gris, depuis qu’il est parti
Mais où peut-il aller réussir sa vie ? oh, c’était la chanson de Bobby McGee
La la la la la la la la la, la chanson de Bobby McGee
La la la la la la la la la, la chanson de Bobby McGee
L’ANNONCE
(avec Pétula Clark)
(PC) Qui êtes-vous, que voulez-vous, avons-nous rendez-vous ?
(SV) J’ai lu votre annonce, on cherche une fille au pair
(PC) Vous une fille au pair, vous n’en avez pas l’air
Et que savez-vous faire ?
(SV) J’ai l’art et la manière de me sortir d’affaire
(PC) Non je ne crois pas que vous fassiez l’affaire
(SV) Mais je sais balayer, nettoyer et sortir les enfants
Je parle anglais, allemand
(PC) Ce n’est pas suffisant
(SV) Et je sais cuisiner
(PC) Ça je ne peux pas l’imaginer
(SV) Moi non plus, alors n’en parlons plus
(PC) Êtes-vous suédoise, allemande ou bien danoise ?
(SV) Non, je viens de Sofia
Pour moi la Maritza ça vaut bien la Tamise
(PC) Rien ne vaut la Tamise
(SV) Quatre cent trente-six, trois cent trente-sept
(PC) Trois cent trente-sept quoi ?
(SV) Kilomètres ! nous avons cent kilomètres de plus
Avec la Maritza
(PC) Ça je ne le crois pas, je ferai vérifier
Dites-moi c’est comme ça que l’on est habillée
Ou plutôt déshabillée chez vous ?
(SV) Mon chapeau, mon blouson
Et puis mon short en peau sur ma peau
Made in London, vous voyez bien
Je m’habille d’un rien
(PC) Je vois, mais je cherche quelqu’un
(SV) Quelqu’un, quelqu’un d’un peu commun
(PC) Ouais
(SV) Je vais chanter pour vous
(PC) Je n’y tiens pas beaucoup
(SV) Je peux aussi danser et pour tout vous avouer
Je veux une audition
(PC) Vous voyez je ne sais qui à la télévision
(SV) La la la, la la la, la la la la la la la …
