
LA MOITIE DU CHEMIN
(I’ll Meet You Halfway – W. Farrel – G. Goffin / V. Buggy – Y. Dessca)
Parce que tous les deux
Nous sommes orgueilleux
Un grand fossé nous sépare
Et pour ne pas céder
On va se quitter
Sur le quai de cette gare
Et pourtant moi je sais bien
Qu’il suffirait de rien
Peut-être d’un mot oh
Pour que devant ce train
L’orgueil qui nous retient
S’envole aussitôt
Fais la moitié du chemin
Je ferai le reste
Fais la moitié du chemin
Je t’en supplie
Fais un pas, tends-moi les mains
Je ferai un geste
Fais au moins la moitié du chemin
Je regarde ailleurs
T’évitant de peur
De dévoiler ma faiblesse
Oh mais si comme moi
Tes yeux restent froids
Je te sais bien plein de tristesse
Et pourtant nous savons bien
Qu’il suffirait de rien
Peut-être d’un mot oh
Pour que devant ce train
L’orgueil qui nous retient
S’envole aussitôt
Fais la moitié du chemin
Je ferai le reste
Fais la moitié du chemin
Je t’en supplie
Tu souris, tu prends ma main
Mais alors tu restes
Tu as fait la moitié du chemin
Et pourtant je savais bien
Qu’il suffirait de rien
Peut-être d’un mot oh
Pour que devant ce train
L’orgueil qui me retient
S’envole aussitôt
Et pourtant tu savais bien
Qu’il suffisait de rien
Peut-être d’un mot oh
Pour que devant ce train
L’orgueil qui te retient
S’envole aussitôt
Et pourtant nous savions bien
Qu’il suffisait de rien
Peut-être d’un mot oh
Pour que devant ce train
L’orgueil qui nous retient
S’envole aussitôt
SUZAN
(M. Mallory / T. Brown – Y. Dessca)
Oh pauvre Suzan
Tu croyais tout ce qu’il disait
Il te faisait marcher
Et toi tu courais
Oh pauvre Suzan
Il t’a fait monter en bateau
Il t’a fait croire à l’Espagne
Et à ses châteaux
Si tu donnes un coup de pied
Dans un arbre tu verras tomber
Mille garçons comme lui
Tu ne vas rien briser pour ça
Sèche tes pleurs et fais comme moi
Pauvre Suzan
Moi j’ai cru tout ce qu’il disait
Il me faisait marcher
Et moi je courais
Pauvre Suzan
Lorsque je l’ai vu avec toi
J’en ai eu plus de peine que tu ne le crois
Tu riais quand je pleurais
Tu avais gagné et je perdais
Rassure-toi je ne t’en veux pas
Oui qui perd gagne à ce jeu-là
Il ne vaut pas la peine que tu as
Pauvre Suzan, ma pauvre Suzan
Je ne t’en veux pas
Garde-le, garde-le, garde-le pour toi
Ma pauvre Suzan…
COMME UN ARBRE ARRACHE
(J. Lanzmann / Y. Ouazanna – J.-P. Festi)
J’ai besoin de toi, besoin de toi
Comme la mer a besoin des marées
Comme un cœur a besoin d’être aimé
Comme l’homme a besoin d’espérer
J’ai besoin de toi car sans toi je suis comme
Comme un enfant sans mère
Comme une chanson sans air
Comme une carrière sans pierres
Comme un poème sans vers
J’ai besoin de toi, besoin de toi
Comme un peintre a besoin de ses yeux
Comme un ciel a besoin d’être bleu
Comme les hommes ont besoin de leur Dieu
J’ai besoin de toi car sans toi je suis comme
Comme une cité sans âme
Comme une étoffe sans trame
Comme une barque sans rames
Comme une armée sans armes
J’ai besoin de toi, besoin de toi
Comme le feu a besoin de brûler
Comme les pleurs ont besoin de couler
Comme le vent a besoin de souffler
J’ai besoin de toi car sans toi je suis comme
Comme un arbre arraché
Comme un lac asséché oh oh
Comme une ville dévastée
Comme un lac assoiffé
Oh comme un arbre arraché
Comme un lac asséché oh oh
Comme une ville dévastée
UNE POIGNEE DE MONNAIE
(Y. Dessca / M. Jones – T. Brown)
Comme les trois sous que tu laisses au café
Oh pour une larme de rhum blanc
Tout l’amour qu’entre mes bras tu viens dépenser
N’est pas pour toi pas plus important
Oh ce n’est qu’une poignée de monnaie
Une petite part de bonheur
Ce n’est qu’une poignée de monnaie
Que tu jettes sur mon cœur
Ce n’est qu’une poignée de monnaie
Une petite part de bonheur
Ce n’est qu’une poignée de monnaie
Que tu jettes sur mon cœur
À quoi sert de me promettre un paradis
Oh puisque je t’aime tel que tu es
Je ne crois pas un mot de ce que tu dis
Ton amour moi je le connais
Ce n’est qu’une poignée de monnaie
Une petite part de bonheur
Ce n’est qu’une poignée de monnaie
Que tu jettes sur mon cœur
Ce n’est qu’une poignée de monnaie
Une petite part de bonheur
Ce n’est qu’une poignée de monnaie
Que tu jettes sur mon cœur
Garçon s’il vous plaît, l’addition !
Ce n’est qu’une poignée de monnaie
Une petite part de bonheur
Ce n’est qu’une poignée de monnaie
Que tu jettes sur mon cœur
Oh ce n’est qu’une poignée de monnaie
Une petite part de bonheur
Ce n’est qu’une poignée de monnaie
Que tu jettes sur mon cœur
Ce n’est qu’une poignée de monnaie
Une petite part de bonheur
Ce n’est qu’une poignée de monnaie
Que tu jettes sur mon cœur
UN JARDIN DANS MON COEUR (YOU’VE GOT A FRIEND)
(C. King / E. Marnay)
Titre également interprété par Claude François
Si quelqu’un t’a laissé sur une île sans rivage
Si l’amour s’est détaché de toi
Si tu cherches la lumière
Dans le gris de la vie
Souviens-toi
Que j’ai gardé pour toi
Un jardin dans mon cœur
Où tu peux venir si tu pleures
Oh j’attends, oh j’attends de te retrouver
Un jardin dans mon cœur
Où je n’ai gardé qu’une fleur
Une fleur, une fleur
Couleur d’amitié
Couleur d’amitié
Je connais ces moments
Où le ciel est tout en larmes
Où le cœur se perd au vent du nord
Parle-moi si tu veux
Ou ne me parle pas
Ce jour-là tu trouveras encore
Un jardin dans mon cœur
Où tu peux venir si tu pleures
Oh j’attends, oui j’attends de te retrouver
Ce jardin est grand ouvert
L’été, l’automne ou bien l’hiver
Au grand soleil de l’amitié
Ce soleil t’attend au coin de ma rue
Oui même si ton cœur a froid
Tu viendras et tu trouveras
Tu trouveras toujours oh oui toujours
Un jardin dans mon cœur
Où tu peux venir si tu pleures
Oui j’attends, oui j’attends de te retrouver
Un jardin dans mon cœur
Où je n’ai gardé qu’une fleur
Une fleur, une fleur
Couleur d’amitié
Une fleur pour toi
Une fleur oui pour toi
Cette fleur pour toi
Que pour toi
Cette fleur de mon cœur
Oui pour toi
Que pour toi
Cette fleur
CALIFORNIA
(M. Mallory / E. Vartan)
California
C’est la fille la plus belle du pays
Carolina et Virginia sont plus douces mais on dit
Louisiana plus jolie
Mais les trois
Ne valent pas
California
Oui la fille la plus riche du pays
California
Ton or brille
Et les hommes l’aiment trop
Et ils viennent de leur ville
Dans de pauvres chariots
Pour la terre des prairies
Pour de l’or ou de l’espoir
California
Tu es la fille oui la plus belle du pays
California
Tu es la fille oui la plus belle du pays
L’HEURE LA PLUS DOUCE DE MA VIE
Adaptation par Michel Mallory de « Every Night When I Cry Myself to Sleep » écrite par Nanette Workman et interprétée par Stu Stevens. Michel Mallory en écrira beaucoup d’autres pour l’artiste. Malgré sa qualité, elle ne sera pas reprise très souvent sur scène (lors de l’Olympia de l’automne 1972 puis lors de la tournée qui a suivi et en 1973 lors de ses concerts japonais. Sylvie la chantera encore au PDS 1991 et il faudra attendre les concerts des 14 et 15 février 2014 aux Folies Bergère pour voir Sylvie l’interpréter à nouveau sur scène).
C’était l’heure la plus douce de ma vie
Sous le ciel, un été comme aujourd’hui
On était bien, loin de tout, c’était ici
Où j’ai passé l’heure la plus douce de ma vie
Tes cheveux étaient posés sur mon cœur
Dans tes yeux, je voyais des champs de fleurs
Et chaque baiser brûlait ma peau, mes lèvres
Et c’était l’heure la plus douce de ma vie
Tous les mots que tu disais sont restés
Dans mon cœur comme une chanson d’amour
Oh, tes mains dorées qui frôlaient mes épaules
Et c’était l’heure la plus douce de ma vie
Si les vagues ont effacé tous nos pas
J’ai gardé cet instant gravé en moi
Elle vaut de l’or, des années et des siècles
Et c’était l’heure la plus douce de ma vie
Et c’était l’heure la plus douce de ma vie, hm hmm hmm
C’ETAIT LA BELLE VIE
Cette chanson est l’adaptation française par Sylvie elle-même d’une chanson de Cher, « Gypsies, Tramps and Thieves », qui fit un carton en 1971 aux USA et au Canada (n°1 au hit parade) et à un degré moindre au Royaume-Uni (n°4).
Je me souviens quand j’étais une enfant
Que j’enviais toujours ce que faisaient les grands
Et je revois comme une image
Mon père qui disait
Surtout n’oublie pas que tu vis ton plus bel âge
C’était la belle vie
Quand tout est fini alors on y repense
C’était la belle vie
Et je me dis j’avais de la chance
Quand on y repense
Plus tard j’ai appris l’amour à mes dépens
Le premier, le plus beau, ça ne dure pas longtemps
Et je revois la belle image
L’amour le plus fou
Qui a mal tourné et j’ai dû tourner la page
C’était la belle vie
Quand tout est fini alors on y repense
C’était la belle vie
Et je me dis j’avais de la chance
Quand on y repense
À quoi bon raconter toujours les regrets du passé
À quoi bon répéter toujours que c’était la belle vie
Vraiment la belle vie
Depuis je vis tous les moments de ma vie
Dans le temps présent car depuis j’ai compris
Que c’est comme un livre d’images
Où l’on dit toujours
Quand on a tourné la toute dernière page
C’était la belle vie
Quand tout est fini alors on y repense
C’était la belle vie
Et je me dis j’avais de la chance
Quand on y repense
SUR LA MUSIQUE
(Y. Dessca / M. Pelay / A. Legovic aka Alain Chamfort)
La la la la la, la la la la la …
C’est plus facile, sur la musique
On est docile, on est plus romantique
Tous les mots que l’on retenait
On les dit mieux parce que c’est
Plus facile, sur la musique
Quand on voudrait dire
L’amour que l’on porte
Que de pire en pire
La peur nous escorte
Au creux d’une épaule
On peut tout avouer
Dans le temps d’une chanson
Qui nous fait danser
C’est plus facile, sur la musique
On est docile, on est plus romantique
Tous les mots que l’on retenait
On les dit mieux parce que c’est
Plus facile, sur la musique
Quand tu mets des larmes
Dans mes yeux qui t’aiment
Tu connais une arme
Pour sécher ma peine
Le temps de trois notes
Il n’en reste rien
Quand nous tournons tous les deux
Sur l’air d’un refrain
C’est plus facile, sur la musique
On est docile, on est plus romantique
Tous les mots que l’on retenait
On les dit mieux parce que c’est
Plus facile, sur la musique
LUI
(G. Thibaut / E. Vartan)
Cette chanson style cabaret est interprétée dans le film Malpertuis dans lequel Sylvie tient un petit rôle. Sylvie enregistre cette chanson en anglais (« He Was Made for Me ») et en italien (« E l’uomo mio ») qui figure sur l’album italien de 1975.
Lui, il peut, quand il a le cœur gai
M’offrir un verre ou un bouquet
Sans me voir et sans me regarder
Je suis prête à tout accepter de lui
Lui, il peut, quand il a le cœur froid
Faire comme si je n’existais pas
Et chasser par ci, et pêcher par là
Je suis prête à tout accepter de lui
La la la la, il est fait pour moi
La la la la, il était pour moi
La la la la, il sera à moi
La la la la, c’est mon homme à moi
La la la la, il est fait pour moi
La la la la, il était pour moi
La la la la, il sera à moi
La la la la, c’est mon homme à moi
Lui, il peut, quand il a le cœur sourd
M’offrir des injures et des coups
Briser mes rêves et voler mes sous
Je suis prête à tout accepter de lui
Lui, il peut, quand il a le cœur lourd
Insulter les filles et l’amour
Et je sais quand il crie au secours
Je suis prête à tout accepter de lui
La la la la, il est fait pour moi
La la la la, il était pour moi
La la la la, il sera à moi
La la la la, c’est mon homme à moi
La la la la, il est fait pour moi
La la la la, il était pour moi
La la la la, il sera à moi
La la la la, c’est mon homme à moi
MON PÈRE
(M. Mallory / M. Benoit)
Il y a trois versions studio de « Mon père » : la version originale de 1972, une version acoustique parue en 1995 et une version inédite avec une introduction parlée.
Que la maison me paraît vide
Sans son désordre et sans sa voix
Ça me semble encore impossible
Pourtant il y a deux ans déjà
Ma mère a rangé tous ses livres
Et ses outils de jardinier
Tous ces objets qu’il faisait vivre
Qui eux aussi vont s’ennuyer
Il ne parlait pas de la guerre
Pourtant mon héros c’est lui
J’étais si fière qu’il soit mon père
Fière de m’appeler comme lui
Ses colères étaient des tempêtes
Lorsque j’avais désobéi
Et puis il pleurait en cachette
Parce que j’avais un premier prix
C’était plus que de la tendresse
Qu’il avait pour tous nos rosiers
Il peignait avec maladresse
C’était toujours moi qui posais
Je sais bien que je lui ressemble
Je suis têtue comme il l’était
J’ai ses yeux et ses côtés tendres
Et j’aime tout ce qu’il aimait
C’était mon ami et mon frère
Et tous mes souvenirs d’enfant
C’était mon ami et mon père
Et il me manque bien souvent

POUR LUI JE REVIENS
R. Dumas / JJ. Debout

Pour lui je reviens
Pour lui je reviens
C’est malgré moi
Mais toutes les fois
Qu’il est loin de moi
Pour lui je reviens
Oh oui je reviens
Allô, oui c’est moi
Je m’ennuie de toi
Demain je suis là
Et pour lui soudain
Dans les magasins
J’achète un jean
Des boots et des films
Et des magazines
Et je prends le premier avion
Je rentre à la maison
J’avais trop de peine
Pour lui je reviens
Pour lui je reviens
C’est merveilleux
D’être malheureux
Lorsque l’on est loin
Et moi je reviens
Pour lui je reviens
À bientôt nous deux
Demain dans le bleu
Du petit matin
Et pour les copains
Dans les magasins
Soudain j’achète
Des tas de gadgets
En traveller-cheques
Et je prends le premier avion
Je rentre à la maison
J’avais trop de peine
Pour lui je reviens
Pour lui je reviens
Le soleil luit
C’est encore la nuit
Aux États-Unis
Et moi je reviens
Pour lui je reviens
J’arrive à Orly
Au bout de la nuit
Qui nous réunit
Pour lui je reviens
Enfin ce matin
Je sais qu’il va
Se moquer de moi
Mais qu’il me dira
J’attendais le premier avion
On rentre à la maison
J’avais trop de peine
J’avais trop de peine
Tu reviens je t’aime
NE ME DEMANDE PAS POURQUOI
Version 1972 / Debout & Dumas
Ne me demande pas pourquoi
Je pense à la Maritza
Si je chante c’est pour toi
Par amour, par pitié
Pour un peu de tendresse
Et si je suis la plus belle
Ce soir pour aller danser
Baby Capone elle-même
Te fera le cœur en pointillés
Moi je vis
Dans mes chansons
Chansons d’amour
Chansons de peine
Je ne suis qu’un papillon
Sous les projecteurs de la scène
Grâce à vous
Monsieur Charlot
Le Kid était mon ami
Il chantait
Comme l’oiseau
Si jeune et si petit
Caché sous sa casquette
Mais irrésistiblement
Pour 2’35 de bonheur
On se retrouve à présent
Pour un peu de joie dans le cœur
Je m’habille comme un garçon
Mais je ne suis qu’une fille
Dilindam et nous aurons
Ensemble l’heure la plus douce de ma vie
Enfin pour lui je reviens
Mais parle-moi de ta vie
Et si vous le voulez bien
Je vous dis bonsoir mes amis !
CE SOIR NOUS SOMMES LA POUR VOUS
Towshend / Aber
Les gens vont, les gens viennent
Vous avez vos joies, vos peines
Mais ce soir, nous sommes là pour vous
Dans ce monde mécanique
Il nous reste la musique
Car ce soir, nous sommes là pour vous
Mes musiciens, mes danseurs
Jouent et dansent de tout leur cœur
Car ce soir, nous sommes là pour vous
Bien sûr, tout a une fin
Mais surtout, ne pensez plus à rien
Car ce soir, nous sommes là pour vous
Mon batteur c’est Pierre-Alain Dahan
Et derrière son piano, Gérard
Et ce soir, ils ne jouent que pour vous
Dirigé par Raymond Donnez
Voici tout mon grand orchestre
Les chœurs qui chantent avec moi
C’est Maria, Cher et Mauricia
Et ce soir, nous sommes là pour vous
Mes danseurs : Jean, Johnny et Jean-Paul,
Rick, Lionel et Sacco
Et ils dansent, dansent pour vous
C’est à vous Chris et Larry,
Eric et Michael aussi
Et ils dansent, dansent pour vous
Rien que pour vous
Ce n’est rien que pour vous
Cette chanson n’est faite que pour vous
Oh, rien que pour vous
Ce n’est rien que pour vous
Cette chanson n’est faite que pour vous
QUAND CA BOUGE
Quand ça bouge
Gotta Move / Mallory Matz
Quand ça bouge, dans ma vie
Moi j’ai envie de m’en aller
De changer d’air
Et puis de faire
Les choses dont j’avais envie
Sans regrets ni souci de rien
Et de voir d’autres gens sous un autre ciel
Une ville différente d’ici
Quand ça bouge, dans ma tête
Moi j’ai envie de m’en aller
Dans d’autres rues, des avenues
Avec des cinés, des magasins géants
Comme des villes de lumière
Ça bouge, ça bouge, ça bouge
Ça bouge, ça bouge, ça bouge
Ça bouge !
NON C’EST RIEN
Jourdan / Canfora / Baselli
Non c’est rien
Ou si peu croyez-le bien
Ça ira mieux dès demain
Avec le temps qui passe
Dans la vie tout s’efface
Non c’est rien
À quoi bon tendre vos mains
Je n’ai pas tant de chagrin
C’est vous qui êtes tristes
Mes amis partez vite
Laissez-moi
Cette nuit sortez mais sans moi
Allez boire à ma santé
Remportez votre pitié
Vous me faites rire, bien rire
Non c’est rien
Ou si peu croyez-le bien
Cet amour n’était plus rien
D’autre qu’une habitude
J’en ai la certitude
Non c’est rien
Ce garçon, moi je le plains
Et ne croyez pas que demain
Une seule seconde
Je serai seule au monde
Laissez, laissez-moi
Cette nuit sortez mais sans moi
Allez boire à mes amours
À tous mes futurs amours
Mes prochains je t’aime, je t’aime
Laissez-moi
Et ne croyez pas, surtout pas
Que je vais pleurer pour ça
Seul mon cœur n’y comprend rien
Mais à part ça rien, oh rien
Non c’est rien
Ou si peu croyez-le bien
Je n’ai pas tant de chagrin
Je n’ai pas tant de chagrin
Non c’est rien
Non c’est rien
NE ME QUITTE PAS
Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s’oublier
Qui s’enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
À savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
À coups de pourquoi
Le cœur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Moi, je t’offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu’après ma mort
Pour couvrir ton corps
D’or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l’amour sera roi
Où l’amour sera loi
Tu me feras reine
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Je t’inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s’embraser
Je te raconterai
L’histoire de ce roi
Mort de n’avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
On a vu souvent
Rejaillir le feu
De l’ancien volcan
Qu’on croyait trop vieux
Il est, paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu’un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu’un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s’épousent-ils pas?
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
À te regarder
Danser et sourire
Et à t’écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L’ombre de ton ombre
L’ombre de ta main
L’ombre de ton chien
Mais
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
CHANSON POUR VOUS
L. Russel / Mallory
Je viens de tout vous dire
Vous m’avez écoutée
Et je vous ai donné
Le meilleur de moi
Il ne reste que vous
Il ne reste que vous et moi
Alors je vais chanter
Encore cette chanson pour vous
Alors je vais chanter
Encore cette chanson pour vous
PARTIR
Bristol / Pratt / Starr / Mallory
Car la route qu’il me reste à faire
Est longue mais je le sais bien
Qu’il n’y a qu’une seule manière
De faire son chemin
C’est d’aller chaque fois plus loin
Il me reste tant de choses à découvrir
Et tant de gens que je ne connais pas
Des villes et des chansons
Et des millions d’amis
Que je vais rencontrer là-bas
Et c’est pour ça que je dois partir
Oui je dois partir
Bye bye, bye bye, bye bye bye
Mais ce n’est qu’un au-revoir
Ma maison est dans le monde entier
Et mes chansons n’ont pas de pays
Et j’aime autant partir que j’aime revenir
Avec des cadeaux plein les bras
Et c’est pour ça que je dois partir
Oh oui je dois partir
Bye bye, bye bye, bye bye bye
Mais ce n’est qu’un au-revoir
Je cours vite vers l’avion
Le train ou bien le bateau
Et je cours, et je cours
Et je cours, cours, cours, cours
Car je dois partir
Oui je dois partir
Bye bye, bye bye, bye bye bye
Mais ce n’est qu’un au-revoir
Partir…
UN CAILLOU DANS MA CHAUSSURE
D.R
Ils allaient de ville en ville
Dix garçons autant de filles
Sur des motos d’or, de feu et d’argent
Ils avaient le vent sur le visage
Et des guitares oh comme bagages
Ils chantaient le soir au milieu des champs
J’ai un caillou dans ma chaussure
Qui me rend la route beaucoup plus dure
Depuis qu’ils sont au loin, qu’ils m’ont tout raconté
Où s’en va le vent et les rivières
Les endroits les plus secrets de la Terre
Ils avaient tout ça gravé au fond de leurs yeux
Et j’ai laissé la clef sur la porte
Oui, celui qui la veut l’emporte
Mais emmène-moi là où tu voudras
Et nous irons de ville en ville
Un garçon et une fille
Sur ta moto d’or, de feu et d’argent
Oh, le caillou dans ma chaussure
Je l’ai jeté sur la route si dure
On ira plus loin où personne n’a été
Je sais où vont les vents, les rivières
Et les endroits les plus secrets de la Terre
Je sais que toute ma vie c’est toi que je suivrai
Nous irons de ville en ville
Un garçon et une fille
Nous irons de ville en ville
Un garçon et une fille
Nous irons (nous irons) de ville en ville
Nous irons (nous irons) de ville en ville
CA SERT A QUOI
C’est bien joli de vouloir s’en aller
À condition de savoir où aller
Ça sert à quoi de partir au hasard
Quand on n’est pas sûr d’arriver quelque part
Ça sert à quoi quand on n’a personne autour de soi
J’en ai assez de devoir
Me raccrocher toujours
Au moindre espoir
Au moindre mot d’amour
J’en ai assez
Je ne veux plus souffrir
Je suis brisée
Je suis comme un navire à la dérive
Pitié pour moi
J’ai beau me tourner
De tous les côtés
Je ne vois pas pour moi la route à suivre
À quoi bon vivre
Ça sert à quoi
Tant que j’aurai un cœur
Parti là ou ailleurs
Au fond ça sert à quoi
Oh dites-le moi
MEDLEY CA SERT A QUOI QUAND CA BOUGE
J’en ai assez de devoir
Me raccrocher toujours
Au moindre espoir
Au moindre mot d’amour
J’en ai assez
Je ne veux plus souffrir
Je suis brisée
Je suis comme un navire à la dérive
Pitié pour moi
Quand ça bouge
Dans ma tête
Moi j’ai envie
De m’évader
Dans d’autres rues
Des avenues
Avec des cinés
Des magasins géants
Comme d’une ville de lumière
Et de trouver un amour
Qui mettrait ma vie sens dessus dessous
Je me sentirai enfin dans ma peau
Pour ça je dois dire tout ce qui est ma vie
Et je n’ai plus peur, je m’en vais cette nuit
Tant que j’aurai un cœur
Parti là ou ailleurs
Au fond, quand ça bouge
Dans mon cœur
Je change ma vie
Et puis tant pis
Alors je me fiche
D’être pauvre ou riche
Mais je dois m’en aller
Quelque part
Et je quitte tout
Et puis je m’en fous
Je commence à vivre
Quand ça bouge
POUR LUI JE REVIENS
R. Dumas / JJ. Debout
Lorsque je m’en vais le cœur léger
Quelque part ailleurs à l’étranger
J’ai beaucoup d’amis aux U.S.A.
Mais pourtant plus vite chaque fois
Pour lui je reviens
Pour lui je reviens
C’est malgré moi
Mais toutes les fois
Qu’il est loin de moi
Pour lui je reviens
Oh oui je reviens
Allô, oui c’est moi
Je m’ennuie de toi
Demain je suis là
Et pour lui soudain
Dans les magasins
J’achète un jean
Des boots et des films
Et des magazines
Et je prends le premier avion
Je rentre à la maison
J’avais trop de peine
Pour lui je reviens
Pour lui je reviens
C’est merveilleux
D’être malheureux
Lorsque l’on est loin
Et moi je reviens
Pour lui je reviens
À bientôt nous deux
Demain dans le bleu
Du petit matin
Et pour les copains
Dans les magasins
Soudain j’achète
Des tas de gadgets
En traveller-cheques
Et je prends le premier avion
Je rentre à la maison
J’avais trop de peine
Pour lui je reviens
Pour lui je reviens
Le soleil luit
C’est encore la nuit
Aux États-Unis
Et moi je reviens
Pour lui je reviens
J’arrive à Orly
Au bout de la nuit
Qui nous réunit
Pour lui je reviens
Enfin ce matin
Je sais qu’il va
Se moquer de moi
Mais qu’il me dira
J’attendais le premier avion
On rentre à la maison
J’avais trop de peine
J’avais trop de peine
Tu reviens je t’aime
LES FILLES N’ONT AUCUN DEGOUT
(AVEC SERGE GAINSBOURG ET JANE BIRKIN – S. GAINSBOURG)
En 1972, quand Maritie Carpentier téléphone à Serge Gainsbourg pour lui faire part du désir de Sylvie qu’il participe à son prochain « Top » et lui écrive à cette occasion des chansons originales, celui-ci se met aussitôt au travail malgré sa crainte que Sylvie (qu’il considère comme « un peu trop bien élevée ») se refuse à chanter certaines expressions argotiques. L’enregistrement du trio Gainsbourg/Birkin/Vartan (« Les filles n’ont aucun dégout ») et du duo antimilitariste Sylvie/Jane (« Les haricots ») se déroule au mieux et Sylvie ne modifie aucunement les textes de Serge. Au soir du 6 mai, à la sortie des studios des Buttes-Chaumont d’où le show vient d’être diffusé en direct, Gainsbourg ne cache pas sa satisfaction et déclare aux journalistes présents : « Sylvie est un bijou ! C’est une grande. Elle excelle dans la chanson, la danse et même la comédie ce dont fort peu d’artistes en France sont capables… ». En 2007, Sylvie a repris pour son album Nouvelle vague « Attends ou va-t-en » que Serge Gainsbourg a composé pour France Gall puis « Comment te dire adieu ? » pour un hommage télévisé en 2011.
Jane Birkin
Oh c’qui l’est moche
Avec son pif et ses poches
Sous ses yeux blasés
Sylvie
Oh quel physique
Toujours son p’tit air cynique
Et jamais rasé
Serge Gainsbourg
Oui mais les filles n’ont aucun dégoût
Pour l’amour, celui des sous
Elles se vautrent dans la boue
Les filles n’ont aucun dégoût
J’ai qu’une sale gueule, j’suis qu’un voyou
Mais elles se pendent toutes à mon cou
Jane Birkin
Ah quelle sale gueule
Elle suffirait à elle seule
À nous écœurer
Sylvie
Ah cette façon de
Toujours se foutre du monde
Sans cesser de fumer
Serge Gainsbourg
Mais les filles n’ont aucun dégoût
Pour l’amour, celui des sous
Elles se vautrent dans la boue
Les filles n’ont aucun dégoût
J’ai une sale gueule, j’suis qu’un voyou
Mais elles se pendent toutes à mon cou
CET IMPOSSIBLE AMOUR
De et avec Jean-Jacques Debout
En amour, il ne faut jamais désespérer
En amour, il ne faut jamais abandonner
L’impossible amour n’est jamais impossible
En amour, lorsque l’on croit que tout est perdu
Un beau jour alors que d’elle on n’attendait plus
L’impossible amour est le secret possible
Je sais que ce jour-là
Je ne comprenais pas
Que c’était à mon tour de chanter
Cet impossible amour
Je sais que ce jour-là
Je t’ai dit : je suis là
On dit non, on dit oui
Puis l’on s’aime
En amour, il ne faut jamais désespérer
En amour, il ne faut jamais abandonner
L’impossible amour n’est jamais impossible
En amour tu me disais : restons bons copains
Sans amour, gentiment tu me serrais la main
Et puis un beau jour, tout comme une petite fille
Je t’ai dit : je suis là
Et j’ai su ce jour-là
Que je voudrais toujours te garder
Mon impossible amour
Il faut y croire un jour
Il viendra bien un jour
Il faut y croire toujours
Il viendra, cet impossible amour
YES SIR
Chanson extraite d’un film allemand de 1937 « Zu neuen ufern »
Je suis une femme excitante et brûlante.
Yes sir (yes sir)
Mais suis-je vraiment une vamp affolante ?
Non sir (no sir)
Ma foi, tout en moi dans le cœur met l’ardeur
Des plus doux émois. Ça scandalise les bourgeois.
Et quand je vous dis un mot tendre, mes lèvres semblent
Vouloir se laisser prendre et se tendre.
Yes sir (yes sir)
Yes sir (yes sir)
Si le bon Dieu m’a faite ainsi,
Je dois rester comme je suis, yes sir !
À voir vos sourires, cela fait mon charme.
Yes sir (yes sir)
Le charme et l’amour ne sont pas mes seules armes.
Non sir (no sir)
Sur moi l’on connaît de piquantes histoires,
C’est de cela que je me fais une gloire.
On dit que je suis une femme infidèle
Dont le parfum trop pervers vous ensorcelle.
Yes sir (yes sir)
Yes sir (yes sir)
Si le bon Dieu m’a faite ainsi,
Je dois rester comme je suis, yes sir !
Adieu je m’en vais, dès ce soir je vous quitte.
Yes sir (yes sir)
L’oubli viendra-t-il ? On n’oublie pas si vite.
Non sir (no sir)
On aime et l’on pleure, l’amour est un leurre
Mais nous voulons gagner cette joie extrême.
Alors le bonheur vient parfois quand on aime
Mais c’est pour nous tous un éternel problème.
Yes sir (yes sir)
Yes sir (yes sir)
Aaaaaalleluia.
Yes sir !
POUR DES HARICOTS
((Avec Jane Birkin)
Tous les soldats sous le drapeau tricolore
Bouffent des haricots, oh oh !
Et ceux qui aiment ça, et se lever aux aurores
Ceux-là sont des fayots !
Tous les soldats sous le drapeau tricolore
Se battent pour des haricots, oh oh !
Et avec ça, pour rajouter au folklore
Au dessert, y’a des pruneaux !
Pour moi qui n’ai que deux sardines, j’m’imagine au
Régiment gardant la ligne Maginot
Moi, j’sifflerais bien un litre de Beaujolais
Mais je n’ai qu’une petite tasse d’anxiété
Tous les soldats, sous le drapeau tricolore
Bouffent des haricots, oh oh !
Et ceux qui aiment ça, et se lever aux aurores
Ceux-là sont des fayots
Tous les soldats, sous le drapeau tricolore
Se battent pour des haricots, oh oh !
Et avec ça, pour rajouter au folklore
Au dessert, y’a des pruneaux.
Oh ! l’plat du jour, c’est pas d’la tarte, c’est pire encore
Chaque jour on bouffe à la carte, d’État-Major
On a bien eu trois étoiles, mais réservées
Car il est en général assez bourré !
Tous les soldats sous le drapeau tricolore
Bouffent des haricots, oh oh !
Et ceux qui aiment ça, et se lever aux aurores
Ceux-là sont des fayots !
Tous les soldats sous le drapeau tricolore
Se battent pour des haricots, oh oh !
Et avec ça, pour rajouter au folklore
Au dessert, y’a des pruneaux !
DITES MOI COMMENT
Avec Carlos
C : Mademoiselle ?
S : Vous désirez, monsieur ?
C : Dites-moi comment, vous qui savez tout
Dites-moi comment faire pour m’habiller avec goût
S : Oui
C : Dites-moi comment, c’est très important
Si je veux lui plaire, dites-moi tout ce qu’il faut faire
S : Mettez une casquette ou cette jaquette
C : Ou peut-être vais-je m’habiller comme un Anglais
S : N’importe comment, vous serez charmant
Ensemble : Quand on a la classe, on peut se regarder dans la glace
C : Est-ce que j’ai mes chances ?
S : Faites-moi confiance
Car aucune femme ne résiste à un gentleman
C : Mon Dieu ! quelle chance
S : Faites-moi confiance
C : Si elle est sincère, je crois bien que je vais lui plaire
S : Sûrement
C : Dites-moi comment
S : Cintrée, mais pas trop
Trois boutons devant
N’oubliez pas votre chapeau
C : Week-end à Deauville
S : Pantalon de golf
Petit fil à fil à rayures pour le five o’clock
C : Jabot de dentelles ?
S : Non, pas de dentelles
C : J’en voudrais des comme y en a qui en ont au music-hall
S : N’importe comment, vous serez charmant
Ensemble : Quand on a la classe, on peut se regarder dans la glace
C : Est-ce que j’ai mes chances ?
S : Faites-moi confiance
Car aucune femme ne résiste à un gentleman
C : Donnez-moi ma chance
Faites-moi confiance
Car c’est vous que j’aime
Alors, c’est dit, je vous emmène
S : Vous êtes charmant
Mais depuis longtemps
Mon cœur est à lui
S : Chéri, je te présente un ami !
JJ Debout : Mais il est charmant
Ensemble : N’importe comment, on ne se quitte pas, on s’en va dîner tous les trois
MR HAMILTON
(Avec Chantal Goya)
Ne nous déshabillez pas, Mr Hamilton
Faut ce qu’il faut, pour la photo, oui mais pas trop
Ne nous déshabillez pas, Mr Hamilton
On ne montre à personne
Même si ça vous étonne
Toute notre personne, cher Mr Hamilton
Ne nous déshabillez pas, Mr Hamilton
Faut ce qu’il faut, d’incognito, oui mais pas trop
Ne nous déshabillez pas, Mr Hamilton
Non pas d’exposition
Non pas d’exhibition
Ce n’est pas la saison, cher Mr Hamilton
Faites-nous monter
Si vous le voulez
Sur des bancs ou sur des billes
Sur des bicyclettes
Des escarpolettes
Mais on vous en supplie
Ne nous déshabillez pas, Mr Hamilton
Il faut cacher ce qu’il est mieux de deviner
Ne nous déshabillez pas, Mr Hamilton
C’est beaucoup plus joli
Oui quand un voile est mis
Sur notre académie, cher Mr Hamilton
Faites-nous jouer
Si vous le voulez
Aux billes ou au bilboquet
Nous parler d’amour
Dans un contrejour
En jouant au criquet
Ne nous déshabillez pas, Mr Hamilton
Un peu de peau, sur la photo, oui mais pas trop
Ne nous déshabillez pas, Mr Hamilton
On garde pour nos hommes
Même si ça vous étonne
Toute notre personne, cher Mr Hamilton
LE PETIT PATISSIER
AVEC CARLOS
Carlos
Il faut ce qu’il faut
Pour faire un gâteau
Sylvie
Oui il faut du nougat
Pour faire un moka
Carlos
De la farine et des œufs
Du sucre un tout petit peu
Sylvie
Du beurre un tout petit peu
Carlos
Et cuire à tout petit feu
Sylvie et Carlos
Quand un petit pâtissier love, love, madame
Quand un petit pâtissier est amoureux
Dites au petit pâtissier love, love madame
Dites au petit pâtissier love, love monsieur
Sylvie
Il faut ce qu’il faut
Pour faire un gâteau
Il faut dans la joie
Mélanger tout ça
Carlos
Beaucoup d’amour et des œufs
Frémir un tout petit peu
Souffrir un tout petit peu
Et mourir à petit feu, eh !
Sylvie et Carlos
Quand un petit pâtissier love, love, madame
Quand un petit pâtissier est amoureux
Dites au petit pâtissier love, love madame
Dites au petit pâtissier love, love monsieur
Sylvie
Il faut ce qu’il faut
Pour faire un duo
Carlos
Je t’aime à la crème
M’aimez-vous de même ?
Sylvie et Carlos
De la vanille et vos yeux
Qui m’obsèdent un petit peu
Aimez-moi un petit peu
Carlos
Lorsque je suis amoureux, oui !
Carlos
Quand un petit pâtissier love, love, madame
Pour le gâteau qui vous sied fait de son mieux
Sylvie et Carlos
Oh dites au petit pâtissier love, love madame
Dites au petit pâtissier love, love monsieur
Quand un petit pâtissier love, love madame
Pour le gâteau qui vous sied fait de son mieux
Dites au petit pâtissier love, love madame
Dites au petit pâtissier love, love monsieur
Quand un petit pâtissier love, love madame
Pour le gâteau qui vous sied fait de son mieux
Oh dites au petit pâtissier love, love madame
Dites au petit pâtissier love, love monsieur
CHER HARRY
Titre composé et écrit par Jean-Jacques Debout et Roger Dumas, pour le show TV de 1972.
La musique a été reprise 5 ans plus tard pour la chanson de Chantal Goya « Allons chanter avec Mickey ».
S : Dites-moi ce que vous voulez voir ici, cher Harry, à Paris ?
Voulez-vous visiter le Trocadéro
J : No no no no no !
S : Je vous emmène où vous voulez
J : Oh yes yes I love you !
S : Voulez-vous que l’on aille à St-Cloud ?
J : Oh, je préfère si vous voulez
Oh yes, yes I love you
Aller faire un petit tour chez vous
J : J’apporterai du chocolat, du chewing-gum et du Coca
S : Harry ! oh non ! voyons, c’est trop ! allons plutôt boire un petit café crème
J : Moi je préfère le chocolat, chez vous tout là-haut sous les toits
Sur le phono, on écouterait bien un p’tit refrain franco-américain
S : Dites-moi ce que vous préférez ici, cher Harry, à Paris ?
J : Ce que je préfère c’est voir Paris d’en haut, dans votre studio
S : Vous voulez voir le défilé ?
J : Oh no no, I love you
S : Vous n’êtes pas sérieux du tout, si on allait dans les musées ?
J : Oh no no, I love you, on serait tellement mieux chez vous
J : J’apporterai du chocolat
S : Du chewing-gum et du Coca
Oh Harry ! si je vous dis oui
C’est parce que vous savez parler aux femmes
Carlos : Montrez-moi votre permission !
J : Dire que c’est la libération
Sorry darling, mais c’est ici la fin de notre refrain franco-américain, sorry darling
S : Sorry baby !
Carlos : Au poste
J : Bye bye
S : Bye bye baby
J : Au revoir
S : Au revoir
