Paroles 81

CA VA MAL

On and on and on
B. Anderson / B. Ulvaeus / M. Mallory

Je veux retrouver la bohémienne qui m’a prédit
Santé, argent, amour pour le reste de la vie.
Pour commencer je suis plus fauchée qu’un champ de blé
Et je suis malade par le simple fait d’y penser.
Il y a un problème avec les lignes de ma main,
Ça ne correspond pas, il ne m’arrive rien de bien.

Oh la la la la
Ça va mal.
Oh la la la la la la la
Très très mal.

J’ai jeté cet horoscope qui osait me dire :
« Prenez tous les risques, vous allez tout réussir ».
J’ai réussi à rater tout ce que j’ai entrepris,
Sur ma pauvre tête tombe une pluie de soucis.

Les cartes ont menti ! Où est donc ce valet de cœur
Qui devait enfin me faire connaître le bonheur ?
Une dame de pique a encore dû me le piquer,
Je n’aurai jamais le plaisir de le rencontrer.
Il y a un problème entre les cartes et mon destin,
Ça ne correspond pas, il ne m’arrive rien de bien.

Oh la la la la
Ça va mal.
Oh la la la la la la la
Très très mal.
Oh la la la la, infernal !
Oh la la la la, pas banal.
Oh la la la la, pas normal.
Oh la la la la, pas génial.
(etc.)


DE L’AUTRE COTE DE L’AMOUR

M. Mallory

Faut me laisser, faut pas m’appeler,
J’suis comme un téléphone décroché.
Je veux simplement rester seule avec moi.

On se trompe toujours quelque part,
De roman, de film ou bien d’histoire.
Je veux revenir juste un peu sur mes pas.

Je ne veux plus croire aux violons,
Aux couchers de soleil
Et aux chansons, et aux illusions de la vie-cinéma.

Si j’ai au cœur un goût de chagrin,
Ça ne fait rien, je sais que demain
Il fera jour de l’autre côté de l’amour.

Faut me laisser, faut pas m’embêter,
J’suis comme une guitare désaccordée
Qui veut rester seule quelques jours, quelques nuits.

Il ne faut pas chercher à me voir,
J’ai trop de souvenirs plein mes tiroirs.
Je veux en jeter mais en garder aussi.

Après j’irai voir des gens heureux,
Ceux qui ont leur vie au fond des yeux,
Des enfants qui jouent, et puis des chiens gentils.

Ne vous inquiétez pas, tout va bien,
Il va faire très beau, et puis demain
Il fera jour de l’autre côté de l’amour.

Je ne veux plus croire aux violons,
Aux clairs de lune et aux illusions.
Je ne veux plus jouer à l’amour-cinéma.

Ne vous inquiétez pas, tout va bien,
Il va faire soleil, et puis demain
Il fera jour de l’autre côté de l’amour.


LE VOLEUR ENVOLE

Kengold – Miky Denne – Adaptation : Georges Terme

Voyageant en douceur
Sur la rivière nommée Amour,
J’ignorais la frayeur,
La peur du tourbillon des jours.

J’ai rencontré un drôle d’animal
Qui joue à collectionner les cœurs.
Il était, paraît-il, très sentimental,
Mais il m’a menti.

Un oiseau de nuit,
Un bandit,
A subtilisé mon cœur,
Boulevardé ma vie.
Un oiseau de nuit,
Un voyou,
Un étrange collectionneur,
Pas sentimental pour deux sous.
Un oiseau de nuit,
Aussi vite envolé,
Un oiseau de nuit,
Un voleur qui me fait rêver.

J’ai laissé la rivière
Devenir un fleuve en folie.
Je préfère revenir
À la source de tous mes ennuis.

Je retourne vers ce drôle d’enjôleur
Qui voulait tous les cœurs à la fois.
Il ferait mieux de le dire avec des fleurs,
Mais il ne veut pas,
Non, il ne veut pas.

Un oiseau de nuit,
Un bandit,
A subtilisé mon cœur,
Boulevardé ma vie.
Un oiseau de nuit,
Un voyou,
Un étrange collectionneur,
Pas sentimental pour deux sous.
Un oiseau de nuit,
Aussi vite envolé,
Un oiseau de nuit qui me fait rêver.

J’ai rencontré ce drôle d’animal
Qui joue à collectionner les cœurs.
Il est, paraît-il, très sentimental,
Mais il a menti.
Oui, il a menti.

Un oiseau de nuit,
Un bandit…


TOUTE UNE VIE PASSE

D. Barbelivien – D. Baldan Bembo

Toute une vie,
Toute une vie danse
Sur des photographies,
Des films de vacances.
Toute une vie,
Toute une vie bouge
Dans des trains, dans des taxis,
Feux verts et feux rouges.
Toute une vie,
Toute une vie pleure
Sur des lettres d’amour
Et des coups de cœur.
Toute une vie,
Toute une vie change
Quand un avion s’envole,
Nos souv’nirs se vengent.

On n’oublie rien, on n’oublie pas,
Mais il faut garder pour soi
Les petits bouts de papier d’un cœur déchiré
Quand l’amour s’en va.
On n’oublie rien, on n’oublie pas,
On fait semblant d’être là.
Les jours sont comme des années,
On n’sait plus aimer
Quand l’amour s’en va.

Toute une vie,
Toute une vie parle
Mieux qu’une symphonie,
Mieux qu’une cathédrale.
Toute une vie,
Toute une vie rêve,
Comme les comédies,
Mais ce n’est qu’un rêve.

On n’oublie rien, on n’oublie pas,
Mais il faut garder pour soi
Les petits bouts de papier d’un cœur déchiré
Quand l’amour s’en va.
On n’oublie rien, on n’oublie pas,
On fait semblant d’être là.
Les jours sont comme des années,
On n’sait plus aimer
Quand l’amour s’en va.

Toute une vie,
Toute une vie passe
À coups d’anniversaires
Que le temps efface.
Toute une vie,
Toute une vie laisse
Des moments d’amour perdu
Et des coups de cœur.
Toute une vie,
Toute une vie change
Quand un amour s’envole,
Nos souv’nirs se vengent.


QUAND TU VEUX

Queen of Hearts
H. De Vito / M. Mallory

D’accord,
Même si on nous croit fous à lier,
Sans jamais se parler,
On s’est tout dit et on a tout compris.

C’est vrai
Que je ne me suis pas enfuie,
Je n’ai pas pris mes jambes à mon cou
Quand tu m’as dit : viens, on se marie.

Où tu veux et quand tu veux,
Et si tu peux, moi je peux.
Pour de rire ou pour de vrai,
Rien que l’idée me plaît.
Pourquoi toi, pourquoi moi ?
Et après tout, pourquoi pas ?
Même si c’est pour huit jours,
Avec toi je suis pour.

Tant pis
S’il n’y a pas de cérémonie,
Entre nous deux ce sera toujours
Comme si c’était la première nuit.

D’accord,
Je sais ton prénom,
Je vais m’appeler comme toi
Et je ne sais toujours pas quel est ton nom.

Où tu veux et quand tu veux,
Et si tu peux, moi je peux.
Pour de rire ou pour de vrai,
Rien que l’idée me plaît.
Pourquoi toi, pourquoi moi ?
Et après tout, pourquoi pas ?
Même si c’est pour huit jours,
Avec toi je suis pour.

L’amour,
Il est fou, l’amour.
Quand on ne l’attend plus, qu’on n’y croit plus,
Il revient pour nous tourner autour.

Pour moi,
La question ne s’est pas posée.
Je ne sais même pas qui tu es ni d’où tu viens,
Mais je sais que tu me plais.

Où tu veux et quand tu veux,
Et si tu peux, moi je peux.
Pour de faux ou pour de vrai,
Rien que l’idée me plaît.
Je mise ma vie sur toi,
Et puis qui vivra verra.
Même si c’est pour toujours,
Avec toi je suis pour.

Où tu veux et quand tu veux,
Et si tu peux, moi je peux.
Pour de faux ou pour de vrai,
Rien que l’idée me plaît.

Où tu veux et quand tu veux,
Et si tu peux, moi je peux.
Où tu veux et quand tu veux,
Et si tu peux, moi je peux.
Où tu veux et quand tu veux…


ORIENT EXPRESS

D. Barbelivien / E. Vartan

J’ai passé ma vie à danser sur un fil
Qui va de Paris aux frontières de l’exil.
J’ai gravé mon cœur sur une plage de vinyle,
J’n’ai jamais eu peur des rois, des imbéciles.
J’ai brûlé ma vie et j’ai cassé le fil
Qui va de Vénus aux lumières de la ville.
J’ai laissé mon cœur sur une île au soleil,
Je joue au flipper toutes mes heures de sommeil.

J’ai des souvenirs longs comme l’Orient-Express,
J’ai des souvenirs blonds, blonds comme la tendresse.
J’ai des souvenirs grands comme un océan,
J’ai des souvenirs fous d’un amour géant.
J’ai des souvenirs longs comme l’Orient-Express,
J’ai des souvenirs blonds, blonds comme la tendresse.
J’ai des souvenirs comme une moitié de pomme,
J’ai des souvenirs comme la ville de Rome.

J’ai passé ma vie à dessiner des gestes
Sur des mélodies comme une marionnette.
J’ai tracé un pont de ma vie à ta vie
Qui va d’une chanson à ce que tu oublies.


J’AVAIS MON TEMPO

Brian Short – Marie-José Casanova

J’avais mon tempo,
J’avais tous mes mots,
Mon planning
Et toutes mes rimes.

Tu arrives, tes violons, ton amour, et
Déjà tu veux tout changer.
Tu me dis : viens, il y a d’autres danses,
Valses lentes, lumières tamisées.
Et tu me tentes, t’es comme le rétro,
Tu fais un amour neuf avec des vieux mots.

J’avais mon tempo,
J’avais tous mes mots,
Mon planning
Et toutes mes rimes.
J’avais mon tempo,
J’avais mes solos,
Ma cadence
Et toutes mes danses.
J’avais mon tempo.

Tu arrives, tes dîners aux chandelles,
Et tu brouilles toutes mes idées.
Tu me dis : viens, et tu m’emmènes au bal,
Pluie d’étoiles et fleurs d’orchidées.
Et tu m’enchantes, et tu me tiens chaud,
Avec tes vieux standards tu refais Mozart.

J’avais mon tempo,
J’avais tous mes mots,
Mon planning
Et toutes mes rimes.
J’avais mon tempo,
J’avais mes solos,
Ma cadence
Et toutes mes danses.
J’avais mon tempo.

Et tu changes mes couleurs,
Et tu me mets du rose au cœur.
Tu m’emmènes en gondole,
En duo…
Alors je change mon tempo,
Alors je change mon tempo.

J’avais mon tempo,
J’avais tous mes mots,
Mon planning
Et toutes mes rimes.
J’avais mon tempo,
J’avais mes solos,
Ma cadence
Et toutes mes danses.
J’avais mon tempo,
J’avais tous mes mots,
Mon planning
Et toutes mes rimes.
J’avais mon tempo,
J’avais mes solos,
Ma cadence
Et toutes mes danses.
J’avais mon tempo.


IL ME FAIT DE LA MAGIE

NAN O’Byrne – Marie-José Casanova

À minuit,
Quand les lumières s’éteignent,
À l’heure du mystère,
Voilà mon prince des ténèbres.
Sans dire un mot,
Il pose sa cape et son chapeau,
Et c’est cabaret dans ma vie.

À minuit,
Quand les lumières s’éteignent,
Mon faiseur de rêve,
C’est mon prince des ténèbres.
Qu’est-ce que ça change
Qu’il soit un diable ou un ange ?
Et c’est opéra dans ma vie.

Et il me fait de la magie,
Il m’ensorcelle toutes les nuits.
Où il m’entraîne, moi je le suis,
Car il me fait de la magie.
Oui, il me fait de la magie,
Tout devient possible avec lui.
Peut-être qu’il me mystifie,
Mais il me fait de la magie.

À minuit,
Passé le temps des prières,
Ma vie n’est plus la même,
Voilà mon prince des ténèbres.
Alors j’échange
Ma vérité pour sa légende,
Il me raconte les Mille et Une Nuits.

Et il me fait de la magie,
Il m’ensorcelle toutes les nuits.
Où il m’entraîne, moi je le suis,
Car il me fait de la magie.
Oui, il me fait de la magie,
Tout devient possible avec lui.
Peut-être qu’il me mystifie,
Mais il me fait de la magie.


L’AMOUR C’EST COMME UNE CIGARETTE

P. Palmer / M. Mallory

Quand tu es dans la lune,
Les idées en panne,
Je me voudrais brune
Comme une gitane,
Me glisser entre tes doigts
Et puis me brûler,
Me consumer pour toi,
N’être que fumée.

Quand tu es dans ce monde
Où tes rêves t’entraînent,
Je me voudrais blonde
Comme une Américaine,
Être douce et sage ou sucrée,
T’emmener sur mon nuage de fumée.

Refrain :
L’amour, c’est comme une cigarette,
Ça flambe comme une allumette,
Ça pique les yeux, ça fait pleurer,
Et ça s’envole en fumée.
L’amour, c’est comme une cigarette,
Ça brûle et ça monte à la tête.
Quand on ne peut plus s’en passer,
Tout ça s’envole en fumée.

Je peux être française en robe bleue,
Anglaise, si tu le veux,
Ou être à la menthe,
En bague dorée.
Ne crois pas que je mente,
Tout n’est que fumée.

On fait tout un tabac
Quand l’amour s’en vient ou s’en va.
On est les cigarettes qu’il roule quand il a envie,
Et je deviens fumée pour t’intoxiquer
De moi.
Blonde ou brune,
Brune ou blonde,
Je le serai pour toi.

(Refrain)


JE NE SUIS PAS D’ICI

Chuck Berry – Adaptation : M. Mallory

Je dors dans une bulle
Où j’ai le cœur bien à l’abri.
Fini les scrupules,
Je prends le meilleur de la vie.
Et quand on me demande
D’où je viens et qui je suis,
Je réponds tout simplement :
Je ne suis pas d’ici.

Cherchez pas mon pays,
Il n’existe pas vraiment.
Il est n’importe où,
C’est de l’amour que ça dépend.
Et quand je vois le monde
En pleine folie,
Plus j’y pense, plus je me dis :
Je ne suis pas d’ici.

Ne me demandez pas
De vous parler de l’amour,
Je n’connais personne
Qui ait pu en faire le tour.
Je m’occupe de moi
Et c’est dit sans hypocrisie.
Voyez ailleurs si j’y suis,
Moi je ne suis pas d’ici.

Ne vous dérangez pas,
Moi je ne fais que passer.
Je ne sais rien sur rien
Et je ne suis pas concernée.
Je crois en l’amour,
La liberté et les amis.
Pour le reste, j’ai rien compris :
Je ne suis pas d’ici.


LA PARTIE DE BRIDGE

Musique : Mireille – Paroles : Jean Nohain

– Venez, venez, soyez aimable,
Venez bridger à notre table.
Le bridge est un jeu calme et merveilleux,
Le bridge est adorable.
Comment, vous n’êtes pas très forte ?
Ça ne fait rien du tout, qu’importe !
Si vous gaffez, nous fermerons les yeux.

– Asseyez-vous, vous ne pouvez pas y couper !
– C’est moi qui donne.
– Allez, coupez, coupez !
– Pique.
– Deux carreau.
– Trois sans atout.
– Bon…
– Dame.
– Roi.
– Valet.
– Honneur sur honneur !
– Mais enfin, qu’est-ce que tu fais ?
– Mon as de pique !
– Mais comment, l’as de pique ?
– Mais, mon as de pique !
– C’est fou ! Je ne puis pas admettre
Qu’on me coupe quand je suis maître !
– C’est à la force du mort qu’on joue
Pour ne rien compromettre.
– Et puis, il existe une règle :
Dans sa longueur, on joue sa faible !
– Allons, Mademoiselle, mais à quoi pensiez-vous ?
Quand on n’a qu’un tout petit jeu de rien du tout,
On ne demande pas trois sans atout !

– Messieurs, vous n’êtes pas aimables,
J’étais venue à votre table.
Le bridge est un jeu qui me fait horreur,
Le bridge est détestable.
Et puis d’abord, permettez que je vous explique
Pourquoi j’ai joué mon as de pique :
C’est que j’ai cru couper la dame de cœur.
Et vous n’allez tout de même pas m’avaler
Pour deux rois et pour un petit valet !

– Consolez-vous, Mademoiselle,
Nous avions perdu la cervelle.
Vous n’aviez pas besoin de faire grand chelem.
Allez, pour qu’on vous aime,
Laissons ces cartes imbéciles…
– Laissons ces cartes imbéciles.
– Séchez vos cils et vos pupilles…
– Je sèche mes cils et mes pupilles…
– Quand on a des yeux aussi doux que vous,
Même avec un tout petit jeu de rien du tout,
On peut demander quatre sans atout !
Venez, venez, venez, venez…
– Venez, venez, soyez aimable ;
Venez bridger à notre table.
Le bridge est un jeu calme et merveilleux,
Le bridge est adorable.

Les commentaires sont clos.