
BACK TO L-A
Y. Simon
De la Seine aux tropiques
Paris en Amérique
Les palmiers ont un chic tout à fait pacifique
D’un coup d’aile et je vais à Paris ou L.A.
Être ici ou ailleurs
Ça fait quoi dans le cœur
Dans le cœur
Back to L.A.
Je m’en vais
Back to L.A.
Je m’en vais
Je m’en vais
Sur l’avenue des stars
C’est St Germain boulevard
Styron, Stendhal
J’aime Le rouge et le noir
Hôtel California
Une nuit à l’opéra
Les frères Marx ont l’humour
Et moi j’ai deux amours
J’ai deux amours
Back to L.A.
Je m’en vais
Back to L.A.
Je m’en vais
Je m’en vais
Où sont passés les anges
Le sexe des archanges
À L.A. c’est connu les ailes se mélangent
Et même si les cow-girls ont de la nostalgie
Quelques femmes ont le spleen des larmes de Marilyn
De Marilyn
Back to L.A.
Je m’en vais
Back to L.A.
Je m’en vais
Je m’en vais
JE N’AIME ENCORE QUE TOI
R. Cocciante / J.-L. Plamondon
De la Californie où j’ai planté ma vie
Je t’envoie des baisers mouillés à l’eau salée
Je t’envoie des couchers de soleil oranges
Une photo de moi où j’ai un peu changé
Elle est ressortie tout droit d’une bande dessinée
Mais sous les images, sous les paysages
Sous ce personnage de cinéma
Mais sous ce décor, au fond de mon corps
Moi je n’aime encore que toi
Rouler sous les palmiers seule en décapotable
Pouvoir marcher nu-pieds le matin sur le sable
En haut des tours de verre toucher à l’an 2000
Et trouver le désert aux portes de la ville
Ça fait toujours rêver Saint-Germain-des-Prés
Mais sous les images, sous les paysages
Sous ce personnage de cinéma
Mais sous ce décor, au fond de mon corps
Moi je n’aime encore que toi
Partir pour revenir n’est vraiment pas partir
Tu n’as qu’à dire un mot, je reviens tout de go
Enfiler mes hivers sous ton vieux pull-over
Et réchauffer mon dos, ma peau contre ta peau
En t’écoutant tout haut me lire du Le Clézio
Car sous les images, sous les paysages
Sous ce personnage de cinéma
Mais sous ce décor, au fond de mon corps
Moi je n’aime encore que toi
Moi je n’aime encore que toi
FORTE ET FRAGILE
Marc Morgan
Le cœur funambule, les yeux pleins d’eau
Je plonge dans mes pulls pour me faire plus chaud
Il y a trop de silences en amnésie
Trop de nuits blanches, trop de jours de pluie
Forte et fragile
Comme une averse un soir d’automne
Doucement je tombe sans faire de bruit
Histoire de laisser passer l’ennui
Forte et fragile
J’ai la mémoire qui déraisonne
Au fond de mes larmes immobiles
Je vois naître et mourir des îles
Forte et fragile
Matin d’avril en Italie
Je remonte ma vie au ralenti
De somnifères en café noir
Oh je vis à l’envers dans ma mémoire
Forte et fragile
Pareille aux vagues qui se cognent
Sur des rochers de sable et d’or
Pour revenir plus hautes encore
Forte et fragile
Ce soir je voudrais être un homme
Pour pouvoir me battre avec toi
Et physiquement te faire du mal
Tellement j’ai mal
Forte et fragile
Comme la lumière dans les églises
Si blanche et pourtant tellement vive
Qu’on la sent mieux les yeux fermés
Forte et fragile
À l’encre noire des souvenirs
Je sais pas tomber sans grandir
Je sais juste aimer sans haïr
Forte et fragile
IL PENSE A SON CORPS
Jean-Louis Murat / Denis Clavaizolle
Il pense à son corps
En dévalant les pentes enneigées du confort
Il pense au jour béni de ses quinze ans
Au voile éphémère de rosée à l’aurore
Même si l’amour est important
Je sais bien que ce soir tout lui est indifférent
Il pense à son corps
Il pense à son corps
Ce joyau chéri comme un unique trésor
Il sent son cœur floué et comme un enfant
Par le temps perdu à le protéger de la mort
Même si l’amour est important
Je sais bien que ce soir tout lui est indifférent
Il pense à son corps
Oh qu’attends-tu
Dans une jeunesse éternelle
Oh t’attends-tu
À desserrer l’étreinte cruelle
Il pense à son corps
Il rejoint les chevaux légers du remords
Par le caprice, la neige et le tourment
Il rejoint sa haute vallée du Mont d’Or
Même si l’amour est important
Je sais bien que ce soir tout lui est indifférent
Il pense à son corps
Oh qu’attends-tu
Dans une jeunesse éternelle
Oh t’attends-tu
À desserrer l’étreinte cruelle
TOUTES LES FEMMES ONT UN SECRET
Julie Daroy – Richard Cocciante
Des journées comme l’innocence
Et des nuits comme le péché
Comme un credo qui offense
Toutes les lois passées dépassées
Des instants d’amour immense
Survolant l’éternité
Des moments de brume intense
Où leur cœur a chaviré
J’ai encore les mains qui tremblent
Et la pluie au bord des yeux
Quand ma mémoire se rassemble
Tout autour de nos adieux
Toutes les femmes ont un secret
Dans le secret de leur âme
Quelques rires et quelques larmes
Impossible à oublier
C’est ainsi que vont les femmes
Fortes et fragiles à la fois
Quand le présent les désarme
Elles s’enfuient sans qu’on les voie
Un matin de bleu céleste
Où le temps s’est arrêté
Sur le velours d’une veste
Ou dans un regard doré
Elles retrouvent tous les gestes
Et les mots qui brûlent encore
Bien plus forts que la tristesse
Plus grands que le remords
Je te garde comme un rêve
Comme un cri, comme un berceau
Comme un puits, comme la grève
Où je viens chercher de l’eau
Toutes les femmes ont un secret
Dans le secret de leur âme
Quelques rires et quelques larmes
Impossible à oublier
C’est ainsi que vont les femmes
Fortes et fragiles à la fois
Quand le présent les désarme
Elles s’enfuient sans qu’on les voie
Toutes les femmes ont un secret
Dans le secret de leur âme
Quelques rires et quelques larmes
DES MOTS D’AMOUR
Lyvia d’Alché – Sylvie Vartan – Richard Cocciante
Laissez-moi des mots doux
Comme un rendez-vous
Offrez-moi des mots flous
Sens dessus dessous
Dites-moi des mots purs
Plein de démesure
Des mots si extrêmes
Comme un je vous aime
Dites-moi des mots tendres
Jolis à entendre
Des mots en demi-teinte
Plus forts qu’une étreinte
Des mots bout à bout
Même s’ils sont tabous
Qui vous font trembler
Sans même vous toucher
Des mots cadeaux, des jeux de mots, des mots
Des mots V.O. à fleur de peau
Des mots, des mots
Pour me séduire de bas en haut, des mots
Des mots d’humour, des mots tout court, des mots d’amour
Effacez les mots durs
Écrits sur les murs
Les mots tellement lâches
Qui laissent des taches
Les mauvais slogans
Les mots guet-apens
Qui tuent les enfants
Presque à bout portant
Retenez simplement
Les mots intelligents
Qui reviennent en voix off
Comme un bruit d’étoffe
Les mots importants
Plus forts que le temps
Ces mots généreux
Qui montent vers Dieu
Des mots cadeaux, des jeux de mots, des mots
Des mots V.O. à fleur de peau
Des mots, des mots
Pour me séduire de bas en haut, des mots
Des mots d’humour, des mots tout court, des mots d’amour
Avalez les mots bêtes
Qui montent à la tête
Évitez les mots nuls
En lettres majuscules
Les mots à bout de pile
Qui laissent inutile
Qui mènent en bateaux
Et qui tombent à l’eau
Des mots cadeaux, des jeux de mots, des mots
Des mots V.O. à fleur de peau
Des mots, des mots
Pour me séduire de bas en haut, des mots
Des mots d’humour, des mots tout court, des mots d’amour
Des mots, des mots, toujours des mots
Des mots d’amour
Des petits mots doux un peu partout
Des mots d’amour
L’AMOUR S’ARRETE
Yves Simon
Quand y a plus de feu ni cigarettes
L’amour s’arrête
Y a plus d’amour et sous les robes
Des filles y a des drôles de dentelles
Des décibels
J’étais si belle quand je t’aimais
Juste avant que le temps ne gagne
Que tu t’éloignes, que tu t’éloignes
Pour voir le ciel
Voir le visage des demoiselles
Et les nouvelles marques de dentelles
Qui sont si belles
Quand y a plus de feu ni cigarettes
Les revolvers
Font des trous et défont les mailles
Des bas noirs en résille des filles
Des fiançailles
On a brûlé sur la planète
Nos allumettes
Entre Paris et toutes les villes
Du monde où y avait de la neige
Et des manèges
Pour faire tourner quand je t’aimais
Juste avant que le temps ne gagne
Que tu t’éloignes, que tu t’éloignes
Pour voir le ciel
Voir le visage des demoiselles
Et les nouvelles marques de dentelles
Qui sont si belles
Quand y a plus de feu ni cigarettes
L’amour s’arrête
Y a plus d’amour et sous les robes
Des filles y a des drôles de dentelles
Des décibels
J’étais si belle quand je t’aimais
Quand y a plus de feu ni cigarettes
L’amour s’arrête
SEULE POUR UN SOIR
Marc Morgan
Ne vas pas croire
Tout ce qu’on dit de moi
Seule pour un soir
Je veux compter sur toi
Les robes que je porte
Me caressent la peau
Et l’ombre qui m’escorte
Partage mon manteau
Après tout que m’importe
Toutes ces nuits sans repos
L’espoir me réconforte
Et l’envie me tient chaud
Alors solo
Soliste solitaire
Je tourne en mono
En unique exemplaire
Mais ne vas pas croire
Tout ce qu’on dit de moi
Seule pour un soir
Je veux compter sur toi
Je suis au rendez-vous
Mais le cœur n’y est pas
Mes rêves les plus fous
M’ont laissée sans émoi
Je pense encore à nous
Quand le soleil est bas
Mais ton visage est flou
Et je reste sans voix
Ne vas pas croire
Tout ce qu’on dit de moi
Seule pour un soir
Je veux compter sur toi
Ne vas pas croire
Tout ce qu’on dit de moi
Seule pour un soir
Je veux compter sur toi
NE QUITTEZ PAS
Marc Morgan
Ne quittez pas
On vous demande
Ne coupez pas la ligne
Ne brûlez pas l’amour, l’amour
Je vous passe quelqu’un
Qui voudrait vous parler du passé
Je vous entends très mal
Juste assez
Pour quelques mots glissés
À l’oreille
Qui est à l’appareil ?
Ne quittez pas
On vous demande
Ne coupez pas la ligne
Ne brûlez pas l’amour, l’amour
C’est peut-être une erreur
Peut-être un répondeur
Un faux numéro
Non, j’entends votre respiration
Votre cœur à l’abandon
Ne quittez pas
On vous demande
Ne coupez pas la ligne
Ne brûlez pas l’amour, l’amour
D’ici je vous devine
J’appelle d’une cabine
Sous vos fenêtres
Nos passions clandestines
Au soleil qui décline
Je les sens renaître
Car ce doux crépuscule
Me rappelle la nuit
Où nous avons commis
Sans le moindre scrupule
Ce mensonge d’amour
Ne quittez pas
On vous demande
Ne coupez pas la ligne
Ne brûlez pas l’amour, l’amour
Je pourrais réciter de mémoire
Vos moindres paroles
Vos promesses emplies d’espoir
Je ne l’ai pourtant pas inventée
Cette histoire
Ne quittez pas
On vous demande
Ne coupez pas la ligne
Ne brûlez pas l’amour, l’amour
Ne quittez pas
On vous demande
JOUR D’HIVER
Jean-Louis Murat – Denis Clavaizolle
Verte
Verte est la mer
Ce jour d’hiver
Je me retrouve à présent
Comme une pierre
Dans le désert
Rouge
Rouge est le sang
De mon amant
Il gonfle chaque veine
Quand je m’abandonne
À mon amant
Vous aviez toujours le temps de faire l’amour
Comme si l’amour n’existait pas
Je sais je chante bien des chansons d’amour
Même si l’amour n’est jamais là
Des provinces et des faubourgs
On dit que les hommes rêvent de moi
Mais moi je me dérobe à l’amour
Je sais que les rêves n’existent pas
Noire
Dans la nuit noire
Je forme l’espoir d’une tempête
Qui emporterait ma vie
Mais vient toujours le temps de faire l’amour
Comme si le temps n’existait pas
Je sais je chante bien des chansons d’amour
Même si l’amour n’est jamais là
Des provinces et des faubourgs
On dit que les hommes rêvent de moi
Mais moi je me dérobe à l’amour
Je sais que les rêves n’existent pas n’existent pas
TON CINEMA
Luc Plamondon – Claude Gaudette
On s’est fait du cinéma mais maintenant le film est fini my friend
Moi quand je vais au cinéma
Je préfère toujours les happy end
Pas question que je fasse un come back je repars à zéro
Je remonte notre histoire en flash-backs
On s’est trompé de scénario
Tu t’es donné le beau rôle
Un rôle un peu trop rock and roll
En plus de te trouver beau
Je te trouvais très drôle
De toi j’étais tombée folle
Pour toi je jouais les baby dolls
Est-ce que tu crois mon petit gars
Que je le voyais pas ton cinéma
Sous l’œil de ma caméra
J’ai vu couler ton mascara oh boy
À l’avenir ça t’apprendra à te prendre pour un cow boy
Quand je t’ai regardé en close up
Les yeux au fond des yeux
Tu as laissé tomber ton make up
J’ai tout deviné sans un aveu
Tu t’es donné le beau rôle
Un rôle un peu trop rock and roll
Quand j’ai vu ton numéro
J’ai trouvé ça moins drôle
De toi j’étais tombée folle
Pour toi je jouais les baby dolls
Tu ne croyais pas mon coco
Que j’allais pleurer sur ton épaule
Pas question que je fasse un come back
Je repars à zéro
Je remonte notre histoire en flash-backs
On s’est trompé de scénario
Tu t’es donné le beau rôle
Un rôle un peu trop rock and roll
En plus de te trouver beau
Je te trouvais très drôle
De toi j’étais tombée folle
Pour toi je jouais les baby dolls
QUELQU’UN M’ATTEND
Lyvia d’Alché – Sylvie Vartan
Dans un pays à part dans mon cœur quelqu’un part
Où le temps va doucement où la vie prend son temps
Dans tes hivers à toi on réchauffe ses doigts
À la chaleur du bois à la chaleur des gens
Quand les lumières s’allument et que le jour bascule
Pour s’en aller ailleurs éclairer d’autres heures
Les enfants dans leur lit rêvent de devenir grands
Et les grands dans leur vie ont des rêves d’enfants
Quelqu’un m’attend dans ses voyages
Quelqu’un m’attend dans ses images
Dans ses silences dans ses urgences
Quelqu’un m’attend dans sa confiance
Dans un pays à part dans mon cœur quelque part
Où le plus important est de vivre vraiment
On parle simplement on lit à haute voix
La lettre d’un ami qui vous manque déjà
Dans tes hivers là-bas on réchauffe ses joues
À ta lumière à toi la lumière de l’amour
Je te sens impatient je sais que tu m’attends
Quelqu’un m’appelle dans mon sommeil
Quelqu’un m’appelle dans mes Noëls
Dans ses extrêmes dans ses poèmes
Quelqu’un m’appelle dans ses je t’aime
Quelqu’un m’attend dans ses sourires
Quelqu’un m’attend dans ses désirs
Dans ses chansons dans mes passions
Dans mon histoire dans ma mémoire
Quelqu’un m’attend
Quelqu’un m’attend
Comme un enfant
JE N’AURAI PAS LE TEMPS
Pierre Delanoë / Michel Fugain
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n’aurai pas le temps
Pas le temps
De visiter
Toute l’immensité
D’un si grand univers
Même en cent ans
Je n’aurai pas le temps
De tout faire
J’ouvre tout grand mon cœur
J’aime de tous mes yeux
C’est trop peu
Pour tant de cœurs
Et tant de fleurs
Des milliers de jours
C’est bien trop court
C’est bien trop court
Et pour aimer
Comme l’on doit aimer
Quand on aime vraiment
Même en cent ans
Je n’aurai pas le temps
Pas le temps
Je n’aurai pas le temps
Pas le temps
