Paroles 67

2’35 DE BONHEUR

Paroles de Jean-Michel Rivat et Frank Thomas

« 2’35 de bonheur » est une chanson composée par Jean Renard qui détonne par son côté rétro.
Mais son originalité est due à l’apport de son secrétaire de l’époque, Carlos Dolto, qui lui donne la réplique.
« 2’35 de bonheur » sera souvent chantée à la télévision et sur scène avec Carlos,
la première fois lors du Musicorama à l’Olympia du 8 avril 1968,
jusqu’en 2008, peu après la disparition de Carlos.
Un scopitone de cette chanson a également été tourné.

Chaque soir tu vas chanter
Pourtant tu n’es pas vraiment loin de moi
Je ne suis pas tout à fait abandonnée
Si je m’ennuie je peux retrouver ta voix

J’écoute un disque de toi
Ça fait 2 mn 35 de bonheur
Et ça me donne quand tu n’es pas là
Un p’tit peu de joie dans le cœur

Je peux m’imaginer
Que j’fais tout ce que je veux de toi
Et je te fais redire
Ce qu’il me plaît et tu me dis cent fois :
« oh je n’aime que toi »
Le disque est un peu rayé, je l’ai fait jouer tant et tant de fois
Et les paroles se sont effacées, mais je devine encore ta voix

« chaque soir je veux chanter
Pourtant tu n’es pas vraiment loin de moi
Tu n’es pas tout à fait abandonnée
Et tu sais que je n’aime que toi »

J’écoute un disque de toi
Ça fait 2 mn 35 de bonheur
Et ça me donne quand tu n’es pas là
Un p’tit peu de joie dans le cœur
Un p’tit peu de joie dans le cœur

« chaque soir je veux chanter
Pourtant tu n’es pas vraiment loin de moi
Tu n’es pas tout à fait abandonnée
Et tu sais bien que je n’aime que toi »

Un p’tit peu de joie dans le cœur
Ouh


DONNE-MOI TON AMOUR

Gimme some lovin’ – S. Winwood – M. Winwood – S. Davis / adaptation : G. Aber

Eh !
Entends-tu ma voix perdue au milieu de la foule ?
Je me sens perdue dans le bruit qui me saoule
J’ai trop besoin de ton amour pour moi aujourd’hui
Sans lui je ne suis plus rien, tu le sais, dans la vie
Alors reviens, je t’en prie
Reviens, je t’en prie, oh oui

Donne-moi ton amour
Donne-moi ton amour
Donne-moi ton amour, je t’en supplie

Eh !
Plus je tends les mains vers l’amour que j’attends
Et plus j’en ai besoin, plus il me fuit pourtant
Je t’en prie, arrête-toi un peu, un instant
Toi qui ne prends pas le temps d’être heureux, je t’attends
Alors reviens, je t’en prie
Reviens, je t’en prie, oh oui

Donne-moi ton amour
Donne-moi ton amour
Donne-moi ton amour, je t’en supplie

Eh !
Si tu restes sourd à tout ce que je dis
Alors je m’en irai ce jour-là, tant pis
Je ne veux pas d’un amour sans retour, comprends-moi
Je ne veux pas passer ma vie trop loin de toi
Alors reviens, je t’en prie
Reviens, je t’en prie, oh oui

Donne-moi ton amour chaque jour
Donne-moi ton amour chaque nuit


DEUX MAINS

Thibaut / Renard

Deux mains
Ça ressemble à n’importe quoi
C’est ça, c’est rien
C’est fait de doigts

Deux mains
Qu’elles soient chargées d’or, de diamants
Ou bien
Brûlées par la mer et le vent

Deux mains
Ça peut trouver deux autres mains
Et les garder jusqu’au matin

Deux mains
Ça peut, pour une bague au doigt
Deux mains
Un jour trembler, trembler de joie

Ça peut aussi parler d’amour, faire oublier la nuit, le jour
Ça peut montrer le ciel offert
Ou vous pousser jusqu’en enfer
Comme les aiguilles des pendules
Le temps les sépare sans scrupule
Un jour, pour un mot, pour un rien
Ça claque la porte un matin

Deux mains
Ça souffre de ne rester qu’à deux
Et ça fait un signe d’adieu

Deux mains
Quand il est trop tard, ça se tend, deux mains
Et ça ne trouve que du vent

Deux mains, ça brille alors de larmes
Deux mains, ça brille alors de larmes

Qu’elles soient chargées d’or ou brûlées par le vent
Deux mains, ça devient implorant
Deux mains
Deux mains, ça se joint en priant


MOI JE DANSE

It’s the same old song – E. Holland – B. Holland – L. Dozier / adaptation : G. Aber

Adaptation par Georges Aber de « It’s the same old song » de Eddie et Brian Holland & Lamont Dozier, interprétée par The Four Tops.
Il existe plusieurs versions remixées de cette chanson, mais non commercialisées.
Quatre ans plus tard, Claude François en fera une autre version avec des paroles différentes : « C’est la même chanson ».

Moi je danse
Ça ne sert à rien de s’en faire à l’avance
Oh oui, moi je danse
On verra bien demain si c’est mon jour de chance

Partout on entend des bruits
Les gens se font des idées
Et ont l’air de s’ennuyer
Le bonheur serait-il ailleurs
Ou ici-bas sur cette terre ?
J’ai bien peur que le vrai bonheur
Soit l’instant présent, non pas demain ou hier

Voilà pourquoi je danse
Ça ne sert à rien de s’en faire à l’avance
Oui, moi je danse
On verra bien demain si c’est mon jour de chance

On dit que l’argent est roi
Entre nous, je ne crois pas
Et notre amour n’a pas de prix
L’important, souvent on l’oublie
Le bonheur qui fait notre vie
Je le prends au meilleur moment
Pas dans la fiction, mais dans le temps présent

Voilà pourquoi je danse
Non, ça ne sert à rien de s’en faire à l’avance
Oui, moi je danse
On verra bien demain si c’est mon jour de chance

Oh oui, moi je danse
Ça ne sert à rien de s’en faire à l’avance
Oh oui, moi je danse
On verra bien demain si c’est mon jour de chance

Oh, moi je danse
Ça ne sert à rien de s’en faire à l’avance
Oh oui, moi je danse


IL NE FAUT PAS AIMER YANN

G. Thibaut / D. Whitaker

Ses parents, ses amis lui ont dit
D’un marin ne fais pas un mari
Ou tu dormiras seule dans ton lit
Mieux vaut ne pas aimer Yann

N’as-tu pas remarqué ce trois-mâts
Qu’il porte dessiné sur son bras ?
Toutes voiles gonflées, il s’en va
Mieux vaut ne pas aimer Yann

Mais ce que fille veut, Dieu le veut
Et les cloches ont sonné pour eux deux
Jamais mariage fut plus joyeux
Hou, comment ne pas aimer Yann ?

Et quand pour un mari l’horizon
S’arrête aux quatre murs d’une maison
Amour ou pas, le temps semble long
C’est bien dur de garder Yann

Un matin, déguisé en voilier
Le destin dans le port est entré
Accompagné de mouettes, il criait :
Mieux vaut ne pas aimer Yann

Mieux vaut ne pas aimer Yann

Depuis, sur la falaise chaque soir
On peut voir une fille tout en noir
Qui attend un marin sans y croire
Il ne faut plus aimer Yann

Il vaut mieux oublier Yann


L’AMOUR EST N°1

Everything is allright – O. Gray / adaptation : G. Thibaut

Qu’on range sa poupée
Tout au fond d’un grenier
Qu’on découvre un sous-marin jaune
Ou bien un truc qui fait crac boum hé !

Ça n’empêche pas, au hit-parade,
À la radio, à la télé
L’amour est n°1

Que l’on soit charpentier
Par amour ou par pitié
Qu’on ait le cœur en bandoulière
Et que les bottes soient faites pour marcher

Ça n’empêche pas, au hit-parade,
À la radio, à la télé
L’amour est n°1

L’amour est n°1

La Terre peut tourner
Encore cent millions d’années
Tant qu’il restera un homme, une femme
L’amour sera là, toujours le premier

Que l’on fasse bang-bang, eh
Sur un oiseau de nuit
Qu’avec Eleonor Rigby
Annie mange des sucettes à l’anis

Ça n’empêche pas, au hit-parade,
À la radio, à la télé
L’amour est n°1


DRÔLE DE FILLE

Single girl – M. Sharp / adaptation : G. Aber

Quelle drôle de fille
Disent les gens tout en parlant de moi
Quelle drôle de fille
Disent les gens qui ne me connaissent pas

S’ils savaient tout le chagrin que j’ai
Bien souvent ils verraient pleurer
La drôle de fille
Les gens sont injustes quelquefois

Une drôle de fille
Qui a besoin d’amour et puis d’amitié
Une drôle de fille
Qui est déçue de ne pas avoir trouvé
Quelqu’un qui l’aime
Oh oui, quelqu’un que j’aime
Existe-t-il quelqu’un qui comprenne ?
Je ne sais plus si je dois encore espérer

Quand je suis seule
Quand j’attends
L’amour souvent vainement
Là, oh, je peux bien cacher tout le chagrin que j’ai

Quelle drôle de fille
Disent les gens tout en parlant de moi
Quelle drôle de fille
Disent les gens qui ne me connaissent pas

Leur expliquer, je voudrais bien
Ce que je suis vraiment enfin
Une drôle de fille
Qui a besoin d’être aimée

Une drôle de fille
Qui a besoin d’être aimée

Une drôle de fille
Qui a besoin d’être aimée

Une drôle de fille
Qui a besoin d’être aimée


JE N’AI PAS PU RESISTER

You keep me hangin’ on – E. Holland – B. Holland – L. Dozier / adaptation : G. Aber

Quand on sait le vrai danger
Qu’il y a pour nous de nous aimer
Je dois bien le dire
Je n’ai pas pu résister
Quand il a insisté
Je n’ai pas pu résister

Non, rien ne peut plus m’en empêcher
Et ne cherchez pas
Non, rien ne peut plus l’expliquer
Il faut aimer pour cela
Quand l’amour est vrai, avec lui
On ne peut pas toujours lutter

Quand on sait, mais que malgré tout
Notre amour est plus fort que nous
Alors là, j’avoue
Je n’ai pas pu résister
Il était si sincère
Je n’ai pas pu résister

Il est facile d’en parler
Quand il est là devant vous
Oh non, rien ne peut plus l’arrêter
Pourquoi l’arrêter quand une vie se joue ?
On n’y peut rien quand il s’agit d’aimer
Oui, je l’aime, oui, je l’aime

Quand on sait qu’il faut du temps
Pour oublier un amour souvent
Alors je cours dans ses bras
Moi qui reviens du bout de la nuit
Je cours vers lui et je le vois
Le bonheur qui me sourit
Cet amour-là vaut bien, au fond,
Que l’on risque tout pour lui
Il ne faut pas l’en empêcher
Quand on le sait
Oh non, il faut plutôt l’encourager
Pourquoi résister ?

Oh oui, oui, j’en suis sûre
Pour ne pas l’arrêter


UN ENFANT SANS SOLEIL

P. Saka / J. Renard

J’ai croisé dans la rue devant sa maison
Un enfant sans soleil
Il avait les yeux clairs et les cheveux blonds
Cet enfant sans soleil

Je revenais d’un pays où c’était l’été
J’étais encore toute étourdie d’une vie dorée

Quand j’ai vu dans la rue devant sa maison
Un enfant sans soleil
Il avait les yeux clairs et les cheveux blonds
Cet enfant sans soleil

Depuis ce jour, j’ai changé quelque peu ma vie
Je ne me prends plus au sérieux quand j’ai des ennuis

J’ai croisé dans la rue devant sa maison
Un enfant sans soleil
Il avait les yeux clairs et les cheveux blonds
Cet enfant sans soleil

J’ai croisé dans la rue devant sa maison
Un enfant sans soleil


8 HEURES 20

G. Aber / T. Powers / G. Fischoff

Toi qui t’en vas toujours aux quatre coins du monde
À tes départs, j’ai trop souvent pleuré
De ton retour, j’attends que l’ennui dans sa ronde
S’arrête à l’heure où je vais te trouver

À 8 heures 20, je sais bien
Tu me reviendras demain, oui
À 8 heures 20, je vais te retrouver
Enfin demain, oui, j’attends
Ton retour en rêvant

Et tous les gens qui, comme moi, souvent attendent
L’avion, le train qui leur ramènera
Un être aimé, ma joie
Ils doivent la comprendre
Quand l’heure du retour enfin sonnera

À 8 heures 20, je sais bien
Tu me reviendras demain, oui
À 8 heures 20, je vais te retrouver
Enfin demain, oui, j’attends
Ton retour en rêvant

Pour ton retour, j’attends que l’ennui
Dans sa ronde s’arrête à l’heure
Où tu vas m’embrasser
À 8 heures 20, je sais bien
Tu me reviendras demain, oui
À 8 heures 20, je vais te retrouver
Enfin demain, oui, j’attends
Ton retour en rêvant

UN PEU DE TENDRESSE

G. Thibaut / J. Renard

Après l’amour, quand ton cœur va battre dans son coin
Quand ta main s’endort dans ma main
Quand le volcan s’est calmé
Que nos yeux sont fermés
Il reste encore à partager

Juste un peu, un peu de tendresse
Qui fait que l’amour ne peut pas mourir
Quand on n’a rien, on peut toujours offrir
Un peu de tendresse

Et dans cent ans, tous les deux quand nous serons très vieux
Quand nous n’aurons l’amour qu’aux yeux
Quand le volcan sera mort et nos corps fatigués
Il nous restera, je le sais

Juste un peu, un peu de tendresse
Qui fait que l’amour ne peut pas mourir
Quand on n’a rien, on peut toujours offrir
Un peu de tendresse


UN BON MOIS D’ÉTÉ

The boat that I row – N. Diamond / adaptation : G. Aber

Tu vois tous les gens qui partent en vacances
Ils ont l’air heureux, leur vie recommence
Ils quittent les villes pour aller chercher
Un peu de soleil quand revient l’été

Nous ferons comme eux, en partant tous les deux
Cacher notre amour sous un ciel tout bleu

Un bon mois d’été
Ça peut tout changer
Un bon mois d’été
Pour nous aimer
Un bon mois d’été
Pour tout oublier
Un bon mois d’été
Pour nous amuser

Les gens s’en vont les yeux pleins de rêves
Changer d’horizon pour un mois de trêve
Partout dans les clubs, au bord de la mer
Les gens danseront sur un rythme d’enfer

Nous ferons comme eux, un soir nous irons
Danser tous les deux, comme il fera bon

Un bon mois d’été
Ça peut tout changer
Un bon mois d’été
Pour nous aimer
Un bon mois d’été
Pour tout oublier
Un bon mois d’été
Pour nous amuser

Nous ferons comme eux, nous partirons demain
Vers le ciel tout bleu, l’été qui revient

Un bon mois d’été
Ça peut tout changer
Un bon mois d’été
Pour nous aimer
Un bon mois d’été
Pour tout oublier
Un bon mois d’été
Pour nous amuser

Un bon mois d’été
Ça peut tout changer
Un bon mois d’été
Pour nous aimer
Un bon mois d’été
Pour tout oublier
Un bon mois d’été
Pour nous amuser


DIS-MOI QUE TU M’AIMES

(et aussitôt je viens) – R. Carlos / adaptation : G. Aber

Si loin de moi tu ne peux pas vivre
Oh dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens
Je veux bien te suivre
Oh dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens

Le plus lointain pays
Est à deux pas d’ici
Si ton amour est bien vrai, dis-le-moi ainsi

Il ne faut pas attendre
Oh dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens
Je suis prête à me rendre
Oh dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens

Je pardonnerai tout
Pour ces mots les plus doux
Sans pour cela me les dire à genoux

Bien des amours renaissent
Du fond de leur détresse
Pour que tout recommence
Oh dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens
Il nous reste une chance
Oh dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens

Crois-tu que je résiste ?
Oh dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens
Les journées, oui, sont tristes
Dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens

Car moi je t’aime encore
Quand l’amour est si fort
De nous quitter, nous aurions tous les torts
Non, les mots compliqués
Ne vas pas les chercher

Il ne faut pas grand-chose
Oh dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens
Il suffit que tu oses
Oh dis-moi que tu m’aimes et aussitôt je viens


PAS DROLE CETTE HISTOIRE LA

G. Aber / J. Hallyday

Une histoire à mourir de rire
Celle d’un croque-mort ou d’un vampire
Ah, je vois que vous la connaissez
C’n’est pas la meilleure de l’année

Pas drôle, pas drôle cette histoire-là
On en connaît de mieux que ça
Pas drôle, pas drôle cette histoire-là
Et surtout ne riez pas

Une histoire à dormir debout
Celle de trois tout petits hiboux
Qui dormaient les yeux grands ouverts
Non, ça n’a pas l’air de vous plaire

Pas drôle, pas drôle cette histoire-là
On en connaît de mieux que ça
Pas drôle, pas drôle cette histoire-là
Et surtout ne riez pas

Pas drôle, pas drôle cette histoire-là
On en connaît de mieux que ça
Pas drôle, pas drôle cette histoire-là
Et surtout ne riez pas

Là, je veux bien vous raconter
Une histoire triste à pleurer
L’histoire de Sylvie et Johnny
Lisez-la tous dans France Lundi

Pas drôle, pas drôle cette histoire-là
On en connaît de mieux que ça
Pas drôle, pas drôle cette histoire-là
Et surtout ne pleurez pas

Pas drôle, pas drôle cette histoire-là
On en connaît de mieux que ça
Pas drôle, pas drôle cette histoire-là


MOI

Adaptation par Georges Aber de Uno dei tanti, interprétée par Joe Sentieri.
La reprise en anglais par de nombreux artistes anglo-américains sous le titre I (Who Have Nothing) connaîtra un succès planétaire. On note aussi de bonnes reprises par des artistes français, notamment celle de Richard Anthony, mais dans la version anglaise.
Voir la version de 2011.

Moi
Je ne suis plus rien
Moi
Dès que la nuit vient
Je te suis là comme une ombre
Toi, tu t’en vas, tu vas vers une autre
Et je crie : je t’aime

Elle, avec ses bijoux
Oh elle, bien sûr, elle a tout
Mais entre nous, tu le sais bien
Elle ne pourra jamais te donner
Tout l’amour que j’ai pour toi

Je t’aime

Tous les soirs, tu l’emmènes dîner
Au restaurant où l’on allait
En tête à tête, en amoureux
Toi, tu ne la quittes jamais des yeux

Moi
Je ne suis plus rien
Moi
Dès que la nuit vient
Moi, j’attends que tu reviennes
Quand tu sauras que son amour pour toi n’était qu’un jeu

Je t’aime


COMME UN GARÇON

J.-J. Debout / R. Dumas

La version italienne Come un ragazzo sera un énorme hit en Italie en 1968.
Comme un garçon avait été à l’origine écrite pour Zizi Jeanmaire sous le titre Comme un costaud j’ai des biscotos.
Dans ses mémoires, J.-C. Brialy narre l’anecdote suivante : de retour d’un dîner avec Marlène Dietrich et son pianiste, cette dernière lui fait une imitation de Sylvie chantant Comme un garçon, en disant qu’au départ cette chanson avait été écrite pour elle par leur ami commun Jean-Jacques Debout.
Nancy Sinatra aurait également manifesté l’envie d’adapter cette chanson.
Il existe beaucoup de reprises de ce titre, qui a notamment inspiré Sans contrefaçon à Mylène Farmer.

Comme un garçon, j’ai les cheveux longs
Comme un garçon, je porte un blouson
Un médaillon, un gros ceinturon, comme un garçon

Comme un garçon, moi je suis têtue
Et bien souvent, moi je distribue
Des corrections, faut faire attention, comme un garçon

Pourtant je ne suis qu’une fille
Mais quand je suis dans tes bras
J’n’suis qu’une petite fille
Hum, perdue, quand tu n’es plus là

Comme un garçon, moi j’ai ma moto
Comme un garçon, je fais du rodéo
C’est la terreur à deux cents à l’heure, comme un garçon

Comme un garçon, je n’ai peur de rien
Comme un garçon, moi j’ai des copains
Et dans la bande, c’est moi qui commande, comme un garçon

Pourtant je ne suis qu’une fille
Mais quand je suis avec toi
Oh, j’n’suis qu’une petite fille
Oh, tu fais ce que tu veux de moi

Comme un garçon, j’ai les cheveux longs
Comme un garçon, je porte un blouson
Un médaillon, un gros ceinturon, comme un garçon

Comme un garçon, toi tu n’es pas très attentionné
T’es décontracté, mais avec toi
Je ne suis plus jamais comme un garçon

Je suis une petite fille
Oh, tu fais ce que tu veux de moi
Oh, je suis une petite fille
Et c’est beaucoup mieux comme ça

Voilà


ELLE EST PARTIE

Simile / Charden

Elle a refermé derrière elle, sans faire de bruit
La porte du jardin
Sa valise à la main
Elle est partie

Elle a attendu quelque instant dans le brouillard
Le vieux car tout rouillé
Qui devait l’emmener
À la gare

Sur le quai, elle est descendue
Sur un banc, elle s’est installée
Elle a le regard perdu

Une machine automatique se trouvait là
Comme elle avait très froid
Elle a bu avec joie
Un chocolat

Elle est heureuse, elle va recommencer sa vie
De sa vie, de son passé
Elle en avait assez
Elle est partie


NUIT DE NEIGE

J.-M. Rivière / G. Bourgeois

Cette nuit tombera la neige
Tout au long des chemins du ciel
Je la vois déjà dans mon rêve
Comme un premier cadeau de Noël

Cette nuit, dans le grand silence
Un vieux monsieur original
Conduira les enfants qui dansent
Sous les étoiles

Quand je le verrai, je lui demanderai pour moi
De remonter le temps
Juste ce qu’il faut pour nous permettre, toi et moi
D’être heureux comme avant

Cette nuit, comme une musique
Mon cœur battra encore plus fort
Dans ce voyage fantastique
Bien au-dessus du monde qui dort

Cette nuit sera la plus belle
Mais je sais qu’au petit matin
Il ne restera de réel
Que mon chagrin

Mais qui peut savoir, lorsque je me réveillerai
Si, derrière ma fenêtre
Avec le soleil qui brillera comme jamais
Tu seras là peut-être

Cette nuit tombera la neige
Tout au long des chemins du ciel
Je la vois déjà dans mon rêve
Comme Noël


QUEL EFFET ÇA M’A FAIT

G. Thibaut / J. Renard

Quel effet ça m’a fait
Si je veux rougir, je n’ai qu’à y penser
Même le diable en serait offusqué
Si j’osais raconter quel effet ça m’a fait

Quel effet ça m’a fait
Pour tout l’or du monde, je ne le dirais pas
Même les oiseaux n’oseraient plus chanter
Si j’osais raconter quel effet ça m’a fait

D’abord mes doigts tremblaient de froid
Mon cœur battait comme un réveil
Et puis mon corps tremblait de peur
C’est à peu près l’effet, l’effet que ça m’a fait

D’abord l’orage au fond de moi
Et puis soudain un grand soleil
Et puis enfin un grand bonheur
C’est à peu près l’effet, l’effet que ça m’a fait

Quel effet ça m’a fait
Si je le disais, personne ne le croirait
Et c’est pourquoi je garde mon secret
On ne saura jamais quel effet ça m’a fait

Quand tu m’as embrassée
Quel effet ça m’a fait
Oh, quel effet ça m’a fait
Quand tu m’as embrassée


L’ENFANT AUX PAPILLONS

J. Renard / R. Bloch-Lainé / L. Caulier

L’introduction reprend quelques mesures de la Danse d’Anitra de Peer Gynt, chef-d’œuvre du compositeur Edvard Grieg.

Un petit garçon
Amoureux de papillons
Dès le matin
Parmi les fleurs du jardin
Joue du violon
Pour faire danser les papillons
Joue du violon
Pour faire danser les papillons

Et chaque jour
Il en arrive de nouveaux
Que son amour
Rend toujours encore plus beaux
Et sur le corps
Certains portent des ailes d’or
Et sur le corps
Certains portent des ailes d’or

Mais dans le ciel
Il en vient tant et tant
Que le soleil
N’arrive plus chez l’enfant
Qui, en jouant,
Pâlit avec les fleurs
Et ouvre grand, ouvre grand
Ses yeux noyés de pleurs

Un beau matin
Il fait si noir au jardin
Que le garçon
Ne voit plus ses papillons
Il en est mort
Mais les papillons dansent encore
Il en est mort
Mais les papillons dansent encore

Et dans le ciel
Les yeux brillants de soleil
Un petit ange, un petit ange
Au violon noir
Et aux ailes blanches
Joue sa chanson
Et danse avec les papillons


LE JOUR QUI VIENT

(The sound of laughter – M. Jones / T. Brown / adaptation : G. Aber)

Il ne fera jamais trop noir
Pour cacher tout mon désespoir
Et s’il faut attendre la nuit
Pour pleurer, j’attendrai, tant pis

Le jour qui vient me fait mal
On va se quitter demain
Le jour qui vient me fait mal
Et j’ai trop de chagrin

Je ne serai jamais trop seule
Pour fuir tous les gens qui m’en veulent
De ne pas rire et m’amuser
Et j’attends la nuit pour pleurer

Le jour qui vient me fait mal
Quand je vois des gens heureux
Le jour qui vient me fait mal
Et le ciel trop bleu

Le jour qui vient me fait mal
On va se quitter demain
Le jour qui vient me fait mal
Et j’ai trop de chagrin

Le jour qui vient me fait mal
Quand je vois des gens heureux
Le jour qui vient me fait mal
Et le ciel trop bleu

Le jour qui vient me fait mal
On va se quitter demain
Le jour qui vient me fait mal
Et j’ai trop de chagrin


LE TESTAMENT

(G. Thibaut/J. Renard)

Cette chanson est citée dans le livre « How to be both » de l’écrivaine écossaise Ali Smith (sorti en 2014 et nommé pour le Booker Prize)

J’ai rêvé
Que sur un mur blanc
Je lisais
Mon testament

En lettres de pleurs
En lettres de sang
Elles étaient là, gravées
En lettres d’amour
Sur le grand mur blanc
Mes quatre volontés

J’ai rêvé
Que sur un grand mur blanc
Je lisais
Mon testament

À mon père, ma mère
Je ne laisse rien
Que quelques souvenirs
Ma première parole
Mon premier chagrin
Et mon premier sourire

J’ai rêvé
Que sur un mur blanc
Je lisais
Mon testament

À tous mes amis
Je laisse bien peu
L’occasion de souffrir
À mes ennemis
Je laisse bien mieux
L’occasion de mentir

J’ai rêvé
Que sur un grand mur blanc
Oh, je lisais
Mon testament

Je laisse à l’été
Mes premières vacances
Et mon premier baiser
Je laisse à l’automne
Ma première danse
Et mon premier regret

J’ai rêvé
Que sur un grand mur blanc
Je lisais
Mon testament

En lettres de pleurs
En lettres de sang
Elles étaient là, gravées
En lettres d’amour
Sur le grand mur blanc


L’OISEAU

G. Gérald / É. Charden

Sur un rayon de lune
Qui traverse les rideaux
Chante un oiseau
Effleurant d’une plume
Quelques touches de piano
Chante un oiseau
Qui fait comme ça
Tiptiptiptiptiptiptipti

Quand il voit que mon cœur
Est en tous petits morceaux
Pleure l’oiseau
Et, m’offrant une fleur
Dérobée sur un chapeau
Chante l’oiseau
Qui fait comme ça
Tiptiptiptiptiptiptipti

(musique)
Tiptiptiptiptiptiptiptitiptipti

Puis il prend son essor
Vers les arbres d’un tableau
Vole l’oiseau
Et moi je me rendors
Entendrai-je encore bientôt
Chanter l’oiseau ?
Qui fait comme ça
Tiptiptiptiptiptiptipti


SUR UN FIL

(Paroles : J. Renard / musique : E. Vartan)

Au bout d’un fil,
L’araignée se balance au fil des jours
Sur un fil,
Si fragile,
Se balance notre amour
Qui s’en va au fil des mots
Qui s’en vont au fil de l’eau

Au bout d’un fil,
Je t’entends trop souvent
Et dans mon cœur
Qui se défile, sans avril,
J’ai bien peur, peur que le temps
Nous reprenne nos instants
Et les emporte au fil du vent

Sur un fil, si fragile
Se balance notre amour
Qui se défile
Au fil des jours
À coups de villes et de parcours
Oui, je voudrais t’avoir vers moi plus souvent
Pour dérouler le fil du temps

Au fil des heures,
L’araignée fait sa toile en étoile
Avec ses fils si fragiles
Que même le vent, bien souvent,
Ne peut détruire
Et qu’on pourrait croire si fragile
Parce qu’elle est faite avec un fil

Pourquoi pas
Se servir de ce fil
Où se balance notre amour
Pour fabriquer notre toile en étoile
Et pour toujours
Empêcher le fil du temps de nous séparer si longtemps

Sur un fil, si fragile
Se balance notre amour
Qui se défile
Au fil des jours
À coups de villes et de parcours
Oui, je voudrais t’avoir vers moi plus souvent
Pour dérouler le fil du temps


UN SOIR PAR HASARD

G. Bourgeois / J.-M. Rivière / R. Sénéchal

La mélodie est celle du générique du film Château en Suède (1963), également composée par Raymond Le Sénéchal.

On s’est connu un soir par hasard
Le temps d’un regard qui n’en finit plus

On a marché un soir par hasard
Le temps d’un espoir insensé

Tu vois, mon ami
J’y repense aujourd’hui
Je ne t’oublierai
Jamais tout à fait

On s’est aimé un soir par hasard
Le temps d’une histoire d’enfants trop pressés

On s’est quitté un soir par hasard
Le temps d’un départ inventé

Tu vois, mon ami
J’y repense aujourd’hui
Je ne t’oublierai
Jamais tout à fait


LE KID

Écrite et composée par Jean-Max Rivière et Gérard Bourgeois.
Sylvie reprendra Le Kid à la radio le 1er janvier 1968 avec de nouvelles paroles de circonstance à l’occasion de la nouvelle année.

On a fait connaissance
À la Cinémathèque
Ils jouaient ce soir-là, quelle chance
Un Chaplin gigantesque
Qui racontait l’histoire
D’un gosse dans une ville
Toi, tu as trouvé que dans le noir
J’avais son allure fragile
Et depuis ce jour-là
Pour toi je suis le Kid
Qui te suit pas à pas comme ton ombre dans les rues

Je porte une casquette
Un pull-over trop grand
Et quand, pour toi, je fais des pirouettes
Tu joues au flic méchant
Et c’est une poursuite
Qui nous mène en prison
Dont tu me délivres tout de suite
D’un sourire qui en dit long
Et tu m’ouvres les bras
Puisque je suis ton Kid
Qui te suit pas à pas comme ton ombre dans les rues

On traverse les villes
Sans regarder les gens
Que c’en est inquiétant
À la fin des films
On s’éloigne en sautillant


KATAMANGO

(paroles : F. GÉRALD / musique : E. CHARDEN)

Katamango, Katamango
C’est un pays où il fait chaud
Où le soleil vous troue la peau
Et où l’on prie pour un peu d’eau

Toi, tu les as crus, mon pauvre ami
Tous ces beaux messieurs qui t’ont dit :

Katamango, Katamango
C’est un nouvel Eldorado
Toute l’année, il y fait beau
Il y a de l’or et du guano

Tu voulais au loin chercher l’oubli
Tu croyais trouver le paradis

Avant six mois, pas de bateau
Pas de quinine et pas de journaux
Et le soleil fera bientôt
Blanchir tes os à Katamango

À Katamango
À Katamango
À Katamango


C’EST LE MIEN

(interprété avec SACHA DISTEL et JEAN-PIERRE CASSEL)

Quel est le plus beau, le plus câlin ?
C’est le mien
Le plus merveilleux, le plus divin ?
C’est le mien
Qui est aussi beau que son papa et sa maman ?
C’est le mien
C’est le mien
C’est le mien

SYLVIE :
Le mien a six mois, il rit toute la journée

SACHA DISTEL :
Le mien a deux ans, il n’arrête pas de chanter
La la la la

JEAN-PIERRE CASSEL :
Le mien n’a qu’un mois et il roupille sans arrêt !
C’est bizarre, c’est bizarre !
Vous croyez ?

SYLVIE :
Depuis qu’il est là, je ne vis plus que pour lui

SACHA DISTEL :
Depuis qu’il est là, je ne sors plus

JEAN-PIERRE CASSEL :
Que tu dis !
Les copains, les filles, les boîtes de nuit et le whisky
Fini, c’est fini, bien fini !

SACHA DISTEL :
Tu sais que tu es vraiment jolie, très jolie
JEAN-PIERRE n’est pas libre, mais moi ce soir je le suis

SYLVIE :
Vous êtes bien gentils, mais c’est l’heure du biberon

SACHA et JEAN-PIERRE :
Du biberon ? Alors rentrons bien vite à la maison !


GOSSE DE PARIS

((L. LELIÈVRE / H. VARNA / DE LIMA / R. SYLVIANO)

Je suis née dans l’faubourg Saint-Denis
Et j’suis restée une vraie gosse de Paris
Vos promesses et tous vos serments
Je n’y crois pas car c’est du boniment
Mon air gouailleur,
Mes yeux moqueurs
De midinette
Sont pleins d’bonheur
Et j’garde mon cœur
Car j’vous l’répète
Je suis née dans l’faubourg Saint-Denis
Faut pas m’la faire, j’suis une gosse de Paris

Quand j’me promène maintenant
Partout j’entends des boniments
Avec plus ou moins d’accent
Si l’Anglais m’dit « I love you »
J’réponds : « Mon p’tit, vois-tu, chez nous
On dit : j’suis chipée pour vous »
À l’Espagnol amoureux
Qui dit : « Yo t’aime et yo te veux »
J’réponds : « T’as du r’tard, mon vieux »
Et quand l’Allemand me dit
« Ach, Fräulein, wollen Sie ? »
Afin de couper court
Je réplique à tous ces discours :

Je suis née dans l’faubourg Saint-Denis
Et j’suis restée une vraie gosse de Paris
Vos promesses et tous vos serments
Je n’y crois pas car c’est du boniment
Mon air gouailleur,
Mes yeux moqueurs
De midinette
Sont pleins d’bonheur
Mais j’garde mon cœur
Car j’vous l’répète
Je suis née dans l’faubourg Saint-Denis
Faut pas m’la faire, j’suis une gosse de Paris

Un jour, un riche Brésilien
M’dit : « Vraiment, vous avez du chien
Restez, si vous le voulez bien »
« Vous allez pendant un mois
Dans le Graf Zeppelin avec moi
Faire un voyage plein d’émoi »
« Parcourant le monde entier
Partout je peux vous acheter
Tout c’que vous voudrez porter »
« Des robes de Santiago
Des châles de Bilbao »
Mais sans lui laisser l’temps
J’ai répondu tout simplement :

Je suis née dans l’faubourg Saint-Denis
Et j’suis restée une vraie gosse de Paris
Les toilettes, pour moi, voyez-vous,
Y’a qu’à Paris qu’on en fait à son goût
Un bout d’satin
Mis dans les mains
D’une Parisienne
En un p’tit rien
Bientôt devient
Manteau d’une reine
Je suis née dans l’faubourg Saint-Denis
Et j’suis restée une vraie gosse de Paris


JE CROIS QU’IL ME REND FOU

« Such a Fool » – Ike & Tina Turner (Adaptation en duo avec Johnny Hallyday)

Sais-tu ce qui est vrai, ouais
C’est mon amour pour toi
Je sais qu’il est vrai, ouais
Je crois bien qu’il se voit
Là dans mes yeux, là dans tes yeux
Il est écrit
Je crois qu’il me rend fou, ton amour
Je crois qu’il me rend fou, ton amour

J’ai envie de le crier, tout mon amour pour toi
Et de le chanter jusqu’à perdre la voix
Il est en toi, il est en moi, il est écrit
Je crois qu’il me rend fou, ton amour
Je crois qu’il me rend fou, ton amour

Il est bien plus fort et peut résister
Les gens ont tort de le sous-estimer
Il est en nous à ce point qu’il nous rend heureux
Que vous ne pouvez l’imaginer
On est fous, je le sais
Mais c’est merveilleux
De ne plus penser qu’à nous aimer
On est fous, je le sais
On est amoureux
Il suffit de nous regarder

Il est bien là et il se voit
Il est écrit
Je crois qu’il me rend fou, ton amour
Je crois qu’il me rend fou, ton amour

Sais-tu qu’il est vrai, dis,
Tout mon amour pour toi
Je veux le chanter
Jusqu’à perdre la voix

Je sais, je sais,
Je suis fou, fou, fou, fou de ton amour
Je sais, je sais,
Je suis fou, fou, fou, fou de ton amour

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