Paroles 69

MON CHINOIS VERT

J. Renard/E. Vartan

J’ai dans mon cœur
devinez quoi ?
Un personnage rien qu’à moi
aux yeux tirés comme un Chinois

Dès que je pleure
il vient vers moi
et me console au rythme de ses doigts

Je l’ai trouvé dans mon grenier
ce personnage tout en bois
aux yeux tirés comme un Chinois

J’ai oublié qui me l’a donné
et quand je suis seule il dort avec moi

Mon Chinois vert
à pattes jaunes
tape toujours sur son piano avec ardeur
Mon Chinois vert
à pattes jaunes
tape toujours au rythme de mon cœur
(bis)

Mon Chinois vert
a le cœur gros
quand il voit que je m’approche un peu trop près d’un piano
Il casse les verres car il boit trop
et c’est pour ça que mon pianiste
et c’est pour ça que mon pianiste
c’est pour ça que mon pianiste n’est pas…
Chinois !


BALLADE POUR UNE FUGUE

(R. Dumas / J.J. Debout)

Je claque la porte
c’est fini
oh, le diable t’emporte
c’est fini
derrière cette porte
oh je le sais
mes amours sont mortes
à jamais

Moi, j’en ai ma claque
et j’ai pris
mes cliques et mes claques
cette nuit
si tu te retrouves
seul enfin
si tu en éprouves
du chagrin

Toi qui es musicien
fais-en donc un refrain
une ballade pour une fugue
pour une fugue

Ce soir je déserte
pour de bon
soudain je déteste
la maison
sans tourner la tête
à jamais
dans les rues désertes
je m’en vais

Je claque la porte
du taxi
devant d’autres portes
à Orly
oh, loin de toi, qu’importe
loin de tout
qu’un avion m’emporte
n’importe où

Toi qui es musicien
fais-en donc un refrain
une ballade pour une fugue
pour une fugue

Le diable m’emporte
au matin
devant cette porte
je reviens
et tout recommence
tour à tour
nos joies, nos souffrances
mon amour

Toi qui es musicien
fais-en donc un refrain
une ballade pour une fugue
pour une fugue
rien qu’une fugue


LE ROI DAVID

Les trompettes de la Garde républicaine (omniprésentes à la fin) participent à cet enregistrement.

Le roi David
a trouvé le chemin de mon cœur
Le roi David
a pour moi ouvert les portes du bonheur
Le roi David
n’est pas plus heureux qu’un roi
quand il vient se blottir
en pleurant au creux de mes bras
(ad lib)


C’EST UN JOUR À RESTER COUCHÉ

La la la la la la la la
C’est un jour à rester couché
C’est un jour à ne pas bouger
Et malgré le ciel bleu je veux garder
La tête sous mon oreiller
C’est un jour à rester couché

La la la la la la la la
C’est un jour à rêver de toi
J’imagine que tu es là
Toi que depuis toujours j’ai attendu
Mais qui n’es pas encore venu
C’est un jour à rester rêver

La la la la la la la la
Tu n’es pas dans cette ville
Gorgée de lumière
Tu n’es pas sur les chemins qui mènent à la mer

La la la la la la la la
C’est un jour à rester couché
C’est un jour à ne pas penser
À ne quitter la vague de mon lit
Qu’au premier signe de la nuit

La la la la la la la la


LES HOMMES

Johnny Hallyday participe à cet enregistrement. Son intervention est exclusivement parlée ; les Japonais apprécient particulièrement ce duo. Frank Gérald a signé les paroles, la musique est de Jean Renard.

Tu vois cette affiche
Sur le mur de ma chambre
C’était un homme
Un de ces hommes qui n’avait plus rien à perdre

Ils avaient cru semer du pain
Mais il n’a poussé que des pierres
Ils ont prié le ciel en vain
Alors ils ont serré les poings

Ils ont pris leurs chevaux et leurs fusils
Au lever du soleil, ils sont partis
Les hommes qui n’ont plus rien à perdre
Descendus vers la ville
Pour tout détruire et tout brûler

Les hommes dont le cœur en colère
A fait des chants de guerre
Un chant de liberté

Il dort maintenant
Sous quelques pierres de son pays
Mais je sais que son nom et son visage
Sont connus de tous les hommes

Ceux qui n’iront jamais plus loin
Les bras en croix dans la poussière
Oh ! Ceux dont c’est le dernier matin
Ne seront pas tombés en vain

Leurs noms seront plus forts que leurs fusils
Ils voleront de pays en pays
Les hommes qui n’ont plus rien à perdre
Descendront vers les villes
Pour tout détruire et tout détruire

Les hommes dont le cœur en colère
Fera d’un chant de guerre
Un chant de liberté


ABRACADABRA

Dossena / Lucarelli / Righini / Thibaut
Cette chanson a d’abord été écrite en italien par Dossena, Lucarelli et Righini et adaptée dans un second temps en français par Gilles Thibaut.

Je vivais dans un bois dormant
Tu m’éveilles sans raison en passant
J’attendais un prince charmant
Je ne trouve qu’un amant, un passant
Abracadabra, abracadabra
Tu as brûlé mes contes, tu as brûlé mes fées mais
Abracadabra, abracadabra
Il reste les sorcières pour me venger

Tu es grand, tu es beau
Elles te feront corbeau
Mais c’est encore trop beau
Elles te feront crapaud
Abracadabra, abracadabra
Il reste les sorcières pour me venger

J’étais reine de mes illusions
Mais de moi tu as fait Cendrillon
Je rêvais d’la vie de château
Aujourd’hui, j’ai un lit et c’est trop
Abracadabra, abracadabra
Tu as brûlé mes contes, tu as brûlé mes fées mais
Abracadabra, abracadabra
Il reste les sorcières pour me venger

Tu es dur à briser, elles te feront rocher
Mais c’est encore trop doux, elles te feront caillou
Abracadabra, abracadabra
Il reste les sorcières pour me venger


APPRENDS-MOI

(G. Thibaut / J. Renard

J’ai une fleur dans le cœur
Qui veut l’arracher, qui veut la voler
N’a qu’à se baisser

J’ai de l’orage dans la tête
Il n’y a qu’un coup de foudre à donner
Pour le faire tonner

Je n’sais pas aimer
Je n’ose pas oser
Oui, apprends-moi, oh apprends-moi à être moi
Oui, oh apprends-moi, hum, apprends-moi à être à toi

J’ai un diable dans le corps
La nuit il me parle d’enfer, de péchés
Ça me fait rêver

J’ai un amour dans la peau
Je voudrais pouvoir compter sur ses doigts
Mes plaintes et mes joies

Je ne sais pas brûler
Je n’ose pas aimer

Oui, apprends-moi, oh apprends-moi à être moi
Oui, oh apprends-moi, oh apprends-moi à être à toi

Oui, apprends-moi, oh apprends-moi à être moi
Oui, oh apprends-moi, oh apprends-moi à être à toi


SI J’ÉTAIS GÉNÉRAL

R. Dumas / J.J. Debout

Si j’étais général, si j’étais général
Ah si je commandais dans l’armée française
Si j’avais des étoiles, nom d’un p’tit caporal
On danserait toute la journée dans la chambrée

Si j’étais général, si j’étais général
J’aurais pour moi le soutien de l’armée française
J’maintiendrais, croyez-moi, le moral du soldat
Et les p’tits gars seraient tous amoureux de moi

Si j’suis en homme, c’est parce que j’veux pas quitter mon homme
J’le suis partout et depuis qu’il est soldat
J’m’habille en homme pour faire comme si j’étais un p’tit homme
Je marche au pas, j’traîne le barda
Mais croyez-moi

Si j’étais général, si j’étais général
Et toi, chéri soldat dans l’armée française
J’te collerais des corvées, histoire de rigoler
J’t’f’rais ramper, j’t’f’rais frotter tous les souliers

Si j’étais général, le bonheur conjugal
Ah quelle merveille alors dans l’armée française
Ça s’rait sous les drapeaux, pas comme à la maison
Et on verrait qui est-ce qui porterait le galon

Si j’suis en homme, c’est pourtant pas parce que la soupe est bonne
Mais mon amour, que deviendrais-tu sans moi ?
Il faut voir comme ils font leur cuisine les bonshommes
Quand ils n’ont pas leur femme pour s’occuper de ça

Si j’étais général, si j’étais général
J’inviterais toutes mes copines à la caserne
Je donnerais des cocktails, toi tu f’rais la vaisselle
Ah quelle merveille, mais il faut que j’me réveille

Je n’suis pas général, j’suis pas général
Rien n’est changé dans notre armée française
C’est comme à la maison, je recouds les boutons
Je monte la garde lorsque tu pars en permission

Si j’étais général, si j’étais général
Ah si je commandais dans l’armée française
Si j’avais des étoiles, nom d’un p’tit caporal
Y’aurait d’la joie dans le barda
Et pourquoi pas ?


CROQUE LA POMME

Johnny (le serpent)
Croque la pomme, Adam, Adam
Croque la pomme à belles dents

Johnny (Adam)
Va-t’en d’ici, Satan, Satan
Va-t’en d’ici, vilain serpent

Sylvie (Ève)
La jolie pomme, Adam, Adam
Qu’elle serait bonne à belles dents
Oui, si tu m’aimes, Adam, Adam
Cueille la pomme à belles dents

Johnny (Adam)
Tu ne sais pas ce que sera
Pour nous demain si tu fais ça
Il y aura le feu, la guerre
Partout des tremblements de terre
Les fauves se déchaîneront
Les hommes se déchireront
Dans les flammes dévastatrices
Et les cris de l’Apocalypse

Johnny (le serpent)
Croque la pomme, Adam, Adam
Croque la pomme à belles dents

Johnny (Adam)
Je t’en supplie, attends, attends
Ève, prends bien garde au serpent

Sylvie (Ève)
Croque la pomme, Adam, Adam
Qu’elle serait bonne à belles dents
Croque la pomme, Adam, Adam
Oh, fais-moi plaisir à belles dents

Johnny (Adam)
Les filles, c’est toujours comme ça
Eh bien, fais ce que tu voudras
Mais demain nous serons chassés
Partout, nous serons décriés
On aura faim, on aura froid
Et le tonnerre nous brisera
Sous les foudres dévastatrices
Et les cris de l’Apocalypse

Johnny (le serpent)
Et la douceur, Adam, Adam
D’avoir péché à belles dents

Johnny (Adam)
Je t’en supplie, attends, attends
Ève, prends bien garde au serpent

Sylvie (Ève)
Croquons la pomme, Adam, Adam
Croquons la pomme à belles dents
La jolie pomme, Adam, Adam
Dieu nous pardonne à belles dents


ZORRO EST ARRIVE

Zorro est arrivé
sans s’presser
le grand Zorro, le beau Zorro
avec son ch’val et son grand chapeau


NIE NIE NIE NIE

Nie, nie, nie, nie, nie
n’avoue jamais que l’on t’a vue
au bras de cet homme,
ce drôle de bonhomme

Nie, nie, nie, nie, nie
n’avoue pas que tu es l’amie
de ce maudit monstre
qui terrifie le pays

Les gens sont méchants,
voilà ce qu’ils m’ont dit
moi, j’ai répondu :
je n’ai qu’un seul ami

Nie, nie, nie, nie, nie
Paul, Adrien ou Benjamin
j’ai ma préférence
en toute innocence

Nie, nie, nie, nie, nie
Henri, Michel ou Jean-Marie
j’n’ai qu’un seul ami
qui s’appelle Martini

Nie, nie, nie, nie, nie


DIS-LE, DIS-LE, DIS-LE-MOI

(Roger Dumas / Jean-Jacques Debout)

Dis-le, dis-le, dis-le-moi
dis-le, dis-le ce mot-là
on est si bien tous les deux au soleil
dis-le, dis-le, dis-le-moi
je sais que tu n’oses pas
pourtant tu sais que pour moi c’est pareil

Dis-le, dis-le, dis-le-moi
ce mot qui nous unira
ce mot qui chante comme une symphonie
je t’en supplie, mon amour
dis-le ce mot, mon amour
je t’en supplie
commande un Martini


QU’EST-CE QU’IL A DIT ?

(Jean-Jacques Debout)

Ça y est, enfin, il a posé le pied
sur la lune, il est le premier
il a fait signe que c’était fantastique
son premier mot est historique

Chœurs :
Qu’est-ce qu’il a dit ?
Qu’est-ce qu’il a dit ?
Qu’est-ce qu’il a dit ?

Voix de basse :
Mar
ti
ni


PIC NIC

Demain, si le temps s’y prête,
nous partirons nous baigner
dans une ville où l’on pêche
l’amour pour se réchauffer.

J’emporterai des cerises,
des tomates et du jambon,
du beurre et des friandises
pour mon tout petit garçon.

Ce sera un pique-nique
et nous prendrons entre amis,
pour nous ouvrir l’appétit,
un p’tit doigt de Martini.

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